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 Partie I || Chapitre 2 : Faire profil bas [PV Kazuo]

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Ézéchiel R. Darknut
Ézéchiel R. Darknut
Lun 4 Aoû - 20:02
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Crainte


R
egarde toi, prostré sur ton lit, capuche sur le visage, serrant avec force ton épée entre tes bras.

A peine avais-tu payer ta semaine dans cet hôtel sordide pour y faire le mort, tu étais monté dans ta chambre, avais tiré les rideau, rangé tes provision dans le frigo bancale et t'étais réfugié sous tes draps.
L'idée d'être recherché ne te plaisait guère, tu ne comprenais pas. Tu n'avais fait que ce qu'on t'avait toujours appris, tu avais purifié ce monde d'une vermine, pourquoi devrait-on t'en vouloir ? Qu'avais-tu fait de mal ? Élevé sous des préceptes que peu acceptent, aux yeux des autres tu étais un déviant, un fou, un fanatique. Mais pour toi, tu ne faisais que ce que tu jugeais être « bien ».
Les premiers jours tu n'osais sortir, préférant rester cloîtré, effrayé par le monde extérieur. Tu étais resté enfermé dans ton temple pendant dix longues années et à peine le nez sortie, le monde te voulait du mal. Tu avais voulu découvrir par toi-même si ce qu'on te disait était vrai. Oui, les hommes étaient pourris, méchants et devaient être brûlé, purifié, finir en cendres pour former l'engrais permettant l'émergence de l'utopie. De temps en temps tu allumais la télévision, voir si on parlait encore de toi, te décrivant comme un assassin, un pyromane fou, les journalistes aimaient tellement en rajouter. Repenser à ce jour-là te faisait repenser à Kenshiro, ruminant la rage de ne pas avoir enfoncé ta lame plus loin dans son œil gauche. Mais l'épée sacrée en avait décidé autrement, et tu n'allais pas contre la volonté profonde de ton maître.
Le reste des informations ne faisaient qu’appuyer tes pensées envers les êtres humains : guerres, ruines, soumissions... ils t’écœuraient.

Le troisième jour, avec hésitation et pour te changer les idées, tu avais libéré Épona de sa pokéball. Immédiatement elle s'était cambrée à ta vu, manquant de faire tomber le mobilier et s'était réfugiée dans un coin de la pièce. Elle avait peur de toi, à croire que tout le monde te craignait.
Le jour suivant tu la libéras devant ce qui te restait de fruit, elle s'affola moins, mais craintive, refusa encore ton présent. Tu continuas, jour après jour ton manège pour apprivoiser, jusqu'à ce qu'elle finisse au moins par accepter ton présent. Au fils de tes efforts elle se laissa approcher, tu finis par passer ta main sur son museau et à la fin de la semaine, elle s'était pris l'habitude de regarder les informations avec toi, le corps allongé à côté du lit, sa tête tes genoux pendant que tu la caressais. C'était créature douce, agréable à avoir près de soi en raison de sa douce chaleur, le contraire de la brume glacial, mais quand bien même affectueuse, de Bellum. Le temps perdu à te faire oublier du monde, tu t'en étais servie pour gagner la confiance de la jument.

Après une semaine et demie, lorsque tu n'entendis plus parler de toi, tu daignas sortir de ton trou. Tu rangeas le peu d'affaire que tu avais, descendis les escaliers et payas ta dernière nuit en ce lieu. Puis tu sortis, avec une petite appréhension. Mais dans l'activité de la journée, tu n'existais pas aux yeux des autres. Certains te regardaient, sans un mot avant de continuer leur chemin. Étais-ce ta tenue qui attirait leur regard ou te reconnaissaient-ils ? Les moines, on en croisait dans les rues, ce n'était pas quelque chose de nouveau. Tu passas ta main derrière ton dos pour toucher le fourreau d'Onox que tu avais soigneusement caché sous tes vêtements puis te mis en marche.
Tu arrivas devant un petit parc où tu décidas de t'arrêter pour manger l'onigiri que tu avais acheté sur le chemin. Assis sur un banc, tu regardais autour de toi. Un lac où des poissons sautaient de temps à autre, des enfants qui jouaient, une mère et sa poussette. Tous étaient calmes, pas comme ce qu'on t'avais montré à la télévision. Tu étais un peu perdu, fallait pas y penser.
Tu sortis la pokéball d'Épona et la libéras pour qu'elle aille se dégourdir les pattes. Depuis une semaine elle n'avait pu courir et elle ne se fit pas prier, heureuse de pouvoir se donner dans ce parc devant les yeux émerveillé des gamins présent. Tu la laissas libre un moment, faire ce qu'elle voulait le temps de manger. Tu sortis ton repas et mordis dedans. Un truc frais après avoir mangé que des conserves froides, c'était un petit bonheur.

Kawada Kazuo
Kawada Kazuo
Mar 5 Aoû - 23:45
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Pause au parc
06.07.2020 - Talma


Large bâillement.

Pfoua, qu'est-ce que je peux être fatigué moi ! Il faut dire que, ma nuit avait été courte. Moi qui pensait passer une journée de plus près de la rivière pour m'entraîner, j'avais plutôt décidé de retourner à Talma pour me prendre une bonne douche chez moi et, quand même laisser se reposer mes Pokemon, même si ces derniers n'avaient eu aucun mal à battre le séduisant jeune homme avec qui j'ai passé la soirée d'hier. Hmmm … Rien que d'y penser, cela me donne de nouveau envie de le revoir mais, non. Je ne voyais deux fois le même homme en si peu de temps, voir même pas du tout. Aucune envie qu'il ne s'attache à moi. Après ils sont là, comme des sangsues, à toujours vouloir vous voir, vous avoir que pour eux … Non, ce n'est pas moi mais, pas moi du tout ! J'aime ma liberté ! Pouvoir faire ce que je veux quand je veux ! Aller voir n'importe qui sans avoir à me justifier ! Cela doit être pour ça que j'ai tant envie de quitter la maison, je n'en peux plus d'avoir mère sur mon dos. Elle veut que je reprenne les rênes de la famille Kawada mais, je n'en ai pas la moindre envie ! Avoir des responsabilités, voir tous ces lèches bottes vous coller, devoir faire ceci et cela … Non, c'est mort de chez mort, jamais je ne pourrais supporter une vie pareil, déjà que les réunions sont plus que casses couilles alors, diriger …

Enfin, pour le moment, je préfère me la couler douce, me pavaner d'un endroit à un autre en faisant ce que je souhaite quand je souhaite. Bref, la liberté ! J'avais vraiment hâte de mettre de la distance entre ma mère et moi ! Mais, avant cela, je dois attendre que ma sœur aille mieux. Hors de question que je quitte Talma tant qu'elle se trouvera dans cet hôpital ou, qu'elle n'aura pas le droit de sortir comme bon lui semble. Il faut bien que je la soutienne, c'est ma petite sœur après tout ! Je ne vais pas l'abandonner ainsi ! Je l'ai fait une fois en laissant ce bâtard l'amener avec lui, pas deux ! Puis, je lui ai promis de rester tant qu'elle n'ira pas mieux et, je comptais bien m'y tenir.

Profitant de cette belle journée de repos, je décide de me balader un peu dans la ville que je connais depuis ma plus tendre enfance. Je connaissais tous les moindres recoin de Talma, même les plus glauques, il faut dire, j'en ai fais des conneries dans cette ville, ces ruelles sombres, ces bâtiments désinfectés et abandonnés. Bah … Tout ceci est du passé, maintenant, j'ai besoin de voir ailleurs mais, seul. Me promenant donc, Kuroi trottinant auprès de moi d'un air joyeux et, Tsubasa planant au-dessus de ma tête. Sur mon bras droit, se trouvait le gant de fauconnier. L'éducateur a dit que je devais prendre l'habitude de le mettre, afin que l’aiglon s'y sente à l'aise et, surtout, qu'il fallait que je libère régulièrement le rapace pour qu'il ne devienne pas incontrôlable à force de le laisser enfermer. Dans un sens, je pouvais comprendre cela. Un jour libre comme l'air et, le lendemain, enfermé dans une petite sphère à devenir le jouet d'un être humain … Ouais, je ne pouvais lui retirer cette liberté et, c'est probablement pour cela que j'ai toujours tendance à avoir Kuroi en liberté depuis que je l'ai. Bon, je le fais entrer dans sa sphère quand il commence à être trop collant, casse pied ou qu'il est complètement exténué. Bref, le strict nécessaire. Tant qu'ils n'étaient pas gênant, cela ne me dérangeait pas, même si je ne pouvais pas avoir Tsubasa en liberté de partout comme le renardeau.

Atteignant le parc, l'aigle s'éloigna de moi pour aller se percher dans un arbre, tandis que Kuroi alla gambader joyeusement, allant découvrir ce qu'il se trouvait ici, s'amusant avec des gosses. Bon bah au moins, eux ils sont occupés, j'aurais la paix. Me posant sur un banc, les jambes croisés l'une sur l'autre, plaçant mon casque sur les oreilles en déposant mon gant sur mes genoux, je profite de ce moment de répits à l'ombre. Mon dieu que cela pouvait faire du bien parfois de rester à ne rien faire ! Moi qui pensait en tout cas être tranquille un moment. Quelque chose vint gratter ma jambe avec empressement et, en ouvrant les yeux en grognant, je me retrouve nez à nez avec un Pokemon à la crinière flamboyante et … Hey ! Putain Kuroi ! Voilà que cet idiote me saute d'un seul coup sur les genoux ! Il veut me faire flipper ou quoi ? Baissant mon casque, je plante mon regard sur mon sombre renard.

« Quoi ? Tu t'es trouvé un copain, et alors ? »

Sa queue remué joyeusement tandis qu'il émettait de petits couinements, visiblement fier de me montrer son nouvel ami. Non mais sérieux … Il finit par descendre de mes genoux et se mit à courir entre les pattes de l'équidé avec de petits jappements d'amusement. Quel gamin celui-là … Et, à qui il est ce Pokemon ? L'équidé et le renardeau se dirigèrent ensuite vers une personne à tête blanche en train de manger. Immédiatement, Kuroi fut intéressé et posa ses pattes sur les jambes de l'inconnu. Mais quel con ! Je me redresse pour le rejoindre.

« Hoy Kuroi, qu'est ce que tu fous ? Désolé pour le comportement de mon Pokemon. »

J'attrape le renard par la peau du cou, le laissant couiner, les oreilles en arrière, la queue entre les jambes.

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Dernière édition par Kawada Kazuo le Mar 2 Sep - 15:32, édité 1 fois
Ézéchiel R. Darknut
Ézéchiel R. Darknut
Lun 25 Aoû - 1:25
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Mise en garde


L
es Feuilles mortes, aux mille couleurs, tourbillonnaient sur l'herbe asséchée par le soleil de juillet. Prisent d'une dernière envolée, plus vivantes que leurs consœurs scellées à leur arbre, elles se mouvaient dans une dernière danse, dans un dernier souffle pour finalement se déposer sur le lac cristallin qui te faisait face. Un enfant jouait avec un bateau de papier, le faisant avancer à l'aide d'un bâton. Peu de choses pouvaient les amuser à cet âge, un morceau de journal devenait un bateau, un avion, une voiture, un bout de bois une épée, un caillou une balle, un projectile pouvant filer à la vitesse du son. Hylia, venu au bord des eaux pour boire était intrigué par ce jouet de fortune, le suivant en marchant sur la rive, émettant un bruit régulier avec ses sabots sur le sol entre boue et rocaille. Puis tu la perdis de vu, passant derrière quelques arbres, emportée par la curiosité de ces nouveaux lieux s'offrant à elle. Qu'importe, elle reviendra, tu n'allais pas jouer les geôliers à la suivre partout, et puis Stalblind dormait profondément, à moitié sur le dossier du banc, à moitié sur toi. Sa patte avait bien guéri, il commençait à se déplacer tout seul mais sans trop en faire, revenant vers toi pour se reposer sur ta personne. Les douleurs de sa blessure l'avaient longtemps empêché de bien dormir, tu ne souhaitais donc pas le réveiller.
Hylia revint, sautillant comme un cabri, une bête étrange lui courant entre les pattes, ignorant le danger de ses sabots, elle n'avait pas perdu de temps pour se trouver un ami. Elle vint vers toi, hennissant de joie, passa derrière le banc pour te donner un coup de tête affectif tendit que la boule de poils te sauta sur les genoux en remuant frénétiquement sa queue touffue. Amusé tu le caressas, reconnaissant le zorua qu'il était. Il gronda de plaisir et tu lui cédas un bout de ton repas qu'il s'empressa d'avaler comme un petit glouton. Puis il s'enfuit, suivit de ton ponyta. Qu'elle s'amuse le temps que tu restes là. Tu te demandais à qui appartenait ce pokémon trop peu farouche pour être sauvage, mais cette question ne te resta pas longtemps en tête puisque les deux pokémons revinrent accompagnés d'un jeune homme.
Il était moyennement grand, cheveux d'or aux yeux rubis, une attitude nonchalante, un regard ennuyé par la vie.

C'était bien ta veine, tu n'aimais pas parler aux étrangers à la secte, ne sachant pas ce qu'ils allaient advenir d'eux sous la décision de Sir Darknut. Pile ou face se jouait la vie d'une personne croisant ton chemin, cela dépendant de ta relique, jugeant chaque personne. Fidèle, potentiellement utile ou hérétique, si ce garçon te parlait, il se plaçait sans le savoir une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Tu n'aimais donc pas les rencontres, surtout les agréables, t'attacher c'était risquer de perdre. Ne t'approches pas jeune homme, par tant qu'Onox dormait, inapte à donner sa décision. Ne lui parle pas, de peur de regretter. Tu avalas la dernière bouchée de ton onigiri, fixant le garçon qui venait à toi comme une source de problèmes. Problème métaphysique en plus de savoir ce qu'il voulait. En raison de ton statut vis-à-vis de la loi tu te méfiais aussi bien des pensées du monorpale que celle des autres. Non ce n'était qu'un gamin, de ce côté-là, tu ne devrais rien craindre. Tu restais quand même sur tes gardes.
Tu sursautas légèrement quand tu sentis un poids atterrir sur tes genoux : le renard, toujours aussi joyeux, était revenu. Mais cette fois il n'y resta pas bien longtemps, le blondinet se jetant sur lui pour le retirer et le prendre dans ses bras avec un air entre affolement et contrariété. Il se recula de toi, plaçant les distances de bienséance face à l'inconnu que tu étais avant de gronder son pokémon. Hylia s'était arrêté de danser joyeusement, sentant ton malaise elle se plaça derrière toi, regardant la scène.
─ Désolé pour le comportement de mon pokémon, dit le jeune homme.
Tu ne répondis pas tout de suite, cherchant tes mots pour qu'ils ne commencent pas une conversation.
─ Ce n'est pas grave, répondis-tu avec une voix monocorde et un air pas du tout attrayant.
Épona souhaitait repartir jouer, mais tu l'en empêchas en passant ta main sur son encolure, non tu retournes pas jouer avec ce renard, tu le laisses partir, pensas-tu.
Mais se fut trop tard, tu sentis l'auras d'Onox s’éveiller dans ton dos, curieux, il s'extirpa de son fourreau, ouvrant son œil unique sur le jeune homme et le zorua. Il te regarda, voilà que le pion décidait à sa place, il semblait contrarié mais ne dit rien. Cela te stressa plus qu'autre chose.
Fuis pauvre fou, ou choisis bien tes mots, tu es jugé en ce moment même.


Kawada Kazuo
Kawada Kazuo
Ven 5 Sep - 1:17
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C'est quoi ce truc ?
06.07.2020 - Talma


Ce Pokemon ne savait vraiment pas se tenir … Toujours en train de n'en faire qu'à sa tête, en train de me poser des problèmes, de me coller … Bref, une plaie quand il s'y met mais, je n'ai guère d'autres choix que de faire avec, sinon mère risquait d'en être blessé … Je m'excuse auprès de ce type au look bizarre mais, ce type me répond de façon peu attrayant, voir même pas du tout. En fait j'avais plus l'impression de le faire chier qu'autre chose et, il ne chercha même pas à dire quoique ce soit. Je le dérange ? Probablement mais, ce n'est point une raison pour répondre comme ça oh !

Reposant Kuroi au sol , grommelant intérieurement, je comptais partir mais, un mouvement attira mon attention. Dans le dos de ce type, quelque chose était en train de se mouvoir. Dépassant de derrière son épaule, un unique œil rouge sanglant se posa sur moi. Qu'est-ce que c'était que cela ? Un couinement se fit entendre à mes pieds et, je sentis quelque chose se cacher entre mes jambes. Nullement besoin de baisser la tête pour voir de qui il s'agissait, c'était Kuroi qui était effrayé et, visiblement par cette chose qui se trouve derrière le dos de ce type … Je voulu attraper mon PokeDex, voir s'il s'agissait là d'un Pokemon mais, je n'osais même pas bouger de peur que cette créature ne disparaisse. Peu à peu, je pus identifier la silhouette de cette chose … A le voir ici, on dirait une épée … Mais … Depuis quand les épées sont-elles vivante ?! Pourquoi est-ce que je sentais un certain malaise en regardant cette arme doté de vie ? Je n'en ai pas la moindre idée …

« Hoy, y'a un … truc qui dépasse de derrière ton épaule. C'est à toi ? En tout cas, elle est bizarre cette épée, j'en ai jamais vu de pareil. T'es un type étrange toi. »

Oui, je ne portais pas de gant, je disais simplement ce que j'avais envie de dire et, ce type était vraiment plus que bizarre ! Son accoutrement, cette épée, son ton … Bref, il doit pas être du coin celui-là, du moins il n'en a pas l'air.

Kuroi en avait profité pour grimper sur le banc, posant ses deux petites pattes sombre sur le dossier pour mieux observer la chose ci présente. Le bout de son museau gigotant en humant en direction de l'arme tranchante, je finis par entendre un glapissement qui se rapprochait de plus en plus de nous. Levant la tête, je pus constater qu'il s'agissait là de Tsubasa en train de voler en rond au-dessus de nos têtes. Que faisait-il ? Avait-il repéré quelque chose ? Son regard perçant était posé sur quelque chose ou, quelqu'un mais, j'ignorais quoi, qui, il était bien trop haut pour que je puisse suivre son regard.

« Mais ils ont quoi à tous agir bizarrement aujourd'hui ! »

Ralais-je, la mâchoire serré en observant mon rapace dessiner ses cercles dans les airs en glapissant de temps à autre … Mon attention se repose sur mon interlocuteur par la suite.

« Au fait, t'es pas d'ici toi, non ? 'Fin j'dis ça mais, c'est à cause de tes fringues, ils sont bizarre ... »

Je sais ce que vous vous dites … C'est mal de critiquer ou juger les apparences mais, là sérieux … Puis j'avoue que sa froideur me donne envie de le pousser dans ses trancher. Pourquoi ? Parce que je m'ennuie, parce que j'ai envie de me divertir un peu. Quand on enchaîne entraînement sur entraînement, ça ne fait jamais de mal d'emmerder le premier venu ...

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Ézéchiel R. Darknut
Dim 7 Sep - 0:15
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Voices & Blackout



F
ou, fou, fou, casse-toi, fuit, pourquoi tu restes ? Pourquoi il te parle ? Pourquoi vous tournez autour de toi ? Ignorant...
Regarde-le, il est comme un petit lapin restant figé devant les phares d'une voiture, sans savoir qu'il allait se faire écraser. Vexé par tes paroles, curieux envers l’épée de Damoclès. Tu la sentais frôler ton dos de sa lame glacée, glissant le long de son fourreau, froissant son ruban outremer, vieux et déchiré. La relique s'avança vers le garçon, scrutant ses yeux sans aucune gêne, tournant autour de lui de son regard inquisiteur. Il ne te dit rien, ne sachant pas quoi décider de cet individu pour l'instant, cet individu assez courageux pour discuter avec un homme qui venait de le rembarrer avec aigreur, ou assez bête. Il sentait tout de même les pensées de son serviteur, son envie que cette enfant parte, s'éloigne de lui, quelque chose n'allait pas. Mais l'adolescent ne semblait guère vouloir en rester là, il continua à parler, à trop parler. Ne faisant pas attention à son renardeau craintif. L'incapacité des humains à ressentir les choses les mettait souvent dans l'embarras. Mais l'épée ne fit rien, attendant de voir ce qui allait se passer, jouant les spectateurs malgré les risques.

« Étrange. »

Ta main trembla sous ta toge, tu seras le banc sans te demander quoi, entre les planches ou tes ongles s'enfonçant dedans aller céder en premier. Les légers tremblements de ton épaule réveillèrent Stalblind, aidé aussi par cette aura que tu commençais à dégager alors que tu fixais, au travers de tes mèches blanches le garçon qui te parlait sans respect, te tutoyant comme si vous vous connaissiez. Cette aura qui faisait que maintenant, le zigzaton aux yeux mauves boitait, l'obligeant à sautiller sur trois pattes pour rejoindre le zorua, feulant sur lui à titre préventif pour l'obliger à s'éloigner.
Combien de jours sans craquer ? Une semaine ? Non plus, beaucoup plus. Tu étais comme un drogué en manque. Avoue-le, ici ce n'est pas Onox le plus dangereux, non, loin de là. Tes pensées concernant Onox n'étaient là que pour te rassurer. Lui au contraire, c'est l'ange, celui qui fait en sorte que tout se passe bien, celui qui trie tes...

« victimes. »

Tu es faible, incapable de gérer tes pulsions, alors tu évitais les gens, les esquivait, regardait devant toi, loin, si loin, ou le sol. Tu évitais leurs regards de peur de lâcher prise à ton passager noir. Tu as fait de ton mieux, mais voilà qu'un agneau reste planté devant un loup affamé.

« Tu as fait de ton mieux... »
« Étrange. »

« … Mais ce n'est pas suffisant. »
« Bizarre. »

« Craques. »
« Écoutes le... »
« Il se moque de toi ! »
« Comme "lui" le faisait avant. »
« Pourquoi ne dis-tu rien ? Faible. »
« Bouge ! »
« Il te juge ? Pauvre merde. »

« Zach... »
« Tu te relâches. »
« Tu nous as montré mieux. »

« Zach... »
« Pourquoi restes-t-il là ? »
« Qu'est-ce qu'il te veut ? »
« Craques ! »

« Pourquoi il ne part pas !!? »
« Casse-toi ! »
« Casse-toi ! »

« Casse-toi ! »

« ZACHARIE LACHES-LE !! »


Tu ouvris les yeux, ou du moins retrouvas les esprits suite aux hurlements d'Onox. Le garçon se trouvait devant toi, ou plutôt dessous, son cou frêle entre tes mains. Tu l'étranglais. Pris de surprise, les yeux tremblant de surpris et de panique, tu le lâchas immédiatement, te jetant en arrière, te cognant contre le banc. Mais tu ne ressentis pas la douleur, du moins par tout de suite, préférant regarder autour de toi. On t'avait vu ? Il y a avait presque personne ou trop loin, mais tu doutais. Tu te recroquevillas, fixant le corps allongé du garçon sur lequel tu t'étais jeté.

Onox se rapprocha de l'adolescent, tournant autour pour l'examiner, il respirait, toussait, il était éveillé. Aucune séquelle semblait visible, l'agression fut très courte, quelques secondes mais elle avait eu lieu. Il se rapprocha pour l'aider à se relever en passant son ruban d'arrière son dos. Il aida au moins à se mettre assis. Puis il passa devant lui et commença à écrire quelques choses dans le sol, effaçant au fur et à mesure qu'il écrivait des phrases.

« Excuse-le. Sait pas ce qu'il fait. Voulait pas faire mal. Voulait te faire partir avec ton sec. »



HRP : Si la fin te dérange, j'en ai une alternative, donc tu me dis.


Kawada Kazuo
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Ven 12 Sep - 1:08
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C'est quoi ton problème ?!
06.07.2020 - Talma


Ce type est bizarre … Vraiment bizarre … Il est là, sans être là, ne répond pas. Quel ingrat … Moi qui daigne lui parler en plus de cela car il était tout seul dans son coin, j'aurais mieux fait de me casser directement après avoir récupérer mon Pokemon, quel idiot je fais ! Enfin, je me demande bien ce que peut être cette chose derrière lui mais, comme ce type refuse de me répondre, je ne peux que tenter de trouver la réponse moi même, enfin …

J'ignore ce qu'il s'est passé exactement, tout ceci a été bien trop rapide pour moi. Kuroi n'avait guère eu le temps de réagir, quant à Tsubasa, il s'était davantage affolé dans les airs, glapissant d'un air furieux sans pour autant oser se rapprocher de moi et de celui qui venait de sauter littéralement sur moi, ses mains s'approchant dangereusement de ma gorge pour la serrer. Je sens une douleur, je grimace. Pourquoi n'arrivais-je pas à me séparer de lui ? La surprise probablement ? Pourquoi ce type avait-il agit ainsi ?! Soudainement ?! Malade, il est complètement malade ! Kuroi grogne à mes côtés, les oreilles rabattus, la queue entre les jambes, il tremble, il ne sait quoi faire. M'aider ? Fuir ? Il ne comprenait rien à cette scène et, de toute manière, je doute qu'il réussirait à faire quoique ce soit. Ce type, il avait une sacré force !

Je commence à avoir du mal à respiré, les dents serré, un œil fermé, l'autre planté sur ce type qui semblait prit d'une soudaine folie où, lui même n'était pas conscient. Mes mains serrant ses poignets, je tente désespérément de le faire lâcher prise. Je le sens que, peu à peu, il cède mais, ce n'est pas suffisant. Ce n'est plus la force d'un homme là, mais d'une bête !

Soudainement, la pression se calma. Peu à peu, j'ouvre les yeux. Je vois flou, la lumière m'aveugle, je n'arrive plus à savoir où je me trouve. Toussant lorsque les mains de ce type me lâcha pour de bon, je porte ma main gauche à mon cou tout en me redressant lentement. Toussant, me massant la gorge, j'essaye de reprendre mes esprits. Mon regard se pose tant bien que mal sur ce type mais, ce fut plutôt l'étrange épée. Au début, j'eus un mouvement de recul lorsqu'il s'approcha de moi, puis, voyant qu'il souhaitait m'aider, le laisser faire. Je me redresse, Kuroi se rapprochant lentement de moi, toujours apeuré, couinant. Il se frotte timidement à ma jambe afin de voir si j'allais bien. Je ne lui offris aucune caresse, je n'avais guère le courage de me baisser pour le caresser, ma tête tournant un peu. Le regard posé sur l'étrange créature, celle-ci semblait écrire quelque chose au sol, je me penche légèrement pour pouvoir mieux lire. Ainsi, il savait écrire notre langue ? Cette épée était de plus en plus étrange …

Il voulait pas me faire du mal ? Il ne sait pas ce qu'il fait ? Il se fiche de moi là ?! Enfin … Il est vrai que, au vu de la réaction de ce type actuellement, il ne savait pas du tout où il en était. Je pose mon regard sur ce type, grommelant, j'ai bien envie de lui coller mon poing dans la figure, histoire qu'il retombe complètement sur terre.

Une fois ma respiration reprise correctement, je m'avance vers ce type, lui lançant un regard noir.

« Je sais pas ce qui t'a prit d'un seul coup mais, oses reposer un seul doigt sur moi, et je t'assure que tu passeras un sale quart d'heure. On ne s'en prend pas à un membre d'une famille fondatrice, met toi ça dans le crâne ! »

Oui, je profite parfois de mon statut de gosse de famille fondateur, même si je crache royalement dessus mais, si ça peut m'empêcher ce genre d'incident alors, autant en profiter ! Enfin pour le coup, c'est plus une protection qu'autre chose puis, sait-il au moins qui nous sommes ? Est-il seulement de Alcea ? Pas la moindre idée, sa vie ne m'intéresse guère. Je finis par reposer mon attention sur l'objet animé.

« J'imagine qui c'est grâce à toi que ce type m'a lâché ? Merci … Euh … Ouais merci. »

Je cherchais comment le nommer mais, ne sachant pas du tout de quoi il s'agissait, il valait mieux que je me taise plutôt que je le vexe et me met dans une sale situation. Ma gorge était encore douloureuse et, chaque fois que je posais mon regard sur ce type, je n'avais qu'une seule envie, l’emplâtrer pour me venger. Il ne faut pas … Non … Ne te rabaisse pas à cela … Attend … Depuis quand j'ai bonne conscience moi ? Je souris, m'approche un peu plus de ce type et, l'empoigne par ses vêtements pour le faire se redresser un peu avant que mon poing ne finisse par rencontrer son visage avec violence.

« Tiens, ça c'est pour ce qui vient de se passer ! »

Finis-je par lui cracher dessus en lui relâchant. Kuroi ne cessait de me coller désormais et, je finis par lever les yeux lorsque je sentis des battements d'ailes se rapprocher. Tsubasa fit alors face à l'épée animé, l'observant tout en se posant au sol, la tête penchant d'un côté puis un autre.

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Ézéchiel R. Darknut
Ézéchiel R. Darknut
Jeu 18 Sep - 1:51
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Voices & Blackout



I
l a fallu que tu craques, que tu cèdes à ta démence, que tu t'attaques à la première personne qui s'approche trop près de toi, personne qui a pris le risque de te critiquer. Perdre le contrôle, tu détestais ça, ne pas gérer la situation. Tu te relèves, douleurs à l'arrière de la tête, là où tu t'es cognée, puis tu te rassois sur le banc pendant qu'Onox s'occupe de ta victime ratée dont tu n'en avais rien à faire, ne cherchant même pas à savoir si elle allait bien. Tu prenais le temps de rassembler tes esprits, les voix avaient disparu mais il entendant encore l'hallucination de murmure. L'idée de te soigner, tu l'avais toujours refusé, hors de question de devenir un légume, de plus Onox t'avait promis de le gérer. Mais aujourd'hui, il s'y était pris un peu trop tard, occuper à s'intéresser à ce garçon dont les traits lui disaient quelque chose. Il était rare qu'il défende les gens que tu agressais, il avait quoi de si particulier .

Le garçon se redressa, haletant, reprenant son souffle et calmant son cœur qui avait cru voir la faucheuse. Puis il s'avança vers toi, le regard noir, remplit de confiance comme s'il avait oublié que tu avais essayé de le tuer. Toute personne censée se serrait tirée sans demander son reste mais lui non, il semblait hargneux.
─ Je sais pas ce qui t'a pris d'un seul coup, s'exclama-t-il. Mais, oses reposer un seul doigt sur moi, et je t'assure que tu passeras un sale quart d'heure. On ne s'en prend pas à un membre d'une famille fondatrice, met toi ça dans le crâne !
Tu relevas la tête vers le garçon, affichant fièrement son rang comme une menace. Ton cœur se serra en même temps que tes yeux s'arrondir et tu sentait une boule de regret au fond de la gorge. Tendu tu te mis à rire devant la situation insolite, un rire de regret de l'avoir épargné.
Les familles fondatrices, les piliers de la région d'Alcea, ceux qui gouvernent. Briser ces piliers et c'est le chaos, la chute de la région au plus grand plaisir de tes convictions. Et tu d'en épargner un.
─ Ne tente même pas de recommencer ! Hurla Onox de sa voix grave.
Le cri résonna dans ta tête qui commençait à être fatigué de ce brouhaha et devant ta tête étonna il t'expliqua ;
─ Ce garçon a raison, est le fils Kawada. Je savais bien que sa tête me disait quelque chose, il est connu pour être l'héritier de sa famille.
L'âme humaine qui habitait l'épée avait tendance à toujours s'informer pour savoir quoi faire, à défaut de toi qui vivais au jour le jour en écoutant ses ordres. Tu comprenais pas ce que voulait le monorpale.
─ Si c'est l'héritier pourquoi tu me laisses pas le tuer ? Ils n'ont qu'un fils non ? S'il meurt c'est une des familles fondatrices qui s’effondrent !
─ C'est justement parce que c'est l'héritier qu'il ne faut pas le tuer. Regarde-le, jeune, impulsif... autant en profiter pour qu'il soit de notre côté.
─ Ah ! Parce que tu crois qu'après l'avoir étranglé on va faire copain copain ?
─ Non c'est pour ça que tu vas essayer de rattraper ta con...


Il n'eut pas le temps de finir sa phrase quand tu reculas suite au choc que tu reçus. Une droite de la part de la tête blonde qui mit fin à ta conversation avec Onox, terminer par un geste peu ragoutant de sa part. Tu t’essuyas le visage d'un revers de la manche.
─ Pour être impulsif, tu l'es..., ricanas-tu. En plus d'être un idiot.
Tu le regardas, soutenant son regard de noble comme tu avais toujours eu l'habitude de faire avec ton ancien jeune maître. Lui en mettre une, tu avais envie de le faire, mais l’œil insistant de l'épée t'en dissuada.
─ Alors comme ça tu es un des gosses des fondateurs . Dis-tu comme si ça te faisais ni chaud ni froid. Hinhin, ça doit être une habitude chez le noble de se cacher derrière le rang. Ils pensent que ça les protège, qu'ils sont intouchables, invincibles, que sais-je encore . Puis un jour il se retrouve devant une personne qui n'en a rien à faire de leur statut et ils se rendent compte, trop tard, qu'ils ne sont que des hommes.
Tu te levas, te mettant plus haut que ce garçon se croyant protégé par ce qu'il était – en même temps en vu de ta taille tu ne pouvais faire autrement - effaçant le rictus que tu affichais auparavant.
─ Je te foutrais la paix, car Sir Darknut, en a décidé ainsi. Et si j'ai un conseil à te donner, évite de dire qui tu es comme ça, car un jour tu tomberas sur une personne qui justement, veux te faire la peau et tu te sentiras vraiment con de t'être servis sur un plateau d'argent.
Tu avais donné le nom d'Onox pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas été sauvé par n'importe qui. La famille Darknut était très vieille puisque Onox était mort quelques années après la première guerre et la fondation de la secte. Il n'avait pas fait partie des premiers colons, donc sa descendance n'avait pu faire partie des familles fondatrices, mais elle en restait pas moins importance. Quand bien même le dernier Darknut était un vieil homme sans descendance, au plus grand dam de l'épée.
Ton regard te radoucit à mesure que tu te calmais, retrouvant ton état normal.
─ Enfin bon, tu m'amuses, c'est bien la première fois que quelqu'un me tient tête.


Kawada Kazuo
Kawada Kazuo
Jeu 25 Sep - 13:04
Famille Kawada

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Dégage tu me saoules !
06.07.2020 - Talma

Pourquoi est-ce qu'il ricane ? Qu'est-ce qu'il y avait de drôle là dedans ? Impulsif ? Il en rajoute ? Mes sourcils se froncent tout en le fixant. Ce type commence sévèrement à m'irriter. Ma mâchoire se serre lorsqu'il me traite d'idiot, me retenant de ne pas lui en coller une nouvelle. Il continua, crachant limite sur la noblesse mais, qu'est-ce que j'en avais à faire dans le fond ? Je crachais également dessus et j'avais bien des raisons de le faire. Me cacher derrière mon nom était certes, idiot mais, de quoi se mêlait-il ? Mes sourcils se froncèrent davantage, mes poings se serrant, il m'énerve, il m'énerve …

Il finit de parler, enfin, il ferme son clapé, du moins, je l'avais espéré, voilà qu'il se redresse, me dominant largement de plusieurs têtes. Putain le con, il est grand, méga grand même ! Qu'importe, la taille ne veut rien dire, on peut être grand mais, aussi fin qu'une brindille sans le moindre petit muscle bon, ça n'avait pas l'air d'être son cas, pas du tout même. Devoir lever la tête pour le regarder commençant à m'agacer sérieusement, tout comme sa simple présence. Qui était ce type ? A agresser la première personne venu et la prendre de haut. Tu parles des nobles, mais t'as pas l'air mieux qu'eux mon gars …

Il se remit à parler, il me foutrait la paix car un certain Sir Darknut l'avait décidé. C'est qui lui ? Ça me dit un truc mais j'en suis pas sûr. Bah pour le moment, je m'en contre fou à vrai dire, de toute manière, la suite de son monologue était bien trop agaçant pour continuer de penser à où j'ai entendu ce nom. Un conseil ? Je n'en avais guère besoin, surtout venant d'un type pareil puis, pourquoi on voudrait me faire la peau ? Que je sache, on a aucun ennemi et, je ne suis pas à la tête de la famille alors, pourquoi serais-je pris pour cible ? Enfin, pour le moment je ne le suis pas et, je ne le serais Ô grand jamais ! Ma mère peut toujours s'asseoir là-dessus, je n'en veux pas de ce maudit héritage qui est plus une plaie qu'autre chose ! Alors que je bouillonnais encore, lui, ce type, se radouci et, comme si de rien n'était, se mit à sortir de façon tout à fait normal que je l'amuse … Il est sérieux là ? Il se paye vraiment ma tête. Tseuh …

Lâchant un gros soupir, je finis par croiser les bras sur mon torse en détournant un instant mon regard. A quoi bon continuer à parler avec ce type ? Non, même, à quoi bon répondre à ses monologues inutiles ? Je n'en avais que faire de son avis et, c'était franchement pas le moment pour que ça finisse en bagarre car, je risquerais bien de passer un sale quart d'heure auprès de mère et, ça serait bien pire, croyez-moi.

« C'est que les autres ne devaient rien avoir dans le pantalon ! »

Avais-je lancé en réponse au fait que c'est la première fois qu'on lui tienne tête. Et il est heureux juste pour ça . Vraiment pas net ce type ! Je crois qu'il vaut mieux que je le laisse là, ça ne vaut pas la peine de perdre du temps avec un pareil type puis, Kuroi ne cesse de me coller, tremblant, paniqué, je finis par lâcher un soupire en l'attrapant d'un bras.

« Aller on se casse. Tsubasa, bouges toi ! »

J'avais désormais le dos tourner à l'autre type, l'ignorant complètement désormais. Mon regard se posa sur mon aiglon, qui faisait toujours face à l'arme animé, visiblement trop intrigué par celui-ci. Je fis un léger hochement de tête vers l'épée d'ailleurs, afin de la remercier une dernière fois, avant que, d'un glapissement, Tsubasa reprit son envole pour me suivre. Vite que je mette de la distance entre ce type et moi … J'espère ne pas avoir à le recroiser un jour ...

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Ézéchiel R. Darknut
Ézéchiel R. Darknut
Mer 22 Oct - 22:38
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Mister Tête à claques



D
ésagréable, c'était le mot qui te vint à l'esprit pour décrire l'individu qui te faisait face. Voir tête à claques ou encore suicidaire. Il ne semblait n'avoir aucun instinct de survie, restant face à celui qui avait tenté de l'étrangler sans raison apparente, faisant preuve de beaucoup d’insolence. Courage ou folie, tu ne savais pas, tu regrettais seulement de ne pas avoir fini ton acte, de plus en plus que le temps passé. Mais l'épée sacrée avait parlé et tu n'avais plus qu'à serrer les dents.
Rien dans le pantalon ? Pas vraiment, juste que les gens qui le connaissaient, savaient pour ses sautes d'humeur, n'oseraient jamais le provoquer et que ceux qui le faisaient repartaient souvent les pieds devant, sauf ceux sauvés par le monorpale, mais ces derniers repartaient rapidement, ne demandant pas leur reste.

Agaçant mais pas causant, sans doute que tu parlais trop, fin bon il ne devait pas se plaindre, tu ne lui avais pas fait ton monologue sur ta religion. En même temps tu voulais pas d'un gars comme ça dans la secte alors l'idée de le recruter t'avait même pas effleuré l'esprit malgré l'envie d'Onox que ce soit le cas. Parfois tu comprenais pas ton maître mais bon, tu faisais ce qu'il disait, plus ou moins.
Le garçon finit par partir, tu ne savais pas son nom, ni son prénom, et t'en avais rien à braire. Sans un en revoir, fallait pas rêver, et il était certain que le blondinet ne voulait pas te revoir, jamais même. Il s'arrêta quelques instants pour récupérer son aiglon un peu trop curieux qui scrutait la claymore du regard et remercia Onox. Ce dernier resta figeait, puis secoua ses rubans pour le saluer. De ton côté tu rappelas Hylia, la remerciant ironiquement pour cette rencontre et partis du parc, légèrement de mauvaise humeur en direction de la rivière.


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