Les origines de la famille Rider se perdent  dans l’histoire et il se pourrait qu’elle ait toujours été là. Dans les livres d’histoire sont contées les aventures des plus grands dresseurs de ce monde, et en regardant bien les listes de dresseurs célèbres par génération que ces livres nous donnent, on peut remarquer qu’il y a toujours eu un Rider dans presque chacune d’elles. Paradoxalement, les Rider font partie des grands oubliés de l’Histoire qui n’a presque rien retenu d’elle, à part quelques exploits isolés et un ou deux noms, mais ceux-ci ont toujours profondément marqués les esprits, voir influencés l’Histoire. Par exemple, autour des feux de camps d’Alcea, on se raconte parfois les aventures d’Abraham Colombo Rider. C’est le plus ancien représentant connu de la famille Rider, et surement celui qui a la plus marqué l’Histoire d’Alcea. Il a fait partie de la dizaine de premiers colons venus d’Alaséa à avoir découverts le continent de Beryl, en tant que timonier. Au sein des colons, il fit parti de ceux qui agirent le plus pour rendre la futur Alcea vivable. Il mourut de vieillesse dans son lit la nuit suivante juste le jour où les colons trouvèrent un nom au continent, en l’an 1680.

Pile 40 ans tard, la guerre entre Beryl et la région de Kantô éclata. Le Rider célèbre de cette époque se nommait Arthur Roland Rider. Descendant direct d’Abraham Rider, il s’est illustré, accompagné de son Voltali, dans de nombreuses victoires beryliennes importantes dont la bataille finale. Dans la lignée Rider, il y a aussi Martin Luther Rider, un prêtre ayant figure d’acteur majeur de la communauté qui défendait l’harmonie avec les Pokemon, multipliant les actions politiques pour cette cause avant et pendant  la 1e guerre civile beryliennes, ou Henry Flemming Rider qui, pendant la 2e guerre civile, a été allé jusqu’à emmené le bataillon commando qu’il dirigeait dans une marche forcée d’une semaine entière à travers les montagnes, bravant un blizzard incessant, pour prendre, avec succès, le point stratégique qu’était la ville de Tarme, en plein territoire Varen.

Mais je me rends compte que j’ai plus parlé de la lignée Rider que de Christian en lui-même. Christian Abraham Rider, donc, est né à Talma le 6 juin 2005, de l’union de Finn Raymond Rider, coach de combat pokemon, et June Vessali, dresseuse et soigneuse pokemon, elle-même issu d’une lignée de dresseur célèbre. Baptisé selon les coutumes de l’église de la croix d’or, fils de Rider oblige (bien que les Rider ne sont plus pratiquants depuis longtemps), il sera élevé et éduqué par les meilleurs professeurs de Talma, bercé par les contes et les légendes narrant les aventures et hauts faits des ses ancètres. Il exprima rapidement une passion certaine pour le voyage et l’exploration, inspiré en particulier par son oncle, dresseur à Kanto, sa tante, coordinatrice à Hoenn, et encore plus Raymond Martin Rider, son excentrique grand-père, retraité de l’armée alceanne au sein de laquelle il dirigeait un corps commando. Elève studieux, il avait toujours les meilleurs notes, et ce talent, couplé à son auguste ascendance, lui donnait une très grande réputation auprès de ses camarades. Le jour des 5 ans de Chris, son oncle, de retour de Kanto, lui fit un cadeau qui chamboulerait sa vie : Sandlash, un petit Sabelette, avec qui le petit Chris fut rapidement inséparable.

Chris vivat ainsi ses 10 premières années avec ses parents dans la capitale avant qu’ils ne soient obligés de déménager, son père devant relocaliser son dojo à Bourg Limë car ses problèmes respiratoires l’empêchaient de supporter plus longtemps la pollution des grandes villes. D’autres années passèrent. Peu après ses 16 ans, Chris de devenir dresseur à son tour et suivre les pas de ses illustres ancêtres. Avec Sandlash comme starter, le jeune garçon est près à tout pour devenir le Maitre de la Ligue d’Alcea, exploit dont il serait le premier Rider à l'accomplir.