Le jeune homme et son Pokémon venaient d'arriver dans la ville la plus proche d'Hopa, Frewick. Même s'il n'avait mis que deux petites journées pour traverser la route, ce chemin lui avait semblé une éternité à traverser à cause des multiples périples qu'ils avaient dû affronter sur la route. Leur nuit à la belle étoile leur avait permis de se reposer et ainsi, ils avaient pu reprendre leur chemin au petit matin et arriver dans la fin de matinée à la ville. Pour la première fois, Apaxas découvrait une ville qui pour lui moment lui était totalement inconnue.
« Essayons de visiter, Fenrys. »
L'oiseau baissa la tête comme pour acquiescer et les deux amis passèrent les portes de la ville. A la périphérie de la ville, le jeune homme et son Pokémon traversèrent des rues où il y avait des petites maisonnettes bleues avec un toit assez usé. Ces habitations semblaient être des petits nids douillets parfaits pour élever des enfants : cela lui rappelait d'ailleurs sa propre maison qui, bien que plus récente, ressemblait énormément à cela. Il esquissa un sourire puis quitta les maisons des yeux en accélérant un peu le pas pour ne pas que de mauvaises pensées atteignent son cerveau.
Rapidement, le jeune homme aux yeux bleus arriva dans le centre ville et aperçu quelques bâtiments assez prestigieux. Il passa quelques écoles avant d'arriver devant une école où était inscrit la mention « Ecole de Ranger ». A cet instant, Apaxas se souvint que son père lui racontait tout le temps que les Ranger venaient souvent de cet école de Frewick et qu'en prime la championne d'arène de la ville était la chef des Ranger. En conséquence, ici, il pouvait se sortir protéger en cas d'attaque ou de vol comme il pouvait lui arriver.
A quelques pas de l'école se trouvait d'ailleurs l'arène. Un Pokémon assez imposant était gravé sur la porte de celle-ci. Il resta devant l'arène pendant quelques instants réfléchissant au moment où il traverserait ses portes pour tenter d'obtenir un badge. Il savait pertinemment que cette championne était excellente et qu'il serait difficile de la battre c'est pourquoi il préférait se diriger vers le sud-ouest pour essayer d'affronter des adversaires un peu moins forts, le laboratoire pour les jeunes dresseurs se trouvant là-bas.
Il arriva finalement au cœur du centre-ville où une jolie fontaine en forme de Pokémon aquatique – un Musteflott ? - créait une ambiance assez chaleureuse. Le soleil tapait assez fort et Apaxas se trouva donc un petit coin d'ombre sur un banc juste en face de la fontaine, sous des arbres. Il s'assit sur le banc pour se reposer un peu et Airmure s'allongea au sol pour se reposer.
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Dernière édition par Apaxas Kolrean le Dim 20 Juil - 14:00, édité 1 fois
Grrr, ce vieux schnock si je le recroise ! Ça va être sa fête ! Quelques heures le trajet Hopa à Frewick ?! Cet abruti a oublié de préciser que c'était le temps de déplacement en voiture ! J'ai une tête à avoir le permis ?! Franchement ! Je déteste qu'on se moque de moi ! C'était limite si je n'avais pas envie de retourner à Hopa retrouver ce vieux débris pour lui briser tous les os ! Heureusement pour lui je n'avais pas que ça à faire.
J'étais arrivée sur la ville de Frewick depuis la veille, j'avais décidé de rester sur place quelque temps, le temps de faire des repérages et histoire de trouver des choses qui pourraient m'intéresser. Les éducateurs étaient en ville en ce moment, bof, je n'avais pas besoin de quelqu'un pour m'apprendre à renforcer mon Pokemon je me débrouillais très bien toute seule, mais autre chose m'intéressait : le laboratoire de Frewick. Celui-ci donnait des Pokemon à certains dresseurs choisis par le professeur, il s'agissait le plus souvent des leaders de promo des écoles éparpillées un peu partout dans la ville. Et il ne s'agissait pas de n'importe quel Pokemon, des Pokemon rares, qui sont très durs à dénicher dans la nature. J'étais décidée, il me fallait un de ces monstres de poches, mais voler un laboratoire dans une ville de ranger n'était pas qu'imprudent, c'était de la folie pure. Mais devais-je renoncer pour autant ? Après tout j'avais bien passé plus d'un an en hôpital psychiatrique, la folie, ça me connaissais bien.
J'avais quitté ma chambre d’hôtel afin de réfléchir, installé sur une terrasse de café, habillé d'un de mes fidèles sweats noirs à capuche, ornées de cornes, pas très discret en soi. J'étais ici pour réfléchir et rien ne m'aidais mieux à réfléchir qu'un frappé vanille surtout par cette chaleur. C'est alors que la chance tourna lorsque qu'une conversation entre deux jeunes filles derrière moi acquit mon intention.
« Oh montre ! Montre ! »
« Tadaaam ! Une lettre du professeur me félicitant pour mon diplôme ! Il m'invite à me rendre à son laboratoire pour me donner un Pokemon ! Tu te rends compte ! »
Les deux pimbêches s'extasiaient, quant à moi un sourire narquois se dessinait sur mon visage. Luckyyyy ! Il ne fallait pas que je laisse cette chance passer. Rapidement, je réveillais Hikage qui dormait paisiblement, d'un coup de pied sous la table dans le siège sur lequel il était installé. Celui-ci me fixa étonné, d'un discret coup de tête je lui désignais les deux filles installées derrière moi, il me répondit en penchant la tête sur le côté en signe d'incompréhension. Pas grave, il n'avait pas à comprendre, tout ce que je souhaitais, c'était qu'il mémorise l'apparence de la jeune fille à la lettre, moi-même je ne savais pas à quoi elle ressemblait étant de dos, je ne pouvais pas prendre le risque de me retourner, cela aurait l'air trop louche. De toute façon je n'allais pas tarder à le savoir. Je m'y l'argent de la note sur la table, puis attendit que les deux jeunes filles se lèvent, ce qui ne se tardait pas à se faire. Hop, à mon tour je me lève, par chance elle se dirigeait vers moi. Faisant mine d'être pressé et de ne pas regarder où j'allais, je butais violemment une des jeunes filles, espérant qu'il s'agisse de ma cible. Le choc fut assez violent pour que l'on soit toutes les deux par terre et que nos affaires soient éparpillées un peu partout par terre.
« Oh ! Je suis désolée ! Vraiment ! Ce que je suis gourde ! »
« Ah, ce n'est rien ce sont des choses qui arrivent. »
Elle me souriait tout en rangeant ses affaires et les miennes, je l'y aidais. Ah ! La lettre ! C'était bien elle, pas d'erreur, il y avait le nom du professeur dessus ! Oh et qu'est-ce que je voyais la ? Sa carte d'identité, lucky ! Discrètement je la glissais sous ma carte dresseur qui était tombé par terre et la fourra dans ma poche, ni vu, ni connu ! Héhé ! Une fois que chacune de nous se releva, je m'excusais à nouveau, faisant une courbette comme mon autre moi l'aurait fait, avant de se séparer, ne pouvant m'empêcher de sourire de satisfaction une fois loin d'elle, c'était gagné !
Une fois assez éloignée, je me dirigeais en direction du laboratoire sortant la carte d'identité, Tanaka Miyu, un nom que j'oublierais sans doute après cette affaire. Arrivée, à proximité du laboratoire, je me rendis dans une petite ruelle, certainement mal fréquenté, à l'abri des regards, me mettant face à Hikage qui comprit qu'il était temps de descendre de son perchoir qui était mon épaule, je lui montrais la carte d'identité.
« Tanaka Miyu, prends son apparence. »
Une petite phrase simple, afin qu'il comprenne, en général lorsque je lui montrais une photo, c'est qu'il fallait qu'il prenne l'apparence de cette personne et le nom prononcé juste avant était désormais son identité temporaire. J'avais mis longtemps avant de lui faire comprendre ce code, mais le pouvoir du Zorua pouvait s'avérer trèès utile. Le Pokemon exécutai, prenant l'apparence de la victime, évidemment même sous forme humaine, il était incapable de parler et certain détail était flagrant, comme les oreilles qui trônaient au-dessus de sa tête, heureusement j'avais sur moi la gavroche que portait Hikage à notre rencontre pour les camoufler et cette fois-ci il avait réussi à camoufler sa queue de Pokemon.
Une question se posait, est-ce que j'accompagnais Hikage en me faisant passer pour son amie ? Le soucis c'était qu'au bout d'un moment, mon petit manège serait découvert, si ce n'est que lorsque Miyu viendrait elle-même chercher son précieux Pokemon. Elle m'avait vu accompagnée d'un Zorua et son pouvoir n'était certainement pas inconnu par une leader de promotion dont l'avenir au sein d'une école de ranger était toute tracée et encore moins pour un professeur. Déjà je risquais de me faire identifier par cette fille et les soupçons se poseraient sur moi inévitablement, si en plus sa description qu'elle faisait de moi concordait avec celle du professeur, j'étais fichue. Aaah, j'aime ce genre de situation, c'est... Amusant. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Bon je n'avais plus qu'à faire confiance à Hikage sur ce coup-là. Avant qu'il ne parle je lui montrais une pokeball vide.
« C'est ce que je cherche. Rapporte celle qu'il va te donner. »
Je n'étais pas sûr qu'il comprenne mes mots, mais ce qui était important c'était le visuel, je lui avais montré ce qu'il fallait qu'il me rapporte... Avant qu'il ne parte, je lui donnais la carte d'identité.
***
Une fois que sa dresseuse lui en donna l'ordre Hikage entra dans le laboratoire sous l'apparence de la jeune Miyu, la tête couverte par une gavroche blanche. Celui-ci prit un air extrêmement timide et non sûr de lui, comme le lui avait apprit Mei, afin de camoufler le fait qu'il ne pouvait pas parler. Rapidement, le professeur s'aperçut de sa présence et vint vers lui, lui demandant qui il était. Les mains tremblantes, l'illusionniste lui tendit la carte d'identité.
« Ah ! Miyu ! C'est vrai j'aurais dû te reconnaître ! Tu n'as pas tardé à venir ! Félicitations pour ton diplôme, j'ai également appris que tu avais été accepté à l'École de Ranger ! Tu mérites le Pokemon que je vais te donner ! »
Le comédien eut un mouvement de recul, comme s'il était intimidé par le personnage qui se tenait devant lui, puis lorsqu'il fit volt-face, Hikage regarda autour de lui recherchant l'objet que convoitait sa dresseuse, mais... il y en avait tellement dans cette pièce ! Laquelle prendre ? Elle ne les voulait tout de même pas tous ? Heureusement le choix ne se fit pas tarder.
« Tiens, voilà ton nouveau compagnon, je l'ai choisis en fonction de ton dossier prends-en soin. »
L'usurpateur, prit la pokeball, comprenant qu'il s'agissait de ce que recherchait sa dresseuse. Heureux d'avoir accompli sa mission avec brio, il afficha un sourire radieux sur son visage de jeune adolescente, avant de faire une courbette au professeur en guise de remerciement et de quitter le laboratoire.
***
Impatiente et anxieuse, j'attendais dans la ruelle tapotant du pied nerveusement, lorsque enfin je vis Hikage revenir vers moi. Ilaffichait une expression heureuse, visiblement, sa mission devait être un succès, enfin j'espère. Il me tendit la pokeball qui me tendait en souriant, je la pris, mais ne l'ouvris pas tout de suite, pas si près du laboratoire ce serait trop louche et puis il fallait vite que je m'éloigne d'ici afin qu'il n'y ait pas trop de témoin qui puisse m'identifier. Une fois qu'Hikage reprit son apparence, je le rappelais dans sa pokeball. Puis, je quittais les lieux, heureusement, cette ville était immense et le laboratoire était assez loin de l'hôtel où je résidais, il fallait bien prendre les transports en commun pour y arriver.
Je m'arrêtais sur une place dont le centre était décoré d'une fontaine. L'endroit parfait pour se poser, m'asseyant sur le muret de la fontaine, enfilant ma capuche comme par réflexe puisque j'étais en plein soleil, je sortis le bien que je venais de dérober, il était temps de voir qui résidait dans cette Pokeball. Appuyant sur le bouton, le vaisseau rouge qui en sortit laissait place une forme qui se distinguait de plus en plus. Un vipelierre ! Voilà qui était fort plaisant ! Le Pokemon plante me fixait, comme pour m'analyser, immédiatement je m'accroupis face à lui et me pressentait comme sa dresseuse, je ne tardais également pas à le nommer, son nom serait « Hibiki ».
Après ces présentations je rappelais le pokemon dans sa Pokeball, puis je décidais de me rendre à l'hôtel, il était maintenant midi et je commençais à avoir faim. Mais alors que je marchais tranquillement vers l'arrêt de bus, je sentis quelque chose dans mon sac en bandoulière. Vivement, je fis volt-face, puis je vis un mec s'enfuir un porte-feuille à la main. Hein mais... Attendez... HE MAIS C'EST LE MIEN ! Nan mais il a cru quoi lui ? Je vais lui refaire le nez il va voir ! Et gratuitement en plus !
Immédiatement je me lançais à sa poursuite, bousculant tous ceux qui se mettait à travers mon chemin quitte à les foutre par terre. Je vis l'homme sauter par-dessus un banc sur lequel était assis un jeune homme accompagné d'un airmure. Un Pokemon intéressant... Mais peu importe ! Là ! Tout ce que je souhaitais c'était briser les os du mec qui avait osé me piquer mes sous ! A mon tour je grimpais d'un saut sur le dossier du banc ou était installé l'homme aux cheveux corbeau, afin de prendre appuis et me propulser vers le voleur et le mettre à terre. Manque de bol, tandis que je m'exécutais, il réussi à m'esquiver, quant pas moi, je me ramassais lamentablement par terre à quelques mètres derrière le banc.
Putain ! Ça fait mal ! Après mettre redressée, étant maintenant en position assise par terre, je frappais le sol dans un geste de frustration, je l'avais perdu de vu.
« Merde ! Si je le recroise celui-la ! Il est mort ! »
Hors RP
Sorry, j'en profite pour intégrer Vipelierre du coup c'est long ! >_< En espérant que ça t'aille quand même.
Tranquillement assis sur son petit banc aux côtés d'Airmure, le jeune homme profitait de ce qu'il voyait. Ce soleil qui se reflétait sur l'eau claire de la fontaine était juste magnifique : il fallait l'avouer, les secrets de l'optique étaient sensationnels. Cette position lui permettait de profiter de sa vie qui défilait, petit à petit. Cela faisait déjà deux jours qu'il avait quitté le cocon familial et il avait l'impression d'être parti depuis plus d'un an au moins. Cette impression de liberté qu'il n'avait jamais vraiment pu essayé était certainement la cause de cette déformation du temps qu'il subissait. Tout cela était malgré tout plaisant car il avait envie de mettre Hopa de côté et d'essayer d'évoluer seul dans ce monde.
Quelques instants après, tout semblait agiter. Un homme passa en furie, s'appuya sur le banc et sauta par dessus celui-ci. Apaxas ne comprit pas vraiment pourquoi il agissait ainsi puis compris lorsqu'une jeune femme fit la même chose que lui, tentant de le rattraper. La femme semblait abandonner quelques mètres plus loin car elle devait sûrement avoir perdu la trace de l'inconnu qui semblait lui avoir voler quelque chose. La première question qu'Apa se posa fut : « pourquoi faire ça dans une ville de Ranger ? ».
Cette question resterait sûrement sans réponse et Apaxas se décida plutôt à se lever pour se diriger vers la jeune femme qui restait debout, un peu plus loin de là où il se trouvait. Fenrys poussa un petit cri pour montrer son mécontentement puis se leva suivant son ami qui arrivait assez rapidement vers la femme. Il s'approcha d'elle sans essayer d'être discret pour ne pas qu'elle croit qu'on lui volait autre chose et pour éviter de faire ressurgir ce qu'elle aurait pu subir comme un traumatisme car pour certaines personnes – comme Apaxas – un vol qui tourne mal pouvait être devenu un traumatisme.
« Voulez-vous monter sur le dos de Fenrys, mon Airmure pour retrouver votre ravisseur ? »
Pourquoi avait-il dit ça ? L'homme était un altruiste tout le monde le savait mais dire ça à une parfaite inconnue qu'il ne connaissait pas et qui en plus, faisait absolument peur, ce n'était pas forcément une excellente idée. Il posa son regard sur la fille : elle était plutôt petite, les cheveux blonds assez longs avec des yeux d'un rouge intense qui faisait presque froid dans le dos. Le pire était sa tenue noire avec la capuche portant des cornes qui fit penser à Apaxas qu'il risquait de se faire égorger en plein vol si elle acceptait l'offre qu'il venait de proposer.
En réfléchissant plus particulièrement, il espérait finalement qu'elle accepte comme ça c'était comme une petite vengeance qu'il faisait contre les ravisseurs de son père, ceux qui avaient détruit sa vie. Il voulait donc qu'elle accepte et était d'ailleurs prêt à tout pour que la jeune femme ne puisse refuser. De toute manière, pourquoi refuserait-elle l'offre généreuse d'un inconnu ?
« Loin de moi l'idée de vous pressez mademoiselle mais votre ravisseur risque d'être loin. »
Fenrys allongea son corps sur le sol et Apaxas monta sur son dos, tendant une main à la jeune femme pour l'aider à monter sur l'autre partie de la selle.
Je vais le tuer, je vais le tuer, je vais le tuer, je vais le tuer, je jure que si je retrouve ce mec, il est mort ! Alors que je marmonnais des insultes qui visaient le voleur tandis que je me relevais, j'entendis quelqu'un s'approcher de moi. Vivement je me retournais, prête à foutre mon poing dans la figure de la personne qui osait m'importuner alors que j'étais de très mauvaise humeur. Mais je me retins, voyant que l'homme souhaitait m'offrir son aide. Méfiante, j'eus un mouvement de recul, pourquoi quelqu'un offrirait son aide à une parfaite inconnue ? Il avait quelque chose derrière la tête ? Il avait certainement pas intérêt à toucher à mes affaires, ou j'étais prête à lui tordre le bras.
« Je ne suis pas vraiment du genre à suivre les inconnus, à qui ai-je l'honneur ? »
Enfin heureusement pour lui, je savais qu'il existait des gens prêts à aider n'importe qui, après tout, j'en faisais partie. Enfin... Pas moi, mais mon autre moi, enfin bref. Je fixais toujours l'homme avec méfiance tel un chacripan farouche, jusqu'à ce qu'il me rappelle que le ravisseur s'éloignait de minute en minute. Rha et puis zut ! Exprimant mon mécontentement, je me resignais, acceptant son aide d'un simple hochement de tête, J'attrapais alors la main qu'il me tendait pour grimper sur la selle accrochée à l'oiseau d'acier, un fort sympathique moyen de transport cela dit. Une fois installée, j'étais plutôt nerveuse, jamais je n'avais volée à ce jour, pas même en avion. Je tentais désespérément de garder un air calme, mais malgré tout, j'agrippais la selle comme si ma vie en dépendait. Raah !! Pourquoi j'avais accepté de le suivre ! Grr, tout ça c'est de la faute de cet enfoiré de pickpocket, si je le trouve... Grr....
L'Airmure décolla enfin d'un battement d'aile, me faisant pousser un petit cri de surprise. Je n'étais franchement pas rassurée, j'évitais donc de regarder en bas, histoire de ne pas empirer les choses, heureusement je n'étais pas du genre à paniquer et j'avais horreur de montrer des faiblesses, alors je faisais tout afin ne pas montrer mon malaise, ce qui n'arrangeait franchement pas les choses, je n'avais plus qu'une envie qu'on me redépose à terre, j'en avais même oublié la raison pour laquelle j'étais monté sur le dos de ce Pokemon.
Il fallait que je dise quelques choses, au moins à propos du voleur, mais je n'y arrivais, m'accrochant toujours plus fort à la selle, je réussis enfin à prendre une grande inspiration pour me calmer, l'oiseau c'était enfin stabilisé dans les airs. Je fixais mes mains, afin de ne plus penser à l'altitude pour enfin réussir à balbutier légèrement en tendant mon bras tremblant vers une direction.
« Il... Il me... semble qu'il est partit... est partit... dans cette direction. »
Rapidement je remis ma main sur la selle reprenant une grande inspiration, espérant qu'il m'ait comprise. Je détestais paraître si faible, c'est pourquoi je faisais tout pour le cacher, mais c'était plutôt loupé, enfin...
Lorsque je pris mon courage à deux mains pour enfin regarder en bas sans paniquer, je repris alors soudainement confiance en moi en voyant une silhouette familière marcher dans les rues plus bas, je plissais alors les yeux pour mieux l'identifier. Lorsque la personne se retourna, apercevant l'oiseau d'acier avec ses passagers, il se mit soudainement à prendre ses jambes à son cou. Pas de doute, c'était lui.
« Le.. Le voilà ! »
J'avais toujours autant de mal à parler, mais j'avais néanmoins pointé l'homme du doigt indiquant la direction dans laquelle il fallait aller.
« Je ne suis pas non plus du genre à parler à des inconnus. Si vous ne désirez pas mon aide, je peux retourner m'asseoir sur le banc. », dit le jeune homme.
Apaxas était plutôt vexé. Il proposait gentiment son aide à une personne qui semblait en avoir besoin et on l'envoyait valser comme s'il n'était qu'une vulgaire chaussette que l'on jette quand on ne la désire pas. C'était donc ça le monde Pokémon et la vraie vie ? Quelle chouette idée d'être parti à l'aventure... L'homme était énervé et Fenrys commençait à bouillonner de l'intérieur car il ressentait que son dresseur avait un problème mais pourtant, il ne pouvait pas exploser tant qu'Apaxas ne l'avait pas autoriser : c'était la règle d'or qu'ils s'étaient fixés tous les deux et l'oiseau ne comptait pas la trahir.
L'homme fini par comprendre que peut-être des gens pouvaient être méfiants, ou apeurés comme lui pouvait être gentil avec les autres et qu'il fallait accepter que d'autres aient différents sentiments que lui. L'éleveur tendit donc à nouveau sa main, se présentant sous les traits d'Apaxas Kolrean, un jeune éleveur qui venait de la belle ville – ou tout du moins c'est ce qu'il avait dit – d'Hopa. La jeune et élégante jeune femme monta sur l'oiseau et s'aggripa assez fort qu'elle risquait de faire un trou dans la selle si elle continuait à serrer de la sorte.
« Et vous, quel est votre nom ? »
L'oiseau décolla et la femme se crispa encore plus. Malgré le fait qu'elle semblait sûre d'elle avant de monter, maintenant, c'était elle la vulgaire chaussette que l'on pouvait jeter. Apaxas qui était plutôt gentil s'approcha discrètement de son oiseau et lui glissa à l'oreille de ralentir un peu la cadence et d'essayer de se stabiliser pour éviter que la femme derrière lui ne fasse une crise cardiaque, ou pire, lui vomisse dessus ce qu'elle venait de manger. Fenrys obéit et ils se stabilisèrent ce qui semblait rassurée la femme qui balbutia la direction a emprunter.
« A gauche, Fenrys. »
L'Airmure se dirigea délicatement vers la gauche et après une petite minute à planer, la jeune femme reconnue l'homme, le pointa du doigt. Le voleur comprenant qui ils étaient se mit à courir. Cette fille semblait être la discrétion incarnée...
« Accrochez-vous correctement ça va secouer. Si vous êtes trop apeurée, aggripez-vous à ma taille, ça ne me gêne pas. Fenrys, droit devant. »
L'oiseau fila dans les airs à une allure assez importante. La jeune femme derrière lui devait certainement être terrorisée mais si elle voulait retrouver son argent et casser la gueule de cet homme, elle n'avait pas vraiment le choix. En quelques instants, l'oiseau d'acier se trouvait juste au-dessus du ravisseur et Apaxas se mit accroupi sur la selle. En une fraction de seconde, il n'était plus dessus et il se jetait sur le voleur qui était à terre, sonné. Airmure se posa délicatement en premier, les pieds en avant et les ailes grandes ouvertes pour freiner sa progression.
« Qu'allez-vous faire de lui ? » lança Apaxas à la jeune femme qui descendait.
La terre ferme !! Enfin !! Rah cet oiseau de malheur ! Plus jamais ! Oh plus jamais je monterais sur quoi que ce soit qui décollent les pieds du sol ! Heureusement que ce dresseur m'avait prévenu que cela allait secouer. D'ailleurs, je ne savais toujours pas qui il était... Lorsqu'il m'avait demandé mon nom, j'avais réussi malgré tout à balbutier mon prénom, inutile qu'il connaisse mon nom de famille. Bon peu importe qui il était en fait, je ne le recroiserai probablement jamais.
Je mettais empressé de descendre, reprenant mes esprits à l'aide grandes inspirations. Je m'empêchais malgré tout de retomber bêtement sur mes genoux, non j'avais bien assez montré ma faiblesse comme ça ! La vois du jeune inconnu me fit revenir à la réalité. Fixant l'homme qui reprenait peu à peu ses esprits... Il rampait lamentablement pour s'enfuir. La question du dresseur me fit sourire et en guise de réponse, j'écrasais, le bras de l'homme avec mon pied, le faisant hurler de douleur, il ne fallait pas qu'il s'enfuit à nouveau après tout... Aaah quel doux son... Enfin, toujours appuyé sur son bras, je m'accroupis pour le fouiller, il fallait que je fasse cela rapidement, tout ce bordel avait attiré l'attention des passants et c'était une ville de ranger il ne fallait pas l'oublier... Je récupérais alors mon bien, que j'avais finalement retrouvé, mais je ne m'étais pas arrêté là. Discrètement je pris également un autre portefeuille. À qui il était ? Aucune idée, il pouvait très bien appartenir à lui ou à quelqu'un d'autre, peu m'importait.
Constatant le pactole qu'il y avait, je pris discrètement le billet, balançant le portefeuille vide sur le voleur qui était maintenant qu'une pauvre victime. L'autre devait certainement pas d'accord avec mon action, mais qu'importe, j'enchaînais tout très rapidement afin de ne pas lui laisser le temps de réagir. J'entendis alors des cris derrière moi... Sans me retourner je me doutais bien qu'il s'agissait de ranger... Je redressais alors, passant discrètement quelques billets à Apax, que ce soit dans sa main ou dans sa poche selon s'il se montrait coopératif ou pas, j'étais d'humeur généreuse il m'avait aidé après tout. Bon les ranger se rapprochaient... Il était temps de filer... Ce que je fis, filant à toute vitesse vers la ruelle la plus proche, sans oublier de saluer mon bienfaiteur en partant.
« Bon et bien merci pour l'aide ! Je te laisse t'expliquer envers ces messieurs ! Merci encore ! »
Je lui fis alors un clin d'oeil avant de disparaître au loin dans une ruelle étroite...
Dès lors qu'il avait posé sa question, le jeune homme eu sa réponse assez rapidement. En effet, la jeune femme – qui s'appelait apparemment Mei selon ses balbutions – venait de mettre son pied de manière assez ferme sur l'épaule du voleur qui se trouvait toujours au sol. Apaxas entendit un assez gros craquement qui était sûrement la cassure de l'os de l'épaule de l'homme qui venait de hurler de douleur avec un cri assez violent. Ce bruit avait fait se retourner la plupart des passants et on attendait les sirènes des policiers ou des rangers qui sonnaient pour signaler qu'ils arrivaient.
Apaxas souhaitait faire quelque chose mais il n'osait pas car il ne savait pas comment il pourrait faire cela. Ses Pokémon n'étaient que très peu développés et ainsi le jeune éleveur ne pouvait se battre contre cette fille qui peut-être avait des Pokémon évolués ou quelque chose comme cela. Il tenta de l'arrêter par des paroles mais cela n’eus pas beaucoup d'impact sur elle, même aucun impact d'ailleurs. Elle continuait à lui faire mal, écrasant encore plus son épaule comme pour se venger de ce qu'il lui avait fait : le vol mais aussi le vol aérien qu'elle avait dû subir.
La femme profita du fait qu'Apaxas ne disait rien pour récupérer son porte monnaie mais aussi récupérer un autre dans la poche du voleur. L'arroseur était finalement arrosé... Elle ramassa des billets dans le porte monnaie et sans lui laisser le choix elle en déposa un ou deux dans la main du jeune homme qui ne put réagir. En un éclair, elle avait disparu et quelques secondes plus tard les autorités arrivaient. Le jeune homme était dans une sacrée situation et il allait falloir s'en sortir comme il le pouvait.
Un ranger arriva et la première chose que fit Apaxas fut de donner le billet qu'il avait dans la main à l'homme car il ne voulait pas plus d'ennuis. Il raconta ensuite qu'il avait voulu aider cette jeune fille car il avait trouvé la situation particulièrement horrible envers elle et qu'au final, il s'était fait avoir car il se trouvait qu'elle était aussi une criminelle... Le ranger prit la déposition du jeune homme mais ne le blâma pour rien car au final, il n'avait pas vraiment choisi ce qui lui était arrivé. Néanmoins, il devait rester à Frewick au moins une semaine et devait comparaître le lendemain contre le voleur lors d'un procès.
Le jeune éleveur accepta – en même temps, il n'avait pas vraiment le choix – et se dirigea vers un hôtel où il se décida à se payer une bonne nuit d'hôtel pour se reposer comme il le fallait. La journée du lendemain semblait importante en changement...
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Grrr, ce vieux schnock si je le recroise ! Ça va être sa fête ! Quelques heures le trajet Hopa à Frewick ?! Cet abruti a oublié de préciser que c'était le temps de déplacement en voiture ! J'ai une tête à avoir le permis ?! Franchement ! Je déteste qu'on se moque de moi ! C'était limite si je n'avais pas envie de retourner à Hopa retrouver ce vieux débris pour lui briser tous les os ! Heureusement pour lui je n'avais pas que ça à faire.
Je vais le tuer, je vais le tuer, je vais le tuer, je vais le tuer, je jure que si je retrouve ce mec, il est mort ! Alors que je marmonnais des insultes qui visaient le voleur tandis que je me relevais, j'entendis quelqu'un s'approcher de moi. Vivement je me retournais, prête à foutre mon poing dans la figure de la personne qui osait m'importuner alors que j'étais de très mauvaise humeur. Mais je me retins, voyant que l'homme souhaitait m'offrir son aide. Méfiante, j'eus un mouvement de recul, pourquoi quelqu'un offrirait son aide à une parfaite inconnue ? Il avait quelque chose derrière la tête ? Il avait certainement pas intérêt à toucher à mes affaires, ou j'étais prête à lui tordre le bras.
La terre ferme !! Enfin !! Rah cet oiseau de malheur ! Plus jamais ! Oh plus jamais je monterais sur quoi que ce soit qui décollent les pieds du sol ! Heureusement que ce dresseur m'avait prévenu que cela allait secouer. D'ailleurs, je ne savais toujours pas qui il était... Lorsqu'il m'avait demandé mon nom, j'avais réussi malgré tout à balbutier mon prénom, inutile qu'il connaisse mon nom de famille. Bon peu importe qui il était en fait, je ne le recroiserai probablement jamais.
