rume sombre à l'odeur âcre, irritant la gorge, brûlant les poumons. Des cendres volaient dans les airs donnant un semblant d'outre-monde. Le feu, élément indomptable que l'homme pensait maîtriser. Fascinant et effrayant, ami et ennemi. Ses rôles étaient variables, polyvalents, mais à cet instant, il était synonyme de destruction. Rancunier que tu es, tel le dieu distorsion, tu ne pardonnes pas si facilement. Tu regardais nostalgique la bâtisse devant toi, dansant dans les flammes comme un géant torturé. C'est là que tu es né, pourtant tu détestes cet endroit, tu n'étais rien, les gens te regardaient de haut. Misérable. Et voilà que ce soir, personne ne t'a empêché de brûler cet endroit, de peur d'attirer ton courroux, de mettre en colère l'inquisiteur qui servait la religion résidant en cette ville. Il y avait deux types de nobles ici, ceux qui vénéraient la secte, et ceux qui ne voulaient pas s'y impliquer, dans tous les cas, personne n'osait s'opposer à un de leurs prêtres. Et tes actes, su aux quatre coins de la ville aussi vite que les cendres qui se soulevaient au rythme des vents, n'avaient que renforcer ta réputation psychotique.

Tu te demandas dans quel état était le corps de l'homme que tu avais servi. Un petit bout de charbon cramoisi ? À moins qu'il soit fondu . Tu ricanas dans ta toge, tu entendis les bruits de pas rapide se diriger vers toi, tu sentis une main t’agripper, et le choc de ton dos rencontrant l'écorce d'un arbre.
─ Assassin ! Hurla l'homme qui t'avait agressé.
Tu relevas les yeux qui s'était baissé sous le choc pour le regarder de tes pupilles étroites. Il lui ressemblait, plus maigre, plus jeune... Tu éclatas de rire, il sursauta ne s'attendant pas à cette réaction, tu ne réussis à t'arrêter malgré sa main en colère qui serrait ton cours, ton rire devint étouffé, puis tu t'arrêtas, donnant un coup de genou dans son votre et le repousser loin de toi.
─ Kenshîro, ihih ! Olala ! Moi qui pensais que tu dormais chez ton père, je suis déçu, déçu, déçu ! Ihih !
Son fils, son enfoiré de fils, il t'en avait fait des vertes et des pas mûrs celui-là. Vous aviez le même âge, né la même année, mais jusqu'à dix ans tu lui as servis se souffre douleur. Tu aurais tellement aimé qu'il brûle avec son père mais le destin en a décidé autrement. Tu l'avais énervé, il était fou de rage entre ses larmes ; il tenta de te frapper mais tu évitas son point et sautas dans l'arbre pour te mettre hors de sa portée, espérant que le noble que tu avais en face de toi ne s'était pas trop tué au sport en dehors de l'équitation et le golf.
─ Pourquoi t'as fait ça enfoiré !
─ Parce que c'est drôle ! Ahahah !
─ Il y avait mon père à l'intérieur ! T'es qui enfoiré !?
Tu partis en arrière, tombant de l'arbre, t'accrochant à la branche avec tes jambes, ta tête fit face à la sienne, à l'envers. Ton sourire s'illumina d'un rictus.
─ Où ton père a envoyé ma mère ? Où est maman ? Dis-tu d'une voix enfantine.
Kenshîro écarquilla des yeux de stupeurs et répondit pendant que tu redescendais de ton arbre :
─ Ez... Ézéchiel ?
─ Eh oui, Ezou ! Ta tête de turc préféré, ton serviteur à tout faire, qui avait l'obligation de toujours sourire, subir, ne rien dire ! Et supporter le sale gosse de riche que tu étais !!
Ta voix grimpa dans les tons en même temps que ton sourire s'effacer.

Tu avais dégainé Onox, tu étais en colère. En fait c'était lui qui aurait dû brûler, le maître avait parfois été gentil avec toi, mais Kenshiro, combien de fois avais-tu rêvé qu'il disparaisse ? Il recula, désorienté par ce que tu es devenu, tu n'avais plus rien à voir avec le petit albinos de dix ans, timide et craintif devant lui, tu te rebellais, tu n'étais pas un noble, tu étais plus, un prêtre qui décidait de qui pourrait être sauvé de ce monde, et l'argent n'avait aucun pouvoir sur ce choix. Il lança un pokémon pour se protéger, seviper qui se fendit en deux lorsque ta lame s’abattit sur lui sans hésitation, savourant l'instant où le monorpale volait lame du pokémon. Tu retiras Onox d'un coup sec du crâne inerte du serpent, prêt à faire de même avec celui de Kenshiro ; le pokémon ne t'avait guère suffit, t'en voulais encore, plus, toujours plus ! Mais soudain, tu ressentis une violente fatigue, t'obligeant à mettre un genou à terre. La lame ne put effleurer son visage, lui arrachant l'oeil gauche dans l'élan.
─ Onox ! Grinças-tu entre les dents.
Le spectre sacré te relâcha après avoir volé ton énergie pour te faire fléchir. Lévitant tranquillement au-dessus du sol, il se mit entre vous deux. « Celui-là, on ne le tue pas. »
─ Quoi !? Pourquoi ? Hurlas-tu.
« Car c'est un croyant et que je ne veux pas le perdre. »
─ Tu peux pas me faire ça ! Je refuse !
« C'est un ordre Ézéchiel ! Et tu n'as pas à discuter mes ordres ! Est-ce bien clair !? »
Tu te braquas, déglutissant difficilement ta rancœur. Serrant les dents, tu fermas les yeux, prenant une grande inspiration pour te calmer.
─ Bien, maître.
Tu te relevas, te tournant vers Kenshiro avec un regard mêlant haine et résignation.
─ Il semblerait que cette vieille relique ait décidé de te laisser la vie sauve, petit chanceux.
Tu te retournas, bien décidé à sortir d'ici. Onox suivit te pas, flottant à tes côtés jusqu'à la sortie de Domuraille.

Les gardes te laissèrent sortir, ouvrant les portes, et tu peux voir la plaine Hehta, sentir le vent frôler ton visage. Tu restas un moment immobile à regarder ce paysage, tu te mis à trembler, tes poings serrés. Onox vola devant toi pour savoir ce que tu avais. « Ez ? Tu pleures ? », des larmes coulaient de tes yeux aux pupilles étroite et tremblante. « ..... J'ai été trop dur avec toi . ». Tu te tournas vers le pokémon et d'une voix légèrement déraillante tu lui dis :
─ J'ai tué le serviper.
S'il y avait bien une chose qui te rendait triste c'était ça, tuer un pokémon combattant pour un humain, exploité. Mais sous la colère tu n'avais pas réussi à retenir tes coups et maintenant tu le regrettes. L'épée s'enroula autour de toi, de l'enfant insouciant que tu étais quelquefois. « Ce n'est pas grave, il est mort sous ma lame, il ressuscitera dans le monde sacré, tu le retrouveras. ». Tu essuies tes larmes et regarda Onox.
─ C'est vrai?
« Douterais-tu de mes paroles jeune homme ? »
Tu secouas négativement la tête et souris. Il était temps de partir maintenant, tu regardas des panneaux nommant les chemins ; prochaine étape : Talma.

alma était la capitale de la région. Se trouvant au nord, entre mers et montagnes, il fallait traversé une forêt guidée par une rivière pour l’atteindre. Il y en avait au moins pour une bonne grosse journée de marche, en étant rapide, en ne s'arrêtant pas et en connaissant la forêt. Ne voulant pas trop te prendre la tête tu avais prévu des vivres pour trois jours ; oui, tu es prévoyant, ou plutôt tu savais que ton sens de l'orientation était déplorable, surtout quand on sait qu'après dix ans dans un temple tu arrivais encore à t'y égarer. Mais avant de traverser la forêt, il fallait s'y rendre.

Tu t'éloignas des grandes portes de Domuraille, forteresse ancienne protégeant les nobles du monde extérieur. À moins que ce soit le monde extérieur qui est protégé ? Qu'importe, tu étais heureux de quitter cet endroit, tu ne voulais guère y retourner même si un jour, tu y seras amené. Après tout, ton culte s'y trouve et jamais tu ne l'abandonneras. Tu es trop endoctriné, rongé par cette croyance pour la jeter du jour au lendemain. Tu n'as rien d'autre et tu le sais, tu rempliras la mission pour quoi on t'a formé.
Tes yeux se plissèrent pour regarder au nord, voir si la forêt était visible sous le soleil qui t'éblouissait. Rien. Mais ton regard fut attiré par tout autre chose : un troupeau de dodu et de dodrio courait au loin. Ils formaient une masse, malléable, bougeant comme de la brume et allaient plutôt vite. Tu avais oublié qu'il y en avait dans le coin. Quelques-uns étaient à au train, dont un qui semblait penser à suivre ses camarades. Ses pas ralentissaient, l’éloignant de plus en plus de ses camarades, et finalement, il s'arrêta. Tu esquissas un sourire amusé quand tu vis une de ces têtes piailler de colère tandis qu'une autre faisait des couinements plaintifs. Mais lorsqu'il te remarqua et se mit à se diriger à vive allure vers toi, il s'effaça rapidement. Non, tu rêvais pas, l'oiseau courant à soixante kilomètres-heure te chargeait, semblant te prendre pour un défouloir. À croire que ton image de puntching ball te collait encore à la peau. Tu avais un peu de temps pour réfléchir, il était loin, trente secondes au moins en vue de sa vitesse de pointe.
Un dodrio évoluait à haut niveau, tu savais qu'Onox était encore un peu trop rouillé pour combattre, s'étant endormis, tu ne le réveillas pas. Tu sais la vitesse de ces pokémon, tu ne cherchas donc pas à fuir, il t'a vu t'es foutu. Tu ne détachais pas ton regard de l'animal, de ses trois têtes, trois têtes... Tu ouvris les yeux, une révélation te foudroya. Tu scrutas rapidement autour de toi, un rocher, parfais ! Tu plongeas rapidement la main dans ton sac alors que le dodrio arrivait presque à ta hauteur, en sortit une miche de pain que tu coupas en deux et jetas simultanément un morceau de chaque côté de l'oiseau. Si ta stratégie marchait pas, tu te le prenais de plein fouet...

Modération

→ Fuite

Stratégie de fuite :
Ezechiel décide de fuir, mais il sait qu'il n'a aucune chance vu la vitesse de point des dodrios, en plus il n'aime pas courir. Il remarque que les dodrios ont trois têtes, et donc doivent se concentrer et réfléchir ensemble pour éviter de s’emmêler les pinceaux dans leur mouvement (pokédex : "Il réfléchit trois fois avant de prendre une décision, ce qui peut le rendre immobile."). Étant donné qu'Ézéchiel s'est longtemps occupé de pokémon, il sait aussi qu'ils ne refusent jamais à manger. Il décide donc d'en lancer de chaque côté de l'animal pour que les têtes opposées soient attirées et tente de choper au vol. Évidemment, le pokémon va perdre l'équilibre et se casser la figure. Ez n'aura plus qu'à profiter de cet étourdissement pour se réfugier derrière le rocher le temps que la sale bête se calme.

u rentras légèrement la tête dans les épaules, prêt à encaisser le choc si jamais ta stratégie échouée, après tout on pouvait se tromper dans ses suppositions. Mais le sort te fut favorable et l'oiseau fut pris au piège. Les têtes incapables de rester en accord un certain temps te fut d'une grande aide, car deux d'entre elles ne pensant qu'à leur ventre se jetèrent sur les miches de pain que tu avais lancées dans la précipitation. Leur long cou s'étira brusquement, opposée l'une à l'autre alors que la troisième continué dans son élan. Le choc fut brutal et tu te demandas un instant si l'un d'eux ne s'était pas déchiré un ligament sous les chocs. La bête tomba, étourdit et tu en profitas pour t'éloigner, passant derrière un rocher et t'y assis en attendant que le dodrio s'en aille.
Tu l'entendis piailler, râler, il se relevait, grattant le sol avec nervosité. Il regarda autour de lui, te cherchant sans aucun doute sans te trouver, il cria et finit par repartir rejoindre son troupeau déjà loin. « Je peux savoir ce que tu fais ? » demanda Onox qui se réveillait juste.
─ Je fuis un pokémon.
« Tu... quoi ? Tu fuis . Mais tu n'as pas honte . »
─ Non, je suis fatigué à cause de toi, je te rappelle que tu as volé mon énergie tout à l'heure. Donc je n'avais pas envie de combattre un pokémon en colère...
Onox ne dit rien, tu avais raison, étant en symbiose avec lui si un de vous deux n'était pas en état ce n'était pas la peine.

Tu décidais de reprendre le voyage, souhaitant arriver à la forêt avant la fin de la journée. Tu regardas autour de toi, pris d'un doute. Tu sortis ta carte, la déplias que le rocher, l'examinas. Tu regardas le ciel, derrière toi, devant toi. Puis soudain d'un air catastrophé tu hurlas :
─ On est perdu ! On va mourir de faim !
Se perdre dans une plaine, seul toi était capable de ça. Tu n'aimais pas perdre tes reperd, c'était la catastrophe, que dis-je ! La fin du monde ! Tu allais errer, tournant en rond telle une âme perdue et rejoindre les esprits dans le monde distorsion. « Ou sinon tu suis le chemin que tu as quitté tout à l'heure et qui est à cinq mètres de nous. » s’exprima Onox d'un air blasé et habitué, redoutant déjà le moment où ils devront traverser la forêt. Tu te calmas, tourna la tête pour regarder l'épée et fit un sourire gêné. Simplet que tu étais.
Gêné par ta bêtise tu repris le dis chemin, Onox prit même le soit de te dire dans quel sens par rapport au soleil, en même temps tu n'avais qu'une chance sur deux de te tromper. Vous, enfin, tu marchas pendant deux heures, la fatigue se faisant de plus en plus ressentir jusqu'à enfin arriver à la forêt. À son orée tu décidas de te reposer avant d'entrer, il était déjà midi et ton ventre crié famine. Tu pris ta besace sur les genoux, fouillant à l’intérieur pour en sortir une pomme que tu entamas sans attendre.

Modération

→ Demande d'apparition d'un pokémon.
→ Tentative de dé shiney de la semaine.

ans ce monde, la tranquillité est une denrée rare, il y a toujours quelqu'un ou quelque chose pour vous le prendre alors que vous commenciez à peine de la savourer. Tu l'aurais bien mangé pour toi tout seul cette pomme, mais à croire que tous les pokémon des environs veulent manger tes vivres.

Tu regardais ce petit raton qui avait fait irruption devant toi, sortant des fourrés bordant les bois, attirer par la curiosité de cet étranger qui s'était posé près de son terrier. Il s'était assis sur ses deux pattes arrière, et se frottait le museau entre deux regards vers l’objet de ses désirs. Il tendit son nez pour renifler, mais recula, pas sûr de lui. Ces réactions t'amusaient, tu trouvais ça mignon, mais tu ne cédais pas, fallait pas donner à manger aux pokémon sinon ils vous lâchaient plus et vous étiez bon pour vous coller l'étiquette « distributeur de bouffe » sur le front.
Mais avec les animaux tu étais faible ; quel qu’ils soient, tu les aimais. Enfant tu t'en occupais dès que tu pouvais et cela ne t'avait guère quitté pendant tes quinze années dans le temple. Les anciens t’appréciaient car tu avais toujours été très soigneux avec les pokémon sacrés, à les soigner ou les réparer ; bien que tu en aies déjà un tu étais toujours prêt à t'occuper de ceux des autres, voire même les pokémon qui n'avaient rien de particulier. Pour ces derniers, les vieux prêtres n'avaient jamais apprécié que tu t'en occupes, les reliques oui, les animaux sans intérêt non, une perte de temps. C'était une faiblesse pour un inquisiteur que de donner trop d'affection à la futilité. Mais qu'importe, tu étais comme ça, à remplir ton rôle sans rien demander et à t'occuper des pokémon, tu aimais ta façon de vivre et jamais tu n'avais fait de tors à la secte avec ta philosophie de vie.

Alors forcément ce qui devait arriver arriva, tu cédas à la pression de ses yeux te fixant. Tu profitas de la présence d'Onox posé contre l'arbre pour couper un morceau de pomme, il avait l'habitude que tu sois gentil avec les petites bêtes, il s'était donc légèrement dégainé de son fourreau pour servir temporairement de couteau. Tu lanças le quart de fruit devant le zigzaton qui baissa la tête, posa ses petites pattes sur le sol, renifla et mangea le morceau. Il avait l'air contant à se te fit sourire avant que tu mordes dans le reste de pomme. Mais évidemment, la bestiole se rapprocha et se remit à quémander avec des petits couinements. Tu avais fini la pomme, et tu t'étais relevé, essayant d'ignorer les petits cris de raton mais il était bien décidé de te soutirer encore à manger.
─ Raa ! Mais je n'ai plus rien ! Allé ouste !
Mais non, l'animal voulait pas partir, il tournait autour de toi dans tous les sens, il avait l'air de s'amuser, mais toi ça commencé à t'agacer. Onox le suivait de son œil unique, platoniquement. Puis finalement, le zigzaton passa entre tes jambes et te fit tomber, tu rencontras lourdement le sol et lorsque tu relevas les yeux tu le vis en train de fouiller dans ton sac et voler le peu de nourriture qui te restait à force.
─ Onox !
L'épée ne se fit pas attendre, dans une technique de iaido, il se dégaina d'un coup et s'abattit sur la pauvre bête.

Modération

→ Envoie de monorpale.
→ Monorpale attaque avec charge.
→ Je prévois de capturer Zigzaton, (pour calculs des xp si jamais j'OS).

Monorpale ♂ ♦ Niveau :: 05 → 0/3 ♦ Bonheur :: 10/100 ♦ Objet :: Translateur ♦ Pv :: 23 ♦ Att. :: 40 ♦ Def. :: 50 ♦ Att. spé. :: 17 ♦ Def. spé :: 18 ♦ Vit. :: 14

Taillade Charge Dse-Lames

e crin du cheval de Denys céda et l'épée de Damoclès s'abattit sur le voleur. Celui-ci sombra, écroulé sur le côté, ne bougeant plus aux côtés de la lame plantée dans le sol. Tu ne bougeais plus, le souffle coupé par la rapidité soudaine d'Onox. Sans aucune hésitation il s'était jeté sur le pokémon pour... le tuer ? Tu te levas, hésitant, pour aller voir l'état de la bête, remontant, angoissé, ton col. Pas de sang, tu t'approchas, t'accroupis pour mieux regarder. Il était entier. En regard du choc tu pensais que l'animal serait coupé en deux. Tu compris, regardas le monorpale qui ne bougeait plus, qui te connaissait bien, trop bien. Il savait qu'il aurait attisé ta colère s'il l'avait tué, alors il avait frappé le zigzaton avec le plat de la lame. Tu mis ta main sur son pelage, tu sentais son petit cœur battre à toute allure. Il tressaillit, couina, gronda quand ta main passa sur ses côtes. Cassées. Ainsi qu'une patte. Tu te relevas ramassant ton sac qu'il avait emporté dans sa chute, ramassas tes affaires éparpillées ainsi qu'une vieille pierre taillée. Tu l'as fait tourner dans ta main, soulagé, puis la mis dans ta poche. La pierre vibra. Tu retournas auprès du zigzaton, sortant des bandages de ton sac et une crème pour les blessures, sans avoir oublié de chercher des bâtons en t'acharnant sur un arbre plutôt résistant.

Tu le mis sur le ventre, il couina, tenta de te mordre. Tu lui inséras un médicament dans la gueule, pressant fermement sur ses mâchoires pour qu'il ne recrache pas. Tu attendis un moment que le somnifère fasse effet. Cela prit une bonne heure, stressé et excité comme il était, seules ses blessures l'empêchaient de fuir. Il était calme, endormit. Tu en profitas pour passer tes mains sur ses côtes, tenter de les remettre en place sous la peau, les muscles. Tu avais l'habitude. Tu en avais remis souvent en place des os cassés. La secte Distorsion n'était pas douce lors des combats. Cela prit du temps, encore une bonne heure, le soleil commença à rougir de fatigue. Toi aussi tu commençais à avoir sommeil, mais il fallait finir le travail. Tu réussis à replacer une côte récalcitrante et tu bandas fermement le pokémon. Mais le soleil venait à manquer et tu ne voyais plus grand-chose.

Tu attrapas alors la pierre fendue de tout à l'heure. Tu la frottas dans tes mains et murmuras doucement :
─ Belluuuum...
Puis tu la posas à terre. Une lueur émergea de la fente, douce et agréable, puis de la fumée violacée sortie lentement, suivie d'orbes lumineuses qui se mirent à éclaire l'espace autour deux, un visage se révéla dans la brume.
─ Bonsoir Babusu, désolé de te déranger, j'avais besoin de ta lumière pour y voir clair.
Le spiritomb fit signe qu'il n'était guère dérangé, s'approchant du petit pokémon, intrigué et envieux.
─ Je veux le soigner, hors de question que tu aspires son âme... Reste là où tu es, c'est parfait.
Il ne dit rien, restant, flottant au-dessus de sa tombe.
Grâce aux âmes luminescentes du spectre, tu pus reprendre les soins. La patte fut plus rapide à penser, tu t'aidas des bâtons pour la tenir droite. Une fois terminé tu pris le raton dans tes bras et t'allongeas contre un arbre. Tu le gardas près de toi, dans les tissus chauds de ta toge écarlate, pour qu'il n'est froid et finit par t'endormir de fatigue.

Modération

→ Soin du Zigzaton.
→ Demande de pokémon sauvage, de quoi réveiller mes endormis x).

ouinement, tremblement, déplacement, frottis, la bestiole n'arrêtait pas. Il n'avait pas l'habitude d'être aussi près d'un humain, pourtant, ne se sentait pas mal à l'aise dans tes bras. Lui qui avait tellement fui les hommes voilà que là, tout allait bien malgré la douleur de ses blessures. Tu avais pris soin de lui et cela l'avait mis en confiance. Il était sur ton ventre, ta main sur sa fourrure, épaisse et dure mais chaude. Bellum flottait à moitié endormie à tes côtés, comme une couverture lumineuse dont l'aura faisait fuir les pokémon sauvages. Enfin pas tous, car un curieux s'approchait inconsciemment de ton camp. Reniflant, c'est l'odeur du zigzaton blessé qui l'avait attiré, de son compagnon, ou plutôt, son rival. Enfin rival, une zigzaton femelle que collait trop au premier qui tentait de la fuir depuis des lustres. Agaçante, chiante et possessive, une plaie. Le mâle la détestait.

En tant que Princesse, la femelle ne se fit pas prier pour annoncer sa présence et quémander son dû. Elle sauta sur toi, attrapant la queue du pokémon blessé pour le tirer vers elle. Le bond te réveilla, et tu regardais froidement la zigzaton qui s'arrêta net. Lâchant sa prise en voyant tes yeux assassins. Reculant quand tu te mis à te relever, doucement, sombrement. Elle avait osé te réveiller en pleine nuit et tu étais de très mauvais poil.

Tu attrapas Onox qui était posé contre un arbre, te dirigeant vers le pokémon qui reculait au fur et à mesure que tu avançais, la queue rentrée entre les jambes. Tu grommelais des mots imprononçables dans le col de ta toge. « Ezechiel... tu vas regretter ton acte demain. » dit le monorpale. Mais tu répondais pas, l'envie était en toi et c'était même pas la peine. L'épée ne chercha pas à t'arrêter, ce n'était qu'un pokémon parmi tant d'autres.

Elle se retrouva coincée contre un arbre, couinant de panique. Il y avait de quoi, tu étais d'humeur massacrante. À croire que les zigzatons s'étaient ligué pour t'emmerder. Un ça passait, mais deux, oui, deux, c'était trop. Tu avais eu une sale journée et voilà qu'on t'empêchait de dormir . Elle pensait à quoi celle-là, te voler ton nouveau compagnon, que tu avais mis une journée à soigner . Tu allais la remettre à sa place. Tu brandis soudainement Onox, et l'abattis sèchement sur l'animal.
─ C'est mon pokémon ! Connasse !

Modération

→ Envoie de monorpale.
→ Monorpale attaque avec charge.

Monorpale ♂ ♦ Niveau :: 05 → 0.5/3 ♦ Bonheur :: 25/100 ♦ Objet :: Translateur ♦ Pv :: 23 ♦ Att. :: 40 ♦ Def. :: 50 ♦ Att. spé. :: 17 ♦ Def. spé :: 18 ♦ Vit. :: 14

Taillade Charge Dse-Lames

eut-on vraiment décrire l'état de ce pauvre pokémon une fois ta rage passée dessus ? Peut-on encore parler de pokémon ?

De la charpie, un amas de chair sanguinolente qui n'avait pu esquiver ta frappe malgré une tentative désespérée de dévier la lame fantomatique. Le premier coup l'avait tranché net, fendant la boîte crânienne du pauvre zigzaton, tâchant une partie de ta tunique donc le sang, rouge, vint se fondre dans son tissu écarlate. Elle avait rendu l'âme mais non, tu t'acharnais, frappant encore et encore comme une frénésie sans fin, n'ayant plus d'emprise sur tes actes. Le corps de l'animal se disloquait au rythme de tes rires, crise de folie après une sale journée. Tu te défoulais, tu en avais que faire de cette boule de poils, la voir se changer en pâté t'amusait. Alors tu frappais, frappais, frappais, encore et encore, n'écoutant pas Onox qui te parlait, qui te criait dessus ! « EZECHIEL ! ». La voix du monorpale dans ta tête fit vriller ton cerveau, naissance douleur migraineuse, tu arrêtas net. « Ez ' ! Comment oses-tu te servir de moi sans mon consentement ? » prononça Onox en s'extirpant des mains de son serviteur. Tu ne dis rien, ne bougeas pas, tu regardais le petit cadavre, apathique. Puis tu relevas la tête, un sourire se dessina sur tes lèvres, regardant ton arme comme un enfant, tu lui dis :
─ On joue encore ?
Jouer, jouer, tout était que jeu pour toi, Tuer c'était jouer, cela t'amusait et quand on t'empêchait de jouer, c'était pire. Or Onox t'avait empêché de jouer la veille, tu t'étais sentie si frustré, tu avais gardé ça pour toi, mais là tu craquais.

Symbole du chaos, ton esprit déviant plaisait au pokémon sacré, mais s'acharner, perdre son temps sur des pokémon l'horripiler, pire encore, être utilisé comme arme pour ça c'était le comble. Mais il savait, lorsque tu étais comme ça rien ne t'arrêtait, que tout être vivant passant près de toi deviendrait ton jouet le temps de quelques secondes. Il ne fallait pas que tu rencontres autre chose, il ne fallait pas qu'un buisson frémisse, sinon, tu ne te calmeras jamais.

Modération

→ Apparition d'un pokémon sauvage.
→ Cueillette de baie.

auvre, pauvre petite créature trop curieuse, elle allait être servie en sacrifice pour un dieu chaotique dont on ne sait le véritable dessein. Elle aurait dû rester dans ta plaine, à galoper avec ses semblables. Mais elle était trop curieuse, le bruit l'avait plus attirait que repoussait.
Elle s'était levé alors que le soleil venait à peine de pointer ses rayons. Elle n'avait pas réveillé sa mère qui dormait encore paisiblement. Elle avait trottiné jusqu'à l'orée de la forêt où vaciller encore d'étranges lumières, telle des petits feu-follets Cela l'attirait comme un papinox à son néon.
Mais une odeur, acre et douceâtre lui vint au museau, une odeur de sang, une odeur de mort. Elle s'arrêta, inquiète, prêt à rebrousser chemin, mais la curiosité était tellement forte. C'est sans doute un pokémon blessé, pensa-t-elle. Il n'y a rien de dangereux dans les environs, et surtout pas les nobles qui restaient terrés derrière leurs murailles. Alors elle s'avança, passa un, deux, puis trois arbres, et fit frissonner quelques buissons jusqu'à se retrouver face à toi.

Tu regardais cette jeune jument sans un mot, surpris par son apparition, vous vous regardiez face à face sans bouger, elle tétanisait par ce qu'elle voyait, toi par l'excitation du combat. Mais surtout, les flammes, les flammes formant la crinière de la bête, dansant comme des diables, des danseuses de l'orient, beauté infinie, lueur pourpre chaleureuse. Le feu, le manoir, Kenshiro...
Puis le déclic, comme une lumière qu'on allume, tu voulais ce feu, le voir se rependre sur le sol, grimper sur les arbres, voler parmi les feuilles et que tout devient cendre ! Alors tu attrapas l'épée et dans un cri te jetas sur le pont qui se cabra de frayeur, montrant son flan, sa faiblesse, doux, chaux, si facile à trancher. Mais tes forces te quittèrent, tu n'arrivas plus à soutenir ton propre point, Onox s'était mis à te voler ton énergie pour te rappeler à l'ordre. Tu tombas lourdement au sol tandis que le cheval était prêt à t’écraser de ses sabots.

Modération

→ Envoie de Spiritomb.
→ Spiritomb lance ombre porté pour repousser le ponyta et protéger son maître.

Spiritomb ♦ Niveau :: 5 → 0/3 ♦ Bonheur :: 10/100 ♦ Objet :: ... ♦ Pv :: 25 ♦ Att. :: 46 ♦ Def. :: 54 ♦ Att. spé. :: 46 ♦ Def. spé :: 54 ♦ Vit. :: 17

Malédiction Ombr portée Onde folie Poursuite

lors que l'équidé effrayé allait retomber sur toi, Bellum étira son ombre, la mettant entre le ponyta et toi pour te protéger, le repoussant d'un coup. L'animal tomba à la renverse, se blessant sur le coup. Tandis que le cheval se débattait pour se relever, le spectre maudit se mit à émettre de sons à la fois inquiet et colérique tout en faisant rouler sa stèle pour se mettre entre son ennemi et toi. Toi qui n'arrivais plus à te lever, maudissant ton épée qui y a été un peu forte.

Tu te sentais faible et vulnérable, une sensation frustrante et angoissante. Pourtant ça arrivait souvent qu'Onox te fasse ça, quand tu n'abusais pas de son pouvoir, il te faisait ça pour te remettre à ta place, te rappeler qui commandait dans le duo. Tu avais toujours eu du mal, serviteur rebelle que tu étais. Pourtant il était plutôt laxiste comme maître, sans doute trop, c'est pour cela que tu oubliais, que tu abusais de ça et après tu te retrouvais par terre, vidé de tes forces car tu avais oublié que Sir Darknut n'était pas qu'un vulgaire glaive. Et après il te laissait te démerder.

Heureusement, malgré ses apparences, Bellum était toujours là, remplaçant le monorpale quand celui-ci avait décidé de te snober. Personne, avec une aura malveillante, ne pouvait t'approcher quand il était avec toi. Il était comme une armure protectrice, se jetant sur l'ennemi. Bien qu'il fonctionnait indépendamment de tes ordres, ils combattaient bien, surprenait même. Mais parfois il écoutait ce que tu disais. Babusu était un esprit docile, mais uniquement avec toi. Mais maintenant tes conseils, tu en donnais pas, ta tête était trop lourde pour réfléchir, tout était flou. Le spiritomb était livré à lui-même. Peut-être aurait-il pu éviter ces flammes si tu avais été plus présent, mais ce ne fut pas le cas. Le seul avantage qu'il avait, c'était son attaque rapide, allant plus vite que ce ponyta qui semblait pourtant de bon niveau.
Bellum s'était mis en tête d'éliminer cet équidé qui avait failli blesser son maître, oubliant qui avait commencé les hostilités. Il n'avait pas ce genre de réflexion de à qui était la faute. Il roula assez près du ponyta pour être à sa portée mais pas trop non plus et attaqua encore une fois.
Mais toi, qui étais en train de te relever, tu hurlas : « Bellum ! Ne fais pas ça ! »

Modération

→ Spiritomb lance ombre porté (attaque prioritaire).
→ Tentative de capture.

Spiritomb ♦ Niveau :: 5 → 0/3 ♦ Bonheur :: 10/100 ♦ Objet :: ... ♦ Pv :: 25 ♦ Att. :: 46 ♦ Def. :: 54 ♦ Att. spé. :: 46 ♦ Def. spé :: 54 ♦ Vit. :: 17

Malédiction Ombr portée Onde folie Poursuite

ellum n'eut pas le temps de t'entendre, il fendit sur le ponyta, ne manquant en rien son coup meurtrier. L'équidé se prit l'attaque de plein fouet, tombant dans un hennissement de douleur. D'abord la cuisse, puis le flan et enfin la tête rencontrèrent lourdement le sol.
Tu restas figé, la fixant, attendant un signe, quelque chose ; et lorsque tu vis son flan monter et descendre sous la respiration, tu ressentis ton cœur rebattre. Tu te mis à attraper Onox par le ruban qui ne manqua pas de se plaindre : « Qu'est-ce que tu fais ! Misérable ! » dit-il indigné.
─ Ta gueule !
Il dit plus rien, tu lui tenais souvent tête, mais jamais tu te montrais aussi agressif envers lui, par respect. Quand c'était le cas, c'est que ça allait vraiment pas.
Tu remis l'épée dans son fourreau, et t'en servis pour te relever et te diriger vers le cheval avant de t'affaler à côté de lui en essayant de t’asseoir. Tu la regardas, tenta de passer ta main sur elle, la retirant aussitôt, brûlant.
─ Merde... qu'est-ce que vous avez foutu... non qu'est-ce que j'aie foutu.
« T'as essayé de la tuer ? » répondit Onox avec la délicatesse d'un pachyderme en rut.
─ Je sais... non, merde... m'en souviens plus..., dis-tu en repliant tes jambes sur ton torse tout en regardant la pauvre jument.
« Comme à chaque fois que tu décides de tuer des trucs... »

Tu relevas la tête, fixant le monorpale avec un regard vide. Tu l'attrapas, sachant pertinemment que s'il volait encore ton énergie tu étais bon pour Morphé et le plaça directement dans les flammes du ponyta. « Qu'est-ce que tu fous ! Bordel ça fait mal ! »
─ Vous êtes un vilain, vilain, vilain maître !
« Raaa pardon ! Sors-moi de là ! »
Tu le retiras du feu, le jetant à côté de toi avant de refixer le ponyta qui semblait ne pas vouloir se laisser approcher.
─ C'est vous qui m'aviez rendu comme ça... chaotique. Je ne sais même pas définir mon comportement en dehors de ce mot. Je croyais que semer le désastre était le dogme de la secte.
« … certes, mais cela doit plus toucher les hommes que les pokémon. Tu fais ce qu'il faut... mais pas aux bons endroits. trop tôt et surtout, tu ne sais pas choisir tes cibles, Ez'. C'est ça que tu dois apprendre, savoir choisir. »
─ Parce que tu crois que c'est si facile ! C'est à peine si j'avais conscience de moi !
« Oui bon, tu es un peu taré mais on fait avec ! »
─ Que... comment ça taré !? hurlas-tu en te relevant d'un coup.
Mais tu ne restas pas longtemps debout avant que tes jambes retournent en grève et que tu retombes lourdement. Tu regardas froidement Onox, qui te regarda, tu le regardas encore, il plissa l'oeil, puis rigola, tu ne dis rien, esquissa un sourire et te mit à rire aussi. La dispute était finie.
─ Enfoiré !
« Demeuré mental ! »
─ Bon, faut le faire soigner, je n'ai pas ce qu'il faut ici pour remettre d'aplomb un cheval.
« Toi aussi d'ailleurs, et tu n'es pas en état pour marcher jusqu'à Talma. »
─ La faute à qui.
« Roo ça va un ! Système de défense, tu m'as surpris aussi... On n'a qu'à prendre un taxi, il y en a qui passe sur la route. »
─ Un quoi ?
« Ah oui c'est vrai que tu n'es pas sortie dehors depuis ta naissance toi... un taxi c'est une voiture qui te conduit où tu veux ! Donc tu prends ton téléphone et tu en appelles un. Et tu évites de faire ses yeux émerveillés quand tu le verras, tu risques de faire peur au conducteur. Non ce n'est pas magique. »

Tu fis donc ce que te disait ton maître épée. Lorsque le taxi arriva, tu lanças une pokéball sur le ponta pour pouvoir la transporter et la mis dans ta poche avec la stèle de Bellum. Et te tourna vers le Zigzaton qui était resté près du feu, un peu tétanisé par les événements.
─ Bon, tu viens ou tu restes là . Hiploop ?
Il sursauta à l'adresse de son nouveau nom, hésitant à aller avec l'homme qui l'avait soigné mais était aussi agressif. Mélange paradoxal. Puis il finit par venir vers toi, grimpant sur ton épaule. Et rentra dans le taxi.
─ C'est pour aller où ? Euh monsieur...,demanda le chauffeur intrigué par ta tenue.
─ Père R'lyeh, et je vais à Talma je vous pris.


→ Taxi vers Talma.
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