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Mon histoire commence dans la région de Sinnoh. En fait, je suis née dans une famille d'assassin, vieille de plusieurs générations. Donc en conséquent on avait un entraînement très rude dès l'enfance. Pourquoi ma famille reste assassin même à notre ère? Mais non, vous devriez dire surtout à notre ère. Pourquoi? Par ce que c'est tout ce qu'on sait faire pour survivre. Parce que ça rapporte plutôt bien. Que si tu marches bien, tu deviens célèbre si tu le souhaites. Et encore plein d'autres raisons.
Plus haut, j'ai dis "on avait un entraînement très rude dès l'enfance". Oui, "on". Car j'ai un frère, je tiens à ce que vous le sachiez. Il s'appelle Teko, et tuait pour un oui ou pour un non, et après il....... Attendez, je préfère raconter tout depuis le début, juste après ce par quoi j'ai commencé.

Dans notre famille, lors du passage à l'apprentissage, on nous donnait une mission. Trouver un Pokémon puissant en une journée, et le capturer. Quoi? Vous dites que ça a l'air super simple?! Mais c'est n'importe quoi, laissez moi donc continuer! On doit capturer un Pokémon assez puissant, en une journée, mais:
1. D'abord t'as qu'une Poké Ball
2. Ensuite ça se passe dans un petit bled paumé dans une toute petite forêt, donc va me chercher un Luxray là bas en une journée!
Mon frère et moi l'avions passé en même temps. A la fin de la journée, on était tout écorchés et affamés. Ben oui, on nous avait lâché dans la nature sans provisions vous savez! D'accord d'accord, j'en viens aux Pokémons capturés, vous impatientez pas! Lui, vous savez quoi? Lui il a trouvé un Luxio super puissant! Il l'appela Ren. Et moi? J'avais perdu tout espoir au crépuscule. Mon frère et moi avons des manières très différentes. Lui il opte plus pour les coups bas, et la violence. Moi, j'y vais avec les sentiments. Mais tous les Pokémons que j'avais touchés avec mes paroles étaient des petits. Mes parents les auraient tués si je les avais capturés.
Je m'étais placée devant une source d'eau, derrière un rocher, et je pleurai. Car vous savez ce qui se passe lorsque l'on rate le test dans ma famille? Ils nous jertent et après, DE-BROUI-LLEZ VOUS! Bien sûr, ils nous dégagent après nous avoir lacéré de coups. Je le sais car j'avais un autre frère. Il était mort sous leurs coups. J'avais très peur.

Je pleurai silencieusement à chaudes larmes, le corps tremblant à cause de mes sanglots. Et à ce moment là, dans l'eau, je vis le reflet d'un pokémon que j'avais jamais vu. Enfin, je savais qu'il existait car mes parents m'avaient tout appris des Pokémons de la région, dans le livre familial. Un Riolu. Très rare bien sûr. Et puissant. Je m’arrêtai de pleurer un instant et me levai doucement. On se regarda mutuellement un long moment. La nuit commença doucement à tomber, et la lune à apparaître sur la scène, éclairant tout. D'un regard entendu, le Riolu et moi nous tendîmes la main en même temps, et nous nous la serrâmes. L'accord était convenu. J'ouvrai la Poké Ball, et le Riolu se fit aspirer par elle. Je regardai ébahie mon partenaire dans la balle. Je regardai autour de moi. Mon frère était sûrement déjà parti, je l'avais vu un air satisfait sur le visage, et une Poké Ball à la main. Je décidai de ne pas traîner, et filai.

J'ai aimé la surprise sur le visage de mon frère, mais moins la colère qui le déforma de façon effrayante. Mes parents n'en prirent pas compte. Selon eux, la colère est la nourriture des assassins. Je suis pas trop d'accord avec ce concept. Je pense qu'il faut savoir la contrôler afin de l'utiliser sous ses meilleurs angles. Ce dont mon, frère, à l'inverse de moi, en est incapable.
Je m'énerve rarement, mais quand c'est une grosse colère, c'est là que j'ai du mal à me contrôler. Et cette nuit après ma victoire (qui fut fêtée avec celle de mon frère, qui tirait une de ces têtes), elle me posséda.
Je me réveillai vers deux heures du matin; la cause était un bruit au pied de mon lit. On se débattait au pied de mon lit. Je ne me levai pas, histoire de faire croire que je dormais encore. Mais j'étais parfaitement réveillée, et j'écoutais. NERU!
Je me levai d'un geste puissant, souple, agile et gracile, et décochai un gros coup de pied dans le visage de celui qui agressait mon amie; je ne le loupai pas. Il tomba sur le sol, portant la main à son nez, qui était casé, et en sang. Je me précipitai sur ma Riolu, pour voir si elle n'était pas blessée. Je ne vis que quelques petites coupures, dues au coutelas du type. Un sac de toile à côté. Je me dirigeai vers l'idiot......... vous vous en doutiez bien, et oui, c'était lui. Mon frère. Mon cerveau tira cette conclusion: mon frère, par jalousie et par peur de ne pas être le meilleur, a tenté de faire disparaître Neru. La haine coula par flots dans mes veines comme jamais. Je lui assénai plusieurs coups d'affilée sans parvenir à m'arrêter, les larmes de rage brouillant ma vue. Il parvint à se dégager n'empêche, et à me bloquer contre un mur. Je m'apprêtai à lui gueuler plusieurs infamies à la figure, mais il mit sa main en bâillon sur ma bouche pour m'en empêcher. Je vais vous faire part de ce qu'il m'a dit:
- Chut.......calme toi Faï! (j'avais déjà le nom de Faïryna à cette époque, même si j'étais pas connue comme assassin encore)... J'ai une bonne raison de faire ça.....Ecoute moi!
J'arrêtai de gesticuler, et le calme revint en moi. Il continua:
- Bien, maintenant je peux te raconter ce que j'ai à te dire. Asseyons nous, ce sera mieux, et ne m'interromps pas, car le temps est limité.
Nous nous assîmes sur mon lit. Il commença son récit.
- Je vais te dire les points essentiels, tu me poseras quelques questions après si tu le souhaites okay?
Neru monta sur mes genoux.
- Comme tu le sais, notre famille est une très vieille famille d'assassin, datant de plusieurs générations. Mais ce que tu sais pas, c'est que depuis toujours, c'est des mariages consanguins entre cousins, frères, sœurs, cousines.
J'en eu le souffle coupé. Je m'apprêtai à parler, mais il m'intima le silence d'un geste de la main.
- Donc tu devines ce qui risque d'arriver si tu restes ici. Moi, je ne veux pas que tu subisses ça, et donc c'est pour cela que j'ai contacté un vieil ami de la famille qui a bien voulu m'aider à t'enfuir de ces vieilles traditions stupides.
- Mais pourquoi est- ce que notre famille continue de nos jours ces pratiques?
- Elle ne veut pas mélanger son sang avec d'autres sangs.
Je pris un petit temps afin de bien enregistrer l'information.
- Comment cela se fait que tu sois au courant et pas moi?
- A la base, c'est notre frère qui était l'aîné, mais il est mort comme tu le sais. Ce sont toujours les aînés qui sont mis au courant de ça. Pas les plus petits bien sûr! Choqués ils auraient pu s'enfuir ou on ne sait quoi d'autre!
- Et pourquoi tu ne veux pas que ça m'arrive?
Il me regarda dans les yeux.
- Parce que tu es ma petite sœur et que je t'aime vraiment, et que je sais que tu mérites une autre vie que celle là, qui consiste à tuer, et à se marier avec quelqu'un de la famille.
Les larmes me montèrent aux yeux. Oui, j'ai mis qu'il aimait beaucoup tuer, plus haut. Mais cet assassin a su garder un sentiment d'affection pour ses proches.
Je chassai vite les larmes.
- Quand partons nous?
- Tout de suite serait le mieux.
- Alors c'est parti!
Pas question d'avoir une vie comme ça, car c'est moi qui déciderai comment je vivrai ma vie!

L'ami de la famille s'appelait Urego. Je ne sais pas quels liens il a avec ma famille, mais je demanderai en arrivant là bas. Et là bas c'est plutôt loin. C'est la région de Johto. Ce voyage m'a fait voir pleins de paysages différents, c'était chouette. Il a par contre duré toute la journée, et c'était assez fatiguant à la longue. Mon frère m'a juste accompagné à la gare, il m'a dit qu'il devait quand même respecter ses obligations de fils aîné, et d'héritier du poids familial. Je me suis gardée de lui demander si c'était vraiment la vie qu'il voulait. Ça m'aurait trop tourné dans la tête. Mais heureusement (et bien évidemment!) il y avait Neru avec moi! Ma seule amie, je pensai, un poil mélancolique.
Le lien entre elle et moi était déjà très fort. On s'adorait. On était déjà un peu comme des sœurs.
On arriva vers minuit, et c'est Neru qui me réveilla. Ça avait réellement duré la journée, je blaguais pas! L'"ami", où est-il? Je fis quelque chose de très simple, et qui me permis de le trouver en peu de temps. Enfin, ça a permit à lui de me trouver plutôt. Je pris une feuille et un stylo, et écrivis "Urego" dessus avec le stylo. Je le montrais à plusieurs personnes, qui n'étaient pas lui. Mais au bout de cinq minutes, un gars vint vers moi. Il devait avoir la trentaine, dans ces eaux là. Un peu glacial d'apparence aussi. Mai je me rendis bien vite compte qu'au contraire c'était un vrai comique lui!
Ainsi les jours défilèrent, rigolant du matin jusqu'au soir presque tout le temps. Puis j'appris la nouvelle. Mon frère était mort. En fait, il était mort peu de temps après m'avoir aidé à m'enfuir. Ça s'est passé comme avec notre grand frère. Urego me l'avait caché. Je l'ai découvert grâce à une lettre de mon frère, disant qu'il mourrait sûrement. Une lettre de mes parents confirmèrent sa crainte. Ils ont juste dit qu'il était mort. Mais moi je savais qu'ils l'avaient tué. Mais j'ai hérité de son pokémon. Ren. C'était devenu un beau Luxray. L'avoir à mes côtés me consola. Mais Neru aussi (qui était devenue Lucario peu de temps avant), était triste. Ren était dévasté. Et Urego me l'a caché. M'a caché cette information capitale. J'eus une conversation piquant avec lui.
Je voulais venger mon frère. Le venger de ces monstres qui nous ont mis au monde. J'allais les tuer. J'ai demandé à Urego de me former. Il était réticent au début. Il disait que mon frère voulait justement m'éviter cette destinée, que mes parents me manipulaient de sorte à ce que je devienne assassin de mon plein gré. Je lui rétorquai que je m'en fichai. Je veux juste les buter. Et mes deux Pokémons aussi. Neru, c'est surtout pour me soutenir, mais elle aussi en voulait à mes parents. Ren, par contre, on avait pas encore des liens assez forts pour qu'il le fasse aussi pour moi. Et puis je rappelle qu'il est encore meurtri par la perte de son dresseur. Il fit ma formation (car c'était un ancien assassin qui avait décidé de tout laisser pour vivre tranquillement ici), et à mes dix-sept ans, j'étais prête. Prête à faire payer ceux qui m'avaient fait tant de mal. Et la vengeance n'a même pas commencé.
On a comme tradition dans la famille de se faire une marque à vie lorsque l'on a quelqu'un de pire qu'un pire ennemi à qui l'on veut terminer ses jours. On scella ce serment de mort avec Neru et Ren par un tatouage sur la cuisse gauche. On l'a choisi soigneusement. Les trois boules, c'est nous. Les côtés, c'est ce qui nous relie. Chaque assassin qui se fait la marque, la choisit de sorte à ce qu'elle soit unique. C'est une marque qui reste à vie, de sorte que l'on n'oublie jamais cette promesse.