quel moment l'humanité s'est-il perdu dans les tréfonds de leur égoïsme ? Transformant leur monde est un vaste désert près à accueillir des créature tordues et dénuée âme. Des guerres sans but, seulement celui de créer un nouveau lieu où chaque homme pourra y voir leur être consumé. Nouveau Tartare en éclosion, attendant les créatures fantasmagoriques qui viendront leur ouvrir la voie vers un nouveau paradis. Seul les illuminées vers cette main qui se tend pour les tirer de ce monde en putréfaction, ou les piliers qui le surplombe des enfers se brisent à chaque yeux qui se ferment. Refusant l'obscurantisme qui protège de la folie.
Tu fais partie de ceux qui ont ouvert les yeux, acceptant la vision macabres du monde où tu vis et cherchant à sauver ces pauvres pêcheurs aveugles, par la parole ou le sacrifice. Tu es assis, en tailleurs, tes mains faisant rouler les billes de ton chapelet et tu énonces dans un vent de murmure ces paroles sacrées, effrayantes mais rassurante, ces textes parcourant ton corps fanatique comme une barrière contre l'ignorance. Tu es calme, reflet alternée des eaux tumultueuse te faisant face, liquide de vie cristalline volant en nuage brumeux en s'écrasant sur les pierres moussue, où la glaise a peine à rester, où la vie s'échappe à chaque fracas. Ton glaive, ami et ennemi, est planté face à toi, tout aussi recueilli comme une flèche dressée vers les dieux, un intermédiaire portant tes mots jusqu'aux dieux sombres.

Dans tes prières tu repenses à ces quelques jours hors de ton lieu sacré, ce regard que tu porte sur ce monde corrompu que tu découvres. L'incompréhension de l'homme devant tes actes, leurs agissement dans l'ombre des lieux sordides, leurs paroles supérieures face aux autres créatures. Tu avais ris des misères honteuses qu'avait du subir ton partenaire mais, dans ton état d'adoration tu te questionnas, en avais tu le droit, de rire d'une créature que t'étais supérieure ? Non, tu t'étais rabaissé à cette humanité dirigeante,  rabaissant tes partenaires en de simple "pokémons" que l'homme se sentait obligé de contrôler pour se sentir supérieur. Tu avais honte, demandant pardon à tes divinités, te prosternant avec adoration face à la croix qui te faisait face.
Puis tu te relevas, ouvrant des yeux éblouie par la lumière sombre des terres en attente de renouveau. Face à la beauté trompeuse de la nature fangeuse, cachant sa gangrènes sous ses feuillages dansantes, sons poisons dans ses torrents, sa haines dans ces animaux silencieux.

ais dans ce monde en agonie, rien n'est parfait, pas même la nature d'où sont issus les hommes. L'imparfait est un charme que peu acceptent, tout doit suivre une certaine logique, une certaine beauté en accord avec les principes que l'on t'a appris. Ce qui en sort doit être purifié, brûlé pour disparaître et qu'il ne reste plus l'image parfaite du monde utopique dont on t'a fait rêver, dont t'a fait rêver le Messager.
Et c'est cet être hideux et inutile qui gêna ta prière, cet être que la nature a accepté par pitié mais que le grand dragon aurait tôt fait d'exterminer. Quoique, chaque chose à sa place en ce bas monde, et pour celle-ci, c'était de servir de nourriture aux plus forts. Mais cette chose était-elle mangeable ? Tu la regardais d'un œil critique : son poil rêche, emmêlé en boucles informes, ses yeux vitreux et bête, ses dents inégales, émoussées, ses pattes palmées, agrippées à ce rocher entre deux eaux. Il ne t'avait pas remarqué, tu restais immobile comme une statue de chair, comme un tableau hanté suivant les gens du regard. Mangeable. On mangeait bien du rat, alors pourquoi pas ce rongeur. La faim commençait à te tenailler les entrailles, tu n'avais rien à perdre. À part, sans doute, tomber malade.

Il te faisait dos. Tu te levas, doucement, faisant glisser ta coule le long de ton corps dans un bruit froissé. Les perles de ton chapelet s'entrechoquèrent dans un bruit cristallin, l'oreille de l'animal s'anima, mais il ne se retourna pas. Figé quelques secondes, tu repris ton ascension, caressant le pommeau de ta fidèle planté dans le sol.
Tu ne bougeais plus, tel le fauve à l’affût, trouvant le bon moment. Il fallait être rapide, déloger l'épée sans un bruit et frapper en même temps. Tu ne connaissais pas le temps de réaction de cette créature, ni sa vitesse, il fallait mettre toutes les chances de ton côté.
Tu pris une grande inspiration, bloquas ta respiration.

1... 2... 3 !


→ Envoie de Monorpale au combat.
→ Attaque charge sur le Bidoof.

Monorpale ♂ ♦ Niveau :: 07 → 0.5/3 ♦ Bonheur :: 55/100 ♦ Objet :: Translateur ♦ Pv :: 23 ♦ Att. :: 47 (40+07) ♦ Def. :: 60 (50+10) ♦ Att. spé. :: 17 ♦ Def. spé :: 25 (18+07) ♦ Vit. :: 14

Taillade Charge Dse-Lames

a pauvre créature n'eut même pas le temps de se retourner et comprendre ce qu'il lui arrivait, que sa tête roulait déjà sur le sol. Rapide, efficace et précis, tu réussis à l'avoir en un coup, lui évitant bien des souffrances. Tu t'approchas du corps inerte, posa ta main sur sa fourrure et fit un signe religieux tout en murmurant quelques mots de remerciement. Puis tu soulevas le keunotor et poussas sa tête détachée dans le fleuve, puisse-t-elle nourrir d'autres pokémons. Tu retournas ensuite à ton campement pour le préparer.
Tu commenças par raviver les flammes que tu avais déjà allumées puis, retirant ta bure pour ne pas la salir, tu dépeças la bête et la vidas avant de la faire cuire à la broche. Tu ne t'occupas pas de la nourriture de tes pokémons, étant donné que tu es le seul carnivore de ton groupe. Tu avais libéré Hylia pour qu'elle broute l'herbe tendre du bord de l'eau, Stalblind avait mangé les quelques baies que tu avais ramassées sur ton chemin et en cherchait d'autres et les deux fantômes n'avaient guère besoin de se nourrir comme les vivants.

La viande de keunotor est mangeable, quelque peu dure. Tu préféras tout de même la volaille. Avec tu avalas les baies que Thief n'avait pas dévorées puis tu t'affalas contre un arbre, t'allumant une cigarette et regardant le ciel dans un moment de repos. En effet, aujourd'hui tu comptais t’entraîner, cela faisait une bonne semaine que tu t'étais pas exercé à manier Onox et tu l'avais ressentis en attaquant le keunotor, il fallait se reprendre. D'autant que tes nouveaux compagnons devaient garder la forme, exception à Stalblind qui ne foutait rien à part manger et sauter dans tous les sens. Ton but était de vaincre les champions à la gloire des Dieux sombres, mais pour l'instant tu savais que ton niveau n'était pas suffisant.

Une heure passée, le temps que le soleil de plomb plonge plus bas dans le ciel, tu décidas de commencer l’entraînement. Tu rangeas tes affaires et fis une prière envers les créatures que tu allais sacrifier, décidant de ne pas retenir les coups de tes pokémon pour une meilleure performance puis partie de ta zone de camp en longeant la rivière.


→ Demande de pokémon sauvage.
→ Lancé dé shiney de la semaine.

ic, tac, plic, ploc, font les gouttes du ruisseau ! L'eau bleu, blanc, rouge ! Flip, flap font les chairs qui tombent, cric-crac font les os qui se brisent.
Tu t'amuses, tu danses avec Onox dans tes mouvements d'épéiste meurtrier. Mais comment épargner des vies avec une lame si tranchante ? Ce n'est pas drôle et puis tu n'as pas envie de faire cet effort, elles aiment quand tu les écoutes. Oh que vois-tu ? Un autre, un de ces hideux pokémons, si inutile ! Il faut faire des sacrifices pour devenir plus fort, oui, oui.

─ Tu crois que les Dieux veulent la mort des keunotors . Sifflas-tu de bonne humeur.
« Je ne pense pas, ça sert au minimum à nourrir les autres espèces... et à entraîner les dresseurs. S'ils existaient pas on taperait sur quoi, dis-moi ? »
─ Ah ouai... Bon bah on refait un remake de massacre à la tronçonneuse .
« Ahah ! Tu veux que je fasse le bruit aussi . Rêves pas. »
─ Dommage...
« Tu as bientôt fini . »
─ Elles veulent encore jouer et moi aussi.
« Tu ne devrais pas les écouter tout le temps. »
─ Elles disent que tu les frustres alors laisse nous nous amuser pour une fois ! Puis ce ne sont que des pokémons.
« Et à force de trop les écouter tu vas encore tenter d'étrangler quelqu'un en publ... »
─ Oh ! Regarde un autre !

Tu changes de sujets, tu sais que ce n'est pas bien de toujours les écouter, mais si tu ne le fais pas elles deviennent insupportables et ça te rend fou. Autant les satisfaites qu'elles se taisent, un court moment mais un moment quand même, de répit, où tu pourras être toi-même. Alors le petit keunotor, il sera ta dernière victime de la journée, pour satisfaire les voix divines qui obstruent tes pensées ?


→ Envoie de Monorpale au combat.
→ Attaque charge sur le Bidoof.

Sir Onox Darknut

Monorpale ♂ ♦ Niveau :: 07 → 1.5/3 ♦ Bonheur :: 70/100 ♦ Objet :: Translateur ♦ Pv :: 23 ♦ Att. :: 47 (40+07) ♦ Def. :: 60 (50+10) ♦ Att. spé. :: 17 ♦ Def. spé :: 25 (18+07) ♦ Vit. :: 14

Taillade Charge Danse-Lames

ilence, doux silence traversant tes pensées, elles s'étaient tu à la suite de tes dons, de tes cadeaux, de tes sacrifices. Joie, tu souris, soulagée de ne plus les entendre, encore penché sur le corps de ta petite victime. Elles s'étaient contenté de ces faibles créatures, parfois elles demandaient plus, parfois elles demandaient des choses plus grandes, plus dur à leur offrir. Tu retiras Onox du sol, satisfait de ce repas et l'essuyas du revers de ta toge avant de le rengainer.
Ces voix dons ou malédictions de Darkrai, t'accompagnent, te guide et restent avec toi jusqu'au plus profond de tes cauchemars. Non, avec le messager qui te hante depuis l'âge de raison, le rêve tu ne connais pas, les songes crépusculaires ne sont que routine, tu en es devenu presque insensible au point que cela se répercutait sur toi. On pouvait te menacer, tout pouvoir être contre toi, mais là où tout homme se serait replié sur eux-mêmes, toi tu restais insensible, insensible à cette peur qui te suivait. Seuls les voix te faisaient peur, mais elles étaient aussi là pour te rassurer, tu n'as jamais seul, non, jamais.

Tu regardas autour de toi, le carnage que déjà la nature nettoyée, les vents emportaient les odeurs, les eaux masquaient les tâches et les animaux dévoraient les restent. Dans la mort, rien n'était perdu, la mort permettait la vie, ou la renaissance. C'était ce qu'on t'avait toujours appris, et c'était pour cela que ce monde mourant devait s'achever, que le Dieu sombre devait le détruire et qu'il fallait donc le libérer. Mais tu en étais encore loin, tout comme ta secte, il fallait que tu deviennes plus fort.
Mais ce n'était pas ici que tu le deviendrais, les pokémons étaient faibles. Tu attrapas ton sac, tu avais beaucoup de choses à faire avant de prouver ta force et accomplir ton but. Et la première chose que tu devais faire, était de te fondre dans la masse.


→ Fin du topic.