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 Quand on cherche, on trouve ... (Pv: Misao Maeda)

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Anonymous
Invité
Mer 10 Juin - 13:48


 

(8/05/2021 nuit: 00h02)


C’est un Haneko tendu qui marchait dans les rues de Lanwë cette nuit là. Le temps s’était rafraichit avec un léger vent, obligeant le Ranger à porter sa veste de cuir sombre. Héricendre était installé confortablement dans les bras de son dresseur et ne cessait de bailler. Le petit hérisson était très jeune et pour lui, au-delà de 10h le soir, c’était très difficile et surtout pas très recommandé, alors au-delà de minuit …

Ce n’était pas non plus dans les habitudes d’Haneko d’avoir ce genre de comportement vis-à-vis de ses Pokémons. Il savait que respecter le rythme de croissance de ses compagnons était une chose essentielle, mais là, il n’avait pas spécialement le choix. Laisser ses Pokémons et ses affaires au centre Pokémon de la ville n’était pas envisageable, trop dangereux. Quant-au reste de ses Pokémons, ceux avec qui il ne voyageait pas, il les avait tous envoyé à sa mère au Kantô pour tenir compagnie à Kaline. Là bas il serait en sécurité, loin du chef de famille. Mais revenons à nos moutons.
Haneko se promenait donc seul, son bébé Pokémon ne comptant pas vraiment comme individu, sur l’artère principale de Lanwë. Silencieux, il se glissait contre les parois des habitations, tel un serpent avançant dans l’ombre. L’adrénaline coulait littéralement dans ses veines, ça devenait une habitude depuis les fêtes de fin d’année. Il devait avouer qu’il avait peur au fond de lui, mais c’était difficile à admettre.

S’arrêtant, il leva la tête pour lire le panneau au coin de la rue. « Avenue des tulipes ». Il n’était plus très loin à présent. Continuant sur sa gauche, il tourna encore aux deux intersections suivantes pour arriver dans une ruelle déserte. Le cul de sac était entouré de briques défraichis, au fond il y avait un mur de béton contre lequel reposaient des poubelles débordantes. Ca ne sentait pas la rose, loin de là même. Drôle d’endroit pour un Ranger. Mais revenons un peu en arrière si vous le voulez bien.

Deux jours auparavant
Haneko avait fait son arrivée dans l’est d’Alcéa et plus précisément à Lanwë. Selon ses sources, une banque avait été achetée récemment. Le nouveau propriétaire répondait au nom de Han Wimst. Rien à vous avec le jeune homme me direz-vous, mais ce dernier était persuadé qu’il s’agissait là d’un faux nom. Pour lui, il ne faisait aucun doute que le Han Wimst et son paternel ne faisaient qu’un. Bien décidé à retrouver le fauteur de trouble, Haneko avait donc fait des repérages dans le secteur. L’achat ne datait que d’une semaine, son père était peut-être encore en ville avec de la chance ! Et de toute évidence il ne s’y était pas trompé !
En effet, le lendemain même de son arrivée en ville, Haneko avait eut la joie, que dis-je, l’honneur de recevoir une nouvelle lettre mystérieuse. Elle ressemblait en tout point à celle qu’il avait reçu un mois plus tôt au centre Pokémon de Loima, mais cette fois le message qu’elle contenait était différent. On lui proposait un rendez-vous. Evidemment, ça sentait le piège à plein nez !! Mais ne pas y aller ce serait renoncer à la poursuite et ça ce n’était pas admissible. Le papier lui donnait lui disait de se rendre deux jours plus tard, pour 00h15 précise, SEUL et sans arme.



Et voila, cette nuit là Haneko avait accepté l’invitation et se trouvait pile poil à l’endroit indiqué sur le courrier. Il n’y avait personne, tout était silencieux mais l’heure de la rencontre n’avait pas encore sonnée. Tenant Héricendre contre lui fermement, le Ranger ne pouvait pas s’empêcher de guetter aux alentours. Il y avait de quoi devenir parano ici, coincé dans ce trou à rat. Il sentait chaque battement de son cœur dans sa poitrine, entendait son souffle. Ce n’était pas rassurant, mais il ne fallait pas céder à la panique.



Relationnel ♥
Anonymous
Invité
Ven 12 Juin - 21:56


Lanwë, ville la plus au nord-est du continent. Je venais d’arriver, en pleine nuit. Une fois de plus, je fus frappée par le calme et le silence qui pesait dans cette ville. Dans ma ville natale, on entendait la musique des boîtes de nuit, on voyait des gens qui se promenaient dans les rues à des heures encore plus tardives que minuit. Ici, c’était terriblement vide, comme si la ville arrêtait de vivre la nuit.

Le petit vent frais me caressait la peau, me donnant des frissons. Je fus obligé de sortir ma veste et de la mettre. Thessia, qui avait été incapable de résister à l’envie de dormir, avait trouvé le sommeil dans mes bras. Je décidais de la mettre dans la capuche de mon sweet-shirt, où elle serait bien au chaud.

Je ne me sentais pas fatiguée, du moins pas encore. Sincèrement, je dormais peu, mais ces heures de sommeil me suffisait amplement. Je n’avais pas besoin de beaucoup pour récupérer. Je marchais à travers les rues, regardant les parcs, les immeubles et les maisons. Profitant de l’absence de gens, je vis un bâtiment avec plusieurs fenêtres, toute en parallèle. Je m’élançais en courant, grimpant sur le mur en me donnant un élan. Je continuais mon ascension, me servant du rebord des fenêtres comme agrippes et appuis. Je fus sur le toit en très peu de temps.

Je m’assois, les pieds dans le vide et j’en profitais pour regarder toute la ville de mon perchoir. Je voyais toutes les lumières de la ville qui brillaient au loin, s’étendant sur des kilomètres. J’enlevais Thessia de ma capuche pour les mettre sur mes genoux, pour pouvoir me coucher les bras derrière la tête. Elle dormait toujours à point fermé. Je regardais les étoiles, comme à chaque nuit. Je remarquais les différentes constellations du ciel : la grande ourse, le cygne, la coupe, le corbeau… C’était devenu un petit rituel que j’avais et je me plaisais à me perdre dans l’immensité du ciel.

Soudainement, j’entendis un bruit, en bas, dans la rue. Qu’est-ce que cela pouvait bien être? Je me relevais, ajustant ma vision pour finir par voir une silhouette se déplacer, longeant les murs. Un homme, visiblement, avec quelque chose dans ses bras, mais je n’eus pas le temps de voir avant qu’il disparaisse à l’angle de la rue.

Normalement, je n’y aurais pas porté attention. Mais là, cette personne ne voulait pas qu’on la remarque, ce qui attisa ma curiosité. Surtout à cette heure de la nuit… Que pouvait-il bien faire? Il n’y avait qu’une façon de le savoir. Et je comptais bien savoir justement.

Ouvrant mon sac à dos, je rentrais mon Evoli dedans pour le refermer, m’assurant de laisser une ouverture pour que l’air entre. Je descendis rapidement, ne voulant pas le perdre. J’espérais simplement qu’il n’était pas trop tard. Je m’élançais dans la rue le plus vite que je le pouvais tout en faisant le moins de bruit possible.

Je souriais en le voyant plus loin, tournant à un autre angle de rue. Je savais que ce que je faisais pouvait être plus dangereux que je le pensais. Suivre un inconnu à cette heure tardive… C’était une raison de plus pour continuer! Je jetais des regards rapides vers l’arrière pour voir si je n’étais pas suivi.

Plus je continuais à marcher, plus je sentais mon cœur battre, ma respiration se faire plus difficile. Sous l’effet de la peur et de l’adrénaline, mes sens s’aiguisaient.

Finalement, j’arrivais au coin de la rue. Dès que je tournais le coin, je vis l’inconnu, qui s’était arrêté et immédiatement, je me cachais derrière l’immeuble. Je retenais ma respiration, espérant simplement qu’il n’avait rien entendu. Pourquoi s’était-il arrêté? M’avait-il vu? J’attendis. 5 secondes. 10 secondes. Prenant un risque, je sortis ma tête pour jeter un regard rapide.

Un cul de sac. Il ne se retournait pas, ce qui indiquait qu’il allait rester là et qu’il ne m’avait pas entendu. J’en conclus qu’il devait attendre quelqu’un. Devant cette évidence, je cherchais une place pour me cacher tout en voyant ce qui allait se dérouler. Quoi de mieux qu’un toit?

Une fois de plus, je montais sur un immeuble, mais celui-ci fût plus ardu parce que les fenêtres n’étaient pas parallèles. Je devais m’étirer, voir même sauter pour atteindre le prochain pallier, mais j’arrivais en un seul morceau en haut.

Jubilant, je me couchais sur le toit, jetant des regards en bas. L’odeur qui se dégageait des poubelles était vraiment infecte, mais j’avais connu pire... vraiment pire. Mes pensées dérivèrent pendant quelques instants sur des partys qui avaient «mal» fini, dans le sens où la plupart des gens occupaient les poubelles... Bref, je vis ce que l’inconnu portait dans ses bras : un pokemon. Il semblait assez nerveux, jetant des regards tout autour. J’ignorais ce qui allait se dérouler ensuite, mais j’avais un très mauvais pressentiment.
Anonymous
Invité
Dim 14 Juin - 10:58


 

(8/05/2021 nuit: 00h15)


C’est en faisant les cent pas dans la ruelle que Haneko décida de tuer le temps. Attendre était surement la chose qu’il détestait le plus au monde, mais là il n’avait pas le choix. La seule chose qu’il regrettait en cet instant, c’était le fait de ne pas avoir pris une arme à feu avec lui, car il était évident que toute cette mascarade n’était qu’un nouveau piège destiné à l’affaiblir. C’était tout son père ça, pas foutu de venir lui-même pour se débarrasser de son gêneur de fils. Non, c’était plus simple d’envoyer ses gentils petits toutous faire le boulot à sa place. En même temps, acheter une arme à feu n’aurait pas été prudent non plus de la part du Ranger. Son métier de Ranger s’y opposait et il savait que la chef Keira l’avait plus ou moins à l’œil à cause de son non respect de la déontologie lors de sa dernière enquête à Domuraille. Il n’en restait pas moins un bon Ranger surement le SEUL Ranger sur lequel sa chef pouvait réellement compter en cas de danger, mais bon. C’étai d’ailleurs justement pour ça que Haneko devait rester digne et ne pas foirer sa carrière à cause de son passé familial. Alcéa avait besoin d’un Ranger comme lui, alors autant ne pas finir en prison tout de suite. Dans sa tête pourtant, il était clair qu’il voulait tuer son père, pour tout le mal qu’il lui avait fait. Mais en même temps, il faudrait faire ça « proprement » histoire de ne pas se faire chopper par la police. C’était là l’histoire de la double vie d’un Ranger pas comme les autres.

Haneko jeta un coup d’œil à sa montre (00h14). C’était bientôt l’heure. Déglutissant avec difficulté, il entendit des bruits de pas approcher. Tournant le dos au mur et aux poubelles, il ne lâchait pas des yeux l’entrée du cul de sac. Un pas puis un autre, et enfin une ombre sous la lumière du réverbère. Un homme était face à lui, seul lui aussi. La respiration du Ranger se faisait plus profonde et son cœur continuait de battre la chamade à rythme régulier mais puissant. Si il n’y avait pas eut ce petit vent frais il aurait sans doute transpiré, mais ce n’était pas le cas.
Haneko restait droit comme un piquet, con petit protégé bien au chaud contre lui. Hors de question qui lui arrive malheur. L’individu resta immobile un instant puis s’approcha d’Haneko, dévoilant ainsi son identité. C’était lui, le même Gugusse chef des Sbires visiblement, celui qui l’avait battu à mort dans la forêt, celui qui avait prit en otage Héricendre à Loima. Oui, c’était toujours lui. Héricendre le reconnu et se blottit plus fort contre son dresseur en couinant faiblement. Fronçant les sourcils, le Ranger se tenait prêt à toute éventualité. A chaque fois qu’il avait rencontré ce type ça avait mal finit, il doutait que cette nuit fasse exception à la règle. Bordel, pourquoi il avait accepté de venir ?! Parce qu’il n’avait pas le choix s’il voulait tuer son père sans doute …

- Tu vois, tu me surprendras toujours Urakami, j’avais parié que tu ne viendrais pas. A croire que tu mets un point d’honneur à être con.

Il avança encore de quelques pas et s’arrêta à environ trois mètres du Ranger. Il tenait une grande boite entre ses mains, environ 80cm sur 80cm, déjà une belle boite en carton quoi. Ca sentait une odeur étrange, le Ranger ignorait quoi mais ce qui était sure c’était que c’était pire que les poubelles derrière lui. Le Sbire déposa le paquet au sol devant lui et soupira.

- Tu te souviens de l’avertissement que je t’avais laissé à Loima ? Tu aurais peut-être du le prendre plus au sérieux. A force de jouer, tu va finir par tout perdre. Rentre toi ça bien dans ton crâne Urakami. Tu ne pourras JAMAIS gagner ! En voici la preuve. J’ai ça aussi pour toi.


Il déposa une autre lettre, semblable à celle qu’il avait déjà reçue, sur le paquet carton.

- Visiblement ton papa a envie de s’amuser avec toi vu que c’est ce que tu semble vouloir. On va voir si tu es aussi fort que tu crois l’être. Si tu ne te débrouille pas trop mal, tu pourras peut-être le sauver et prouver que tu n’es pas aussi nul qu’on le croit. Allez, Tchio Urakami et à la prochaine… enfin si tu survit à ce soir.

Haneko n’avait rien dit, c’était inutile de toute façon. Mais son enquête sur son père venait de prendre un nouveau tournant de toute évidence. Regardant le Sbire s’éloigner puis disparaitre, Haneko s’approcha du paquet déposa Héricendre à côté. Il ne pouvait guère ouvrit la boite et tenir son Pokémon le tout en même temps. L’odeur était vraiment infecte et ce fut au dernier moment que le Ranger comprit pourquoi. Cette odeur, c’était la pire d’entre toutes, c’était l’odeur de la mort. Le carton ouvert, Haneko s'écroula à genou sur le sol, sentant son cœur se déchirer en mile morceaux.

Ouvrir la boite:

Son oiseau de feu se trouvait à l'intérieur, mort, le cou tranché. Braisillon était mort, alors qu’il l’avait envoyé avec Kaline et les autres chez sa mère. Là où ils devaient tous être en sécurité. Non, c’était impossible. Les larmes lui montaient aux yeux, il ne chercha pas à les retenir. Plus que la douleur de la perte d’un de ses Pokémons, c’était la fureur qui s’emparait de lui. Caressant son Pokémon disparu pour lui dire au revoir en quelque sorte, Haneko se redressa, la vu brouillée par les larmes. De rage, il s’acharna à coup de pieds dans la poubelle qui n’avait rien demandé. Les déchets se déversèrent sur le sol ais ça n’arrêtait pas sa folie destructrice. Héricendre de son côté restait près de la boite, terrifié. Haneko ne pouvait plus s’arrêter de cogner. Si Braisillon était mort alors ça pouvait être le cas de tout ses Pokémons, y comprit Kaline !! Avec tout ça, il en avait oublié la lettre qui reposait désormais paisiblement près de son Pokémon hérisson et du cadavre de l'oiseau.


Relationnel ♥
Mort de braisillon, il sera retiré de la t-card prochainement. RIP
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