tournois, premier round. - Talma (route 14)

Kenshîro n'était pas réellement adepte du culte d'Arceus. En désespoir de cause, il fallait l'avouer, le borgne s'était parfois tourné vers cette divinité de lumière depuis qu'il avait rompu tout contact avec le démon du chaos vers lequel son éducation l'avait toujours poussé. Ce qui n'en faisait pas un bon croyant pour autant. Mieux valait croire en soi qu'en les bienfaits d'un être absent dont on ne connaissait pas les véritables intentions. Les religions avaient la fâcheuse habitude de faire miroiter tout un tas d'idéaux trompeurs. Et pour l'avoir appris à ses dépends, le dresseur n'était pas prêt de se laisser à nouveau embrigader.

Mais quelle importance pour ce tournoi après tout ? Qu'il soit en hommage à Arceus ne dérangeait absolument pas le borgne. Tout ce qui lui importait, c'était de se mettre en avant lors des combats, d'offrir de la popularité à son équipe afin de faire connaître son Centre de Dressage. Il n'avait plus que ça aujourd'hui, et c'était tout ce qui comptait. Le Centre devait fonctionner. Il devait lui rapporter les fonds nécessaires à subvenir aux besoins de Duncan et tous ses autres Pokémon. S'il ne parvenait pas au moins en final du tournoi du Roi Dieu, tout cela n'aurait servi à rien.

Talma était agréable en cette saison. la chaleur avait poussé sa trop forte population à se rabattre vers les plages, et même si l’événement religieux avait amené en ville de nombreux badauds, la foule concentrée à l'endroit de la fête permettait de profiter sereinement du reste de la ville.
Ils avaient passé les éliminatoires sans trop de problèmes, c'est pourquoi Duncan et lui s'était permis un moment de répit quelques heures avant leur premier vrai match. Le rongeur avait l'esprit tranquille, parfaitement à l'aise dans ce genre d'événement. Toute sa vie durant il avait été préparé à participer à toutes sortes de tournois. Étrangement, Kenshîro paraissait s'adonner plus volontiers à ce genre de choses depuis qu'il avait été... "libéré" de ses autres devoirs. Mais le Raichu ne voulait pas penser à tout cela maintenant.
Le tournois s'annonçait sous les meilleurs hospices. Aussi le retour à la réalité fut-il plus violent et amer qu'ils ne l'auraient cru...

Lorsque Kenshîro reçu le tableau des match, le matin même de son premier affrontement, son cœur manqua un battement. Son visage se durcit, raidi par une mâchoire serrée, et son œil unique reprit une lueur inquiétante que Duncan ne connaissait que trop bien. Le rongeur fut atterré de découvrir les visages des autres participants : Kitai, la jeune femme à qui son dresseur avait confié l'une de ses filles, serait présente. Le borgne n'avait plus voulu entendre parler d'elle depuis que la demoiselle avait rompu leurs fiançailles, quelques mois plus tôt, alors qu'il se tenait au bord du gouffre près duquel il chancelait parfois encore. Le rongeur avait trouvé son dresseur injuste, mais comment aurait-il pu ne pas être de son côté dans cette période si difficile ?
Bien plus terrible encore, le visage du géant albinos figurait parmi les participants. Et il serait leur premier adversaire.

Duncan porta une patte à ses dents, secouant la tête en essayant de chasser l'angoisse qui était brusquement montée en lui. Ça ne pouvait pas se passer comme ça ! Pas maintenant ! Voilà des mois que son dresseur avait sombré dans l'opium et la dépression, et seule son équipe parvenait encore à le maintenir à flots. Grâce à l’imminence du tournoi, le Raichu avait fait promettre à Kenshîro qu'il ne toucherait plus à son horrible fumoir, et cela depuis plus de trois semaines. Comment pourrait-il encore l'en empêcher après cela ?
Et que se passerait-il s'ils perdaient dès le premier match, face à Ezechiel ?

"Je... ne comprends pas..." bégaya le garçon entre ses dents. "Ce sont des disciples de Giratina... Comment peuvent-ils... se montrer ici ?"

Duncan releva aussitôt ses grands yeux fauves sur le jeune homme. Il ne comptait tout de même pas les dénoncer ? À cette idée, le rongeur fut parcouru d'un frisson. Il ne savait pas vraiment ce qui attendrait Kitai et l'albinos si le borgne faisait ce choix, mais il savait que les conséquences seraient graves. Très graves.
D'un geste hésitant, le Raichu tâcha de réconforter le borgne comme il le faisait tout le temps, s'accrochant timidement à sa veste dans l'espoir de lui insuffler un soupçon de tempérance. Mais Kenshîro n'était que rarement réceptif désormais, et il parut ne pas se rendre compte de la présence de son starter. Son œil ambré perdu sur la liste des participants semblait aussi morne et sans vie qu'à l'accoutumé, et il fallut de longues secondes avant qu'il se décide à ranger lentement son holokit dans sa poche.

La matinée était déjà bien avancée, et le match aurait lieu en début d'après-midi. Kenshîro ne prit même pas la peine de libérer son équipe dans un parc pour la nourrir avant le combat. Il n'avait pas faim, et ne se sentait pas le courage de s'occuper de ses Pokémon.
Duncan savait qu'il devait le secouer, tenter de lui faire reprendre conscience de ce qui était important. Ce tournoi ne l'était pas réellement. Ils pouvaient très bien abandonner dès maintenant et fuir le face à face désastreux qui s'annonçait.
Le rongeur avait mis un moment à comprendre le changement brutal qui avait mis fin aux ambitions de son dresseur. La perte de son titre, de ses biens et de sa famille était déjà une chose fort compliquée à assimiler. Mais la plus grosse difficulté - ce qui avait, semblait-il, porté le coup de grâce au borgne lorsqu'il l'avait appris - c'était l'idée qu'Ezechiel se soit soudain vu octroyer titres et richesses à son tour, comme si leurs deux situations avaient été inversées. Saeko, l'effroyable cousine de Kenshîro, s'était empressée de prévenir ce dernier dès qu'elle avait été mise au courant de cette situation. L'ancien maître devant lequel le borgne hésitait tellement à aller se présenter en ayant tout perdu avait retrouvé et officialisé son lien avec son fils. Fils qui n'était autre que cet ennemi mortel qu'ils avaient traqué autrefois.

Duncan s'assit sur le banc, près de son dresseur. Ce dernier, sans toutefois porter des guenilles, ne faisait plus aussi attention qu'avant à son accoutrement. Ou plutôt faisait-il attention de minimiser le prix de tout ce qu'il portait. Affublé ainsi d'une simple veste sombre sur chemise et pantalon aux teintes aussi mornes, chaussures de marche et sac en bandoulière, le jeune homme ressemblait plus que jamais aux dresseurs déambulant à travers toute la région qu'il méprisait auparavant.
Après avoir longuement réfléchi, le Raichu jugea que ce qu'il avait de mieux à faire était d'encourager Kenshîro à avancer, à faire exactement ce qu'ils avaient prévu. S'il devait payer les pots cassés par la suite, alors il le ferait, avec le soutien de leur compagnons, il en était certain. Même Côtelette était beaucoup plus calme et docile à présent - quand il n'entrait pas dans une colère noire à la vue de la passivité qui prenait parfois leur dresseur.

Ainsi, le duo se rendit à l'heure prévue sur le lieu du tournoi.

La foule était nombreuse et bruyante. Kenshîro avait eu le temps de cogiter un peu, et même s'il n'avait pas trouvé de réelle réponse à la façon dont il devait agir, il avait pour le moins choisi d'agir. Comme d'habitude, la présence de son starter y avait été pour beaucoup, et le dresseur remercia Arceus d'avoir toujours ce fidèle ami près de lui.
Il se présenta sur le terrain, un sourire à peine visible pointait au bord de ses lèvres, fixe et inexpressif comme celui d'une statue. Son œil de faucon fatigué était plus froid et distant que jamais. Aujourd'hui, il ferait office de simple figurant. Ses combattants seraient sur le devant de la scène, et c'était eux que les gens étaient venus voir. Il comptait sur Côtelette et Duncan pour faire de leur mieux, peu importe jusqu'où ils iraient. Et lui, pendant ce temps, il attendrait simplement de pouvoir quitter à la hâte cet endroit maudit pour retourner se terrer dans son Centre.

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Kenshîro ne pensait pas pouvoir se sentir plus mal en cet instant. Mais c'était sans compter sur Côtelette.
Attrapant la pokéball du gros cochon, le borgne pesa le pour et le contre en observant celui qui lui faisait face. Le visage d'Ezechiel lui paraissait aussi fermé que le sien. Quoi, pas d'insultes ? Pas de menaces cette fois-ci ? songea-t-il avec lassitude. Tant mieux, il lui serait moins difficile de faire semblant.
L'arbitre siffla le début du combat, et le dresseur envoya la sphère contenant son Roitiflam le plus revêche. Il regretta aussitôt son geste. L'épée maudite d'Ezechiel s'était avancée comme un simple combattant face à eux, mais ce fut la silhouette en furie de son propre compagnon qui glaça le sang du nobliau déchu, tétanisant ses muscles dans un rictus effaré.

Côtelette n'attendit pas le moindre mot de la part de son dresseur, ne lui laissa pas le temps d'élever la voix. Le monstre apparut dans un rugissement de colère assourdissant, accompagnant l'explosion de flammes qui l'entoura. Cela faisait trop longtemps qu'il se contenait, qu'il ne supportait plus la passivité de son dresseur sans pour autant pouvoir secouer cet humain trop fragile. On faisait appel à lui pour un combat ? Alors il allait se défouler.

A peine eut-il aperçu l'épée spectrale qui se dressait devant lui que le cochon laissait exploser sa rage. Fonçant vers elle comme un char au galop, il stoppa brusquement à quelques pas de sa lame pour envoyer son pied marteler le sol violemment, déclenchant un séisme heureusement contenu dans la zone de combat.
Face à lui, l'Exagide vacilla, mais ne fut pas mise au sol. Kenshîro était incapable de percevoir l'expression du spectre de là où il était, mais ce dernier contre-attaqua d'une attaque aérienne qui renvoya Côtelette s'écraser non loin de lui. Une balafre peu profonde fendait le torse du cochon qui s'était évanoui sous la puissance du coup.

Oubliant son masque impassible, le jeune homme lança un regard terrifié à son rongeur qui le fixait en retour. Duncan sentit son cœur rater un battement en apercevant la détresse de son dresseur. Montrant les dents, le Raichu se détourna aussitôt, et s'avança sur le terrain en fixant l'épée avec colère. Côtelette était un imbécile, mais il avait bien entamé l'endurance de son ennemi.
Un instant, il se souvint de leur dernier face à face. L'épée lui semblait alors tellement intouchable... Mais ce n'était plus le cas à présent. Il s'était entraîné pour protéger son dresseur et son équipe. Il ne perdrait pas cette fois-ci. Il montrerait à Kenshîro qu'il n'avait rien à craindre à ses côtés. Rien à craindre de ses ennemis. Rien à craindre de la secte. Rien à craindre de cet Ezechiel.

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Il ne fallut pas bien longtemps à Duncan pour comprendre que la petite bougie envoyée sur le terrain n'était qu'un sacrifice. Le spectre l'avait d'ailleurs compris lui aussi, et s'avança donc face à lui en se gonflant, déployant ses flammes autour de sa silhouette minuscule pour se donner une allure plus impressionnante.
Pendant ce temps, l'épée était revenue auprès du prêtre, l'un de ses rubans s'enroulant autour du bras de ce dernier. Le Raichu fronça le museau en les observant, puis jeta un coup d’œil à son dresseur. Ce dernier était livide, son œil torve planté sur son adversaire. Mais il dut sentir néanmoins le regard de son compagnon, car il le lui rendit bientôt. Duncan en fut rassuré, car le jeune homme sembla alors reprendre un peu d'énergie.
Frappant son poing dans le creux de sa patte, le rongeur encouragea son dresseur à le diriger. Après tout, ils n'étaient ici que pour ça : faire connaître le Centre, rien de plus.

Kenshîro soupira et hocha discrètement la tête. Il jeta un coup d’œil à la Funécire, et fit un geste à peine perceptible de la main. Le Raichu dressa les oreilles, et se retourna vers son adversaire. Il attendit que la créature de Feu fasse mine d'approcher pour bondir sur elle en chargeant son corps d'électricité. L'énergie se dirigea vers l'éclair qui ornait sa queue, et le rongeur envoya l'adversaire au tapis d'un coup de fouet brutal.

Le round fut terminé en un instant une fois encore, mais le plus dur restait à venir. L'épée semblait avoir repris toutes ses forces. Kenshîro fut parcouru d'un frisson et serra les dents en observant le manège d'Ezechiel, se forçant à ne pas céder à cette envie terrible de crier à tout le monde que le prêtre n'était qu'un intrus, un de ces fous de la secte du chaos. Il peinait à se convaincre que cela ne servirait à rien. Inspirant profondément, il fit un nouveau geste en direction de Duncan. Ce dernier fut surpris - presque autant que son dresseur par son propre choix à vrai dire - mais il hocha la tête et se tourna une fois de plus vers l'épée.

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Duncan n'avait rien d'un tank, pour parler en termes de dressage. Il était vif, puissant, mais sa défense laissait clairement à désirer. Kenshîro le savait, tout comme son rongeur. Mais ils savaient tous deux aussi que s'ils voulaient venir à bout de l'épée, de simples attaques ne suffiraient pas. Onox finirait par les avoir à l’usure. Ils se devaient donc d'employer les grands moyens, les techniques les plus puissantes que le Raichu connaissait. Et ces techniques avaient un prix.
Voilà pourquoi Duncan suivit le raisonnement silencieux de son maître et se mit en position de défense lorsque l'épée maudite s'abattit sur lui. Serrant les dents, bloquant tous ses muscles, le rongeur tenta d'ignorer la douleur qui l'assaillit lorsque la lame le frappa, marquant son pelage d'une traînée à l'aura dorée. La technique que venait d'utiliser l'épée n'était à coup sûr pas une attaque de débutant. Pas de celles qu'on utilisait à pleine puissance dans un combat bien rangé.
Tombé au sol, le rongeur se releva néanmoins rapidement, se remettant en position de garde tandis que, derrière lui, Kenshîro administrait une potion revigorante à Côtelette. Ils avaient besoin de lui pour donner le coup de grâce, Duncan n'avait aucun mal à l'accepter. Pour ce premier combat, ils ne s'étaient pas préparés à devoir faire de tels choix, mais qu'importe à présent. Le Raichu n'avait plus peur de l'épée, et il devait être prêt à affronter n'importe quoi.

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Il avait choisi de jouer sur la défense. Une stratégie qu'il n'avait jamais adoptée. Ni lors de ses tournois de sabre, ni dans sa vie de tous les jours. Kenshîro ne connaissait que la manière offensive. Aussi, lorsqu'il s'était trouvé dos au mur quelques mois plus tôt, il n'avait pas su comment réagir. Et c'est pourquoi il avait alors tout perdu. Et aujourd'hui encore, l'histoire recommençait.
Duncan s'était préparé, avait concentré toutes ses forces pour porter un coup, un seul, à l'épée. Mais il n'y parvint même pas. Onox l'acheva avant qu'il ait le temps de bouger. Le dresseur n'avait même pas compris l'action, toujours perdu au milieu d'un torrent de pensées contradictoires qui lui vrillaient le cerveau : "il faut gagner, pas le choix !", "je veux partir d'ici !", "le Centre est tout ce qu'il nous reste !", "on ne peut pas battre Ezechiel !", "rester !", "partir !".

Remis sur pattes, Côtelette fulminait en observant l'épée dressée au-dessus du corps du rongeur. Elle l'avait pris en traître tout à l'heure, mais ça n'allait pas se passer ainsi ! Il avait droit à sa revanche !
Il fit un pas en avant, bien décidé à retourner à l'assaut pour gagner ce fichu combat. Mais le Roitiflam fut obligé de s'arrêter lorsque le bras de son dresseur se leva devant lui, barrant la route de l'imposante créature.
Lentement, le borgne leva son autre main, légèrement tremblante, sans quitter à présent de son œil unique l'adversaire aux cheveux blanc posté à l'autre bout du terrain. Plus aucune trace d'orgueil ne planait sur son regard ; cette fois, il avait réellement tout perdu, et Ezechiel avait gagné. Il s'apprêtait à déclarer forfait lorsque la voix du géant résonna autour d'eux.

"Déclare forfait, Kenshîro. Je ne souhaite pas mettre tes compagnons plus à mal."

Précisément ce qu'il allait faire... Mais même cela, l'albinos avait décidé de ne pas le lui laisser. Ce serait une victoire écrasante pour lui, et le borgne ne serait que celui qui acceptait de se soumettre. Ce qu'il fit après quelques secondes d'hésitation.

"J-j'abandonne..." bégaya-t-il juste assez fort pour que l'arbitre l'entende.

Puis, sans attendre que ce dernier annonce sa défaite, il courut vers Duncan qui était tombé, inanimé, au milieu du terrain. Tâchant de ne pas regarder de trop près la balafre que la lame spectrale lui avait laissée lors de l'attaque précédente, il ramassa le corps de son compagnon. Ses gestes lui parurent lointains, comme s'il était déconnecté de lui-même. Il devait faire soigner le rongeur. La blessure ne paraissait pas vraiment profonde, mais il devait partir d'ici. Jamais il n'aurait du venir. Il aurait du savoir qu'il ne pourrait faire face qu'à l'humiliation et la désillusion.
Il avait présumé de tout en venant s'inscrire à ce tournoi. Il avait cru ses entraînements efficaces, son équipe robuste, et ses capacités d'accéder au moins à la finale existantes. Mais il n'avait même pas réussi à passer le premier round. Et Duncan avait été frappé par cette épée maudite, la même qui avait donné le premier coup, celui qui avait déclenché tout ça. Il fallait se rendre à l'évidence ; quoi qu'il fasse à présent de sa vie, il n'était pas destiné à la victoire, sous aucune de ses formes. Il n'était qu'un perdant. Il n'était plus rien.

Côtelette fixa en silence le borgne qui s'était redressé en portant le Raichu et revenait à présent vers lui. À cet instant, il ne savait pas s'il ressentait de la colère ou même de la haine envers son dresseur, car ce dernier lui avait même volé toute sa velléité. Il l'avait empêché de combattre alors que le combat était tout ce qui l'avait toujours porté, depuis leur rencontre. Comment avait-il osé ?!
Mais la victoire de leur adversaire était annoncée maintenant. Il n'y avait plus rien à faire. Alors le Roitiflam attendit simplement que son dresseur arrive à son niveau, puis il lui emboîta le pas pour quitter le terrain, non sans lancer un dernier regard haineux à l'épée et son compagnon albinos.