n arbre, un arbre, une route, un buisson, un arbre... les choses défilées devant tes yeux alors que tu semblais immobile. Tu n'aimais pas vraiment ça, restant assis à l'arrière du taxi, regardant autour de toi d'un œil intrigué. Des voitures tu en avais vu, des belles, brillante et chère, garée dans leur petite maison de bois ou de pierres à Domurailles, mais monté dedans, jamais, les nobles ne laissaient pas monter les gens comme toi dans leur petit bébé. Vous avanciez vite, plus vite qu'à pied c'est certain, d'autant que tu aurais réussi à te perdre et ce même en suivant la route. Tu aurais été attiré par quelque chose, ou ton esprit aurait décidé d'un autre chemin et tu te serais retrouvé en plein milieu de la forêt, ne sachant que faire. Cela dit, tu te serais sans doute moins embêté qu'ici, assis à ne rien faire à part regarder le paysage.
─ Et sinon vous venez d'où comme ça ?
Tu sursautas légèrement quand le chauffeur t'adressa la parole, t'y attendant pas. Mais répondis calmement.
─ De loin.
Il n'en rajouta pas plus, sentant au timbre de ta voix que tu n'étais pas du genre à discuter. Non tu n'avais pas envie, les humains t'irritaient, surtout ceux qui parlaient pour ne rien dire. Tu n'avais rien à dire à cet homme donc toutes discussions seraient irrémédiablement futiles.

L'homme alluma la radio, un titre des Pink Floyd passait, tu aimais bien se groupe donc tu répondis non quand l'homme te demanda si la musique te dérangeait. La musique accompagnait le paysage, le rendait plus amusant, distrayant. Tu souris à l'écoute des parles, torturée, fou, un génie ; le temps semblait passer plus vite. Mais comme toute bonne, il y avait une fin, et la chanson s'arrêta pour laisser place à de la pub, exécrable, agacent, comme si avoir le dentifrice de telle marque était indispensable. Puis les informations, il était vingt heures après tout. Ils parlèrent de diverses choses, de vol, d'agression, d'un incendie à Domuraille, des témoins ayant aperçu un albinos accompagné d'un monorpale...
Rien ne brisa le silence qui régnait dans la voiture, en dehors du malaise presque palpable. Tu regardas dans le rétroviseur pour voir la réaction du chauffeur, vos regards se croisèrent, il baissa immédiatement le sien sur la route. Bien sûr, il avait compris. « Tu aurais dû être plus discret, siffla Onox. « Je ne vois pas pourquoi je devrais être discret en répondant aux désirs de nos Dieux. » « Tu n'es plus au temple Ézéchiel, si tu veux pouvoir disperser la volonté de Giratina il faut être plus vigilant, les gens ne le vénèrent pas tous comme nous. » « Alors ces gens méritent la mort. » « Ils sont trop nombreux pour que tu te permets cela, ils mourront lors de la résurrection du monde. » « Alors on fait quoi . On le tue . » « Non, se serait jouer au petit poucet, il faut trouver autre chose. » « Je sais ce qu'il faut faire. »

Tu te déplaças derrière le chauffeur, conduisant toujours, puis te penchas, posant tes mains sur ses épaules. Il sursauta, montrant des velléités de tourner la tête vers toi.
─ Regardez la route, un accident serait fâcheux, dis-tu d'une voix entre sèche et douce.
Il tremblait, tu le sentais sous tes doigts, t'avais envie de ricaner mais tu te retenais.
─ Vous... vous êtes le pyromane ? Vous allez me tuer? Demanda le chauffeur d'une voix tremblante.
─ Ahah ! Non ! Non je ne vais pas vous tuer voyons, je ne sais pas conduire...
Étrangement, votre humour ne le fit pas rire. Qu'importe. Ce n'était pas le but, et il aurait été bien fou de rire. Tu voulais juste lui demander quelque chose.
─ Je voudrais que vous vous arrêtiez à trente minutes à pied de Talma, à la sortie de la forêt.
Il se mit à trembler de plus en plus, pensant sans doute que tu avais menti quand tu avais dit que tu le laisserais en vie, que tu allais le laisser sans vie dans la forêt, dans un trou à se faire bouffer par des aspicots.
─ Restez calme, mon ami m'a demandé de vous laisser la vie sauve alors vous l'aurez, je n'ai qu'une parole.
Tu desserras ton étreinte, retombant sur le dossier du siège arrière, il restait encore une heure de route. Une heure dans la tension et l'angoisse. Pas pour toi, tu étais calme, tu avais une idée derrière la tête pour te sortir de là, une idée qui permettra à cet homme de continuer sa vie. Quoique, il ait été sans doute mieux qu'il l'a quitte vu ce que tu lui réservais. Tu faisais rouler la stèle de Bellum dans tes mains. Un large sourire vint fendre ton visage.

Le taxi finit par s'arrêter, le chauffeur ne dit rien, attendant. Tu fouillas dans ton sac pour sortir ton porte-monnaie.
─ Bon, je vous dois combien ?
L'homme se détendit un peu, ça y est . Il comprenait que tu étais sincère .
─ 600 P$...
Silence, tu te tournas vers Onox, avec un air quémandeur.
─ Mais mais tu es sûr qu'il ne faut pas le tuer celui-là?
« Non ! Quitte à être recherché, que ce ne soit pas que pour un péquenaud, donne les sous et fait par chier ! »
Tu donnas donc l'argent et en te penchant, tu arrachas les clés du compteur.
─ Que faites-vous ! Hurla l'homme paniqué.
─ Voyons, ce n'est pas parce que j'ai dit que je vous laissais la vie sauve que je vais vous laisser partir. Vous en savez trop...
─ Qu'allez-vous me faire !?
L'homme tenta de sortir mais Onox se dégaina et bloqua la porte en se sortant par la fenêtre et se plaçant devant elle.
─ Simplement vous effacez la mémoire... Bellum ?
Le spectre sortit de sa pierre et se jetta sur l'homme, l'entourant de sa brume. Il cria, tu ignorais ce que pouvait lui faire le pokémon maudit, mais il devait le traumatiser assez pour que sa conscience enterre définitivement les événements passés. Tu rajoutas quand même :
─ Ne le tues pas, s'il te plaît.
Après quelques cris d'effroi il finit par s'évanouir. Tu sortis de la voiture calmement, et vérifias son pool, vivant. Tu avais déjà fait ça sur d'autres disciples pour t'amuser, pourquoi ça ne marcherait pas cette fois-ci ? Tu remis les clés sur le contact, replaça l'homme droit devant son volant, le couchant dessus. Normalement il devait se réveiller sans aucun souvenir, sain d'esprit, c'était aléatoire. Il était temps te préparer pour rentrer dans Talma.
Tu rengainas Sir Darknut dans son fourreau, tu retiras ta toge, plaça le monorpale dans ton dos et remis les vêtements. L'épée était ainsi cachée. Tu défis quelques bandages recouvrant ton corps pour couvrir une partie de ton visage et mis le chapeau de pluie qui pendait toujours dans ton dos sur la tête.

Vingt minutes, ce fut le temps que tu mis pour arriver à la capitale. Beaucoup de mondes entrait et sortait de la ville, tu n'eus donc pas trop de mal à y pénétrer. Pas de murs, pas de contrôle, c'était l'opposé de Domurailles, tu ressentais une certaine liberté. Tu décidas d'aller dans les bas quartiers, là où on t'emmerderait pas à cause de l'avis de recherche. Tu allas soigner l'épona en premier avec tes autres compagnons, puis achetas plusieurs vivres et entras dans un hôtel plutôt craignons on doit dire, mais qui avait sans aucun doute l'habitude de croiser des gens bizarres. Tu pris une chambre, décidant d'y rester un certain moment, le temps que l'affaire se tasse.
C'est sept jours plus tard que tu t'étais décidé à sortir de ton trou, la raison était le manque de nourriture mais aussi libérer un peu l'équidé qui avait commencé à s'habituer à toi. Lors de ton escapade tu rencontras un jeune garçon avec un Zorua, mais ce fut la seule personne que tu rencontras. Après ça tu refis le mort jusqu'à aujourd'hui, le huit juillet deux mille quatorze.

Tu sortis. Tu avais viré tes bandages et ton chapeau, il faisait trop chaud pour supporter tout ça et tu avais marre de te terrer pour des conneries. Tu faisais un peu la gueule, l'homme à l'accueil, habitué de te voir et n'ayant plus aucune crainte envers toi te demandas ce qui allait par quand tu payas ta chambre pour une journée de plus. Tu répondis pas, ou le rembarra, il ne chercha pas à savoir plus.
En réalité tu avais faits un pari avec Onox et avais perdu. Le pari ? Qu'importe, des bêtises, mais le gage était que tu fasses un stage d’entraînement vu sur une brochure la veille. Connerie, connerie, pensas-tu. Mais tu y allas quand même à ce stage...



→ Soin de mes pokémons au Center.
→ Debut du stage gratuit pour Monorpale et Spiritomb.

orsque la femme à l'accueil te vit arriver, elle ne put cacher un petit regard étonné. À croire qu'elle voyait un prêtre entre pour la première fois dans l'établissement ; à moins que ce soit vraiment le cas. Ou sinon c'était à cause de l'avis de recherche, non, au bout d'une semaine les gens oubliaient, ils mettaient dans une boîte les choses dérangeantes qui ne les concernaient pas, acte égoïste qui leur permettaient de vivre dans la tranquillité. Ils ne s'en rappelaient qu'au moment où leur vie était en jeu, mais la plupart du temps ils n'y faisaient pas attention ou ne voulaient pas l'apercevoir. Un peu comme une personne qui se fait agresser en pleine rue, tant de gens voient la scène mais personne ne bouge, espérant que quelqu'un d'autre viendra secourir la pauvre victime. Pauvre époque que nous vivons, il était temps que cela change, mais pour l'instant, l'heure n'était pas à ça. De plus, Hiploop dormant paisiblement sur ton épaule casser un peu l'image de pyromane qu'on voulait t'affubler, un criminel n'a pas de pokémon mignon, c'est impensable.
Tu t'approchas du comptoir, fixant la jeune femme agacée mais tentant de force de paraître aimable.
─ Bonjours monsieur, vous souhaitez ?
─ Un stage pour deux de mes pokémons.
─ Ils sont un peu récalcitrants aux ordres ? Dit-elle en rigolant de son petit rire aiguë.
─ On peut dire ça.
─ Un entraînement va commencer dans quinze minutes, vous pouvez patienter dans la cour d’entraînement.
Tu la remercies et sorti par la porte arrière. Il y avait déjà quelque personne, deux pour être exact, tu remontas ton col, tu n'aimais vraiment pas quand il y avait trop de monde et deux c'était déjà trop. Ils te regardèrent tous en même temps, tu avais soudainement envie d'être un carapuce dans sa coquille. Tu restas un peu en retrait, attendant l'éleveur. Même si cet entrainement t'agaçait, cela t'intéressait, voir comme un spécialiste en élevage travaillait. Après tout tu avais élevé les pokémons de ton maître à Domurailles et ceux de la secte depuis tout petit. Voir comment fonctionnait un autre éleveur ne pouvait qu'être bénéfique.

Un homme en tenue d'éducateur arriva, sourire aux lèvres pour maître en confiance, il avait l'air plutôt sociable, jetant un regard sur les pokémons présents. À part Hiploop sur ton épaule tu n'avais pas sorti les tiens.
─ Bonjour à tous et à toutes ! Je me présente, je m'appelle Jack. Je serais votre éducateur et professeur pendant les heures qui suivent, trois pour chacun de vos pokémons. Sachez tout d'abord que, vous n'êtes pas ici pour seulement faire éduquer votre pokémon, non, vous êtes là aussi pour vous éduquer vous. Eh oui, à quoi cela sert que moi, je sache utiliser votre pokémon alors que vous, non . Je vais donc vous apprendre à éduquer votre pokémon. Une série d'exercices seront également là et quelques combats pour vous voir à l’œuvre. Je compte sur vous tous ! Je veux d'abord que vous présentiez les pokémons qui vont suivre le cours.
Il se dirigea vers le premier, un gamin dans la quinzaine, il avait un petit insolourdo un peu paresseux, l'éducateur l'examina puis passa au second dresseur, dans la vingtaine possédant un dodrio quelque peu relâche qui te rappela celui rencontré dans la plaine et un Delcatty un peu maniéré. Il arriva à toi, fixant Hiploop qui sauta soudainement sur lui et tournicota sur ses épaules d'un air affectueux. Tu lui fis un signe et il revint sur tes épaules.
─ Il n'a pas l'air difficile celui-là, il vous obéit assez bien.
─ Ce n'est pas lui qui va suivre votre cours.
─ Oh...
Tu sortis la stèle de ta poche et la laissas tomber par terre. Bellum en sortie et l'éducateur ne put s'empêcher de faire un pas en arrière, surprit par le spectre. Mais ce dernier fut tout aussi surpris et lorsqu'il croisa le regard de l'homme il émit un cri caverneux et se réfugia derrière toi.
─ Il y a lui, qui malgré les apparences est très timide, ce qui pose pas mal de problèmes en combat... et...
Tu passas ta main derrière ton dos pour attraper Onox et le planter au sol devant toi.
─ Et lui, qui a tendance à me fatiguer quand il n'est pas d'accord avec moi.
C'est peu de chose de le dire, il te pompe toute ton énergie quand il n'est pas contant. « Quoi ? Ce n'était pas prévu !? Petite larve d'aspicot ! » « Tu t'es fait prendre à ton propre jeu, héhé. Et puis un petit entraînement ne fera pas de mal à ta vieille carcasse rouillée. »
─ Ce sont des pokémons... originaux... au niveau de l'entente entre eux et vous comment ça se passe ?
─ Bien la plupart du temps.
─ Bon... on verra le relationnel plus tard. En équipe ça risque d'être difficile. Vous pouvez me dire les spécialités de vos pokémons.
Tu lui expliquas brièvement leurs atouts et leurs défauts sous le grognement d'Onox qui n'aimait pas la tournure que prenaient les choses. Puis l'éducateur reparti et se plaça devant vous trois.
─ Lors de ce stage on va renforcer les points forts de vos pokémons. Donc pour l'insolourdo ce sera l'attaque, dodrio et Delcatty, Monorpale la défense et Spiritomb la défense spéciale.

Il alla expliquer à chacun d'entre vous les exercices à faire et arriver à ta hauteur te demanda par quel pokémon tu voulais commencer, tu répondis monorpale.
─ Bien, est-ce que votre spiritomb peut lancer des projectiles ou une attaque physique ?
─ Il a ombre portée qui est physique.
─ Parfait, vous allez donc faire attaquer votre pokémon sur l'épée et elle va devoir encaisser les attaques. Pas de riposte, juste apprendre à mieux encaisser. Vous faites ça aussi longtemps que possible, j'ai des potions si besoin est. Compris ?
─ Compris !
Soudainement tu trouvais le stage amusant, tu te tournas vers Onox avec un sourire narquois. « Tu vas prendre cher, ihih ! » « Tu vas me le payer humain ! » « Hey ! C'est ton idée le stage, assumes! Et puis faut bien que tu apprennes à défendre ton petit bretteur préféré. » « J'aurai dû m'arracher le ruban le jour où je t'ai choisis... » « Héhé ! »
─ Bellum ! Attaques ombre portée sur Sir Darknut !
Le spiritomb s’exécuta, te faire obéir par lui n'était pas difficile, il faisait toujours tout ce que tu lui demandais en bon petit soldat. S'il avait été moins timide ça aurait été sans doute mieux. Onox encaissa sans riposter, bien qu'il grognât, il se prit vite au jeu, parant de lui-même, sans que tu aies à le manier, les attaques de Babusu. L'éducateur revint et donna d'autres entraînements de défense, comme renforcer la lame en frappant un morceau de bois un moment puis en passant dans l'eau pour durcir la lame chauffée. Au bout de deux heures, l'épée était exténuée mais satisfaite.

On passa ensuite à l’entraînement de Boo qui, a chaque approche de l'éleveur, se cachait derrière toi. Cela le fit sourire.
─ Bon, pour celui-là c'est du spécial, vu que votre monorpale se repose, je vais vous prêter un pokémon boosté en attaque spéciale.
Il fait sortir un luxio et lui demanda de t’obéir le temps de l’entraînement.
─ Vous lui demander d'attaquer avec Tonnerre, le système et le même qu'avec votre monorpale.
Tu acquiesças et refis de même. Tu commençais à trouver ce stage un peu redondant mais tu faisais avec. Babusu s'amusa aussi à repousser les attaques et au bout de deux heures l’entraînement solo s'arrêta.
Les deux heures restantes furent des combats de dresseurs, voir si l’entraînement avait porté ses fruits. Tu n'eux pas trop de mal à battre les deux autres en raison du type inférieur de leurs pokémons. Le stage était enfin terminé.

Alors que tu allais repartir, l'éducateur te rattrapa.
─ À propos du niveau relationnel de vos pokémons, on pourrait y travailler, mais ce sera un stage personnel et payant. Si cela vous intéresse j'ai créneaux demain vers treize heures comme aujourd'hui. Vous avez l'air à l'aise avec les pokémons, ça ne peut être que bénéfique.
Tu réfléchis puis répondis :
─ Ok, demain treize heures alors.
En réalité, ce stage t'avait plutôt amusé.



→ Soin de mes pokémons au Center (redemande car pas validée à la première modé...)
→ Demande de points de bonheur pour Monorpale.
→ Début du stage payant pour Monorpale et Spiritomb.

reize heures, tu attendais dans la cour d’entraînement, bras croisé sous ta toge, il était en retard. Tu regardais autour de toi, tu n'avais pas pris de temps de visualiser les environs, pris par les entraînements de la veille.
Une grande cour de terre retournée, légèrement humide. Des structures se dressaient aux quatre coins, des échafauds pour l'escalade, des barrières pour les sauts, une longue piste de course faisait le tour du terrain, et au centre, les peintures d'une arène pour les combats. Il faisait un temps plutôt sombre, des nuages blancs couvrant le ciel, hésitant à pleurer leur contenue sur le sol. Tu entendis le bruit de la porte s'ouvrant, te retournant doucement, tu vis l'éducateur s'approcher vers toi. Il te sourit, aussi enjoué qu'hier, tu lui rendis son sourire par politesse.
─ Bonjours monsieur R'lyeh, prêt pour un second entraînement ? Par quel pokémon voulez-vous commencer ?
─ Bonjours. Par Bellum, il sera plus facile.
Tu le fis sortir de sa stèle, de sa brume froide, il s'enroula autour de toi, cachant sa tête derrière toi, fixant avec timidité l'éleveur qui se sentit mal à l'aise en le voyant.
─ Ah oui, le fantôme timide. Et vous savez pourquoi il est comme ça ?
─ On le juge sur son apparence et il n'a jamais aimé le regard qu'on lui porte, ça le met mal à l'aise. Alors que c'est un spectre plutôt adorable. Enfin avec moi... Il est surtout très possessif et c'est assez agaçant lorsqu'il attaque les personnes qui ont des gestes brusques envers moi.
─ C'est à dire ?
─ Il a tendance à attaquer facilement sans que je lui en ordonne. Il ne fait pas la différence entre un geste brusque et un réel danger.
─ Bon, pour ce qui est de la timidité, je ne peux pas y faire grand-chose, mais pour les attaques intempestives, oui.

Les deux heures qui suivirent furent consacrées à l’entraînement de Babusu qui se montra assez docile pour s’entraîner, voire même enjoué malgré sa timidité. Bien qu'il se cachât dès que l'éducateur le fixait un peu trop longtemps, il était assidu.
Le mettant en situation, il ne devait pas attaquer le pokémon qui faisait semblant d'être agressif envers toi. Au début il attaquait sans cesse, ne faisant guère attention à tes brimades. Mais sentant que tu étais déçu, il commença à faire des efforts et ne faisait plus que contrer les attaques, protégeant son maître adoré. Quelques ripostes fusaient de temps à autre mais petit à petit il finit par devenir plus un bouclier qu'un offensif.
─ Bon, on va arrêter avec Bellum, il a fait du bon travail, conclut l'éleveur. Bon, on passe au second ?

Sur le coup tu sentis que ça allait être moins facile, mais l'idée d'embêter te motivait plus que toi. Tu dégainas donc Onox qui pionçait comme un lourd et le planta vigoureusement dans le sol. Le choc le réveilla sur le coup et se mettant à hurler des mots que je ne peux décemment pas écrire dans ce rôle playing sans me faire jeter hors du forum à grands coups de godasse par mes chères administratrices. Fort heureusement, seulement toi comprirent ces vilains mots car toutes autres personnes ne purent entendre que les cliquetis vénèrent du monorpale en colère.
─ Il m'a l'air assez colérique ce pokémon !
─ Et orgueilleux.
« Je t'emmerde ! »
Et malpolie aussi quand il vient juste de se réveiller. Tu lui expliquas, sans en rajouter un peu beaucoup, qu'Onox n'écoutait rien et avait la mauvaise manie de t'attaquer toi, pauvre victime que tu es, pour un oui ou pour un non.
L'éleveur te proposa qu'il se batte contre des pokémons feu pour augmenter sa défense et lui remettre les idées en place et de continuer ainsi si tu avais un pokémon feu, un peu comme un skitty à qui ont envoit de l'eau pour le calmer quand il sort les griffes. Tu trouvas l'idée excellente, Onox un peu moins.

L’entraînement dura une heure de plus et érinta tellement le monorpale qui chercha même pas à se venger.
Tu remercies Jack et repartie.



→ Fin du topic