• Jour 1 ; A bord du ferry

Petites notes pour mémoire :
- Maman m'a envoyé des pendentifs pour tout le monde, ils auraient dû arriver avant nous au ferry mais finalement ils m'ont été remis après mon arrivé à Hoenn. J'ai donc des cadeaux à remettre à tous mes amis. Un pendentif en forme de dragon serpents pour moi, avec un oeil en émeraude, un cadeau magnifique qui avait dû lui coûter très chers.
-Pour chacun d'entre nous j'ai une lettre de la famille attaché à la pochette du pendentif, je remettrais le sien à Basile une fois en Alcéa.

• Vieux souvenirs

D’ancien texte font souvent références aux combats de pokémons des temps passés, des affrontements bien différents de ceux d’aujourd’hui, pokémons et humain combattaient ensemble, chacun protégeant l’autre.

Aujourd’hui de telles formes de combats ont disparues, enfin presque, certains lieux appliquent encore un part de ces principes antiques. L’un de ces lieux est celui dans lequel j’ai passé beaucoup de temps après notre accident, le Dojo des Démons.

L’héritier de cet endroit, maître Ragnas, était un homme imposant pour ne pas dire ridiculement massif, et je parle bien de muscles. Il m’a un jour vu dans les rues d’Illumis et… Littéralement trainé dans le dojo, il affirmait que j’avais quelque chose de spécial par rapport aux autres personnes, une force qu’il ressentait mais n’expliquait pas.
Après un peu de temps, et lui avoir échappé à de nombreuses reprises, je revins de moi-même pour savoir pourquoi ce lieu et les gens s’y trouvant m’attirait tant (excepté le maître que je fuyais à l’époque). Je vis alors pour la première fois une « Furui », le terme désignant les combats appliquant les formes de l’ancien temps. On aurait dit une dance entre les deux adversaires, échangeant pourtant d’incroyables attaques, le combat ne fut pas long e ce fut maître Ragnas qui l’interrompit. Il m’avait vu. Après un premier combat face au maître et son Mackogneur (il m’avait laissé son Lucario), je décidais de devenir un élève.

Ragnas m’entrainat plus dur que la plupart des autres, maintenant que j’étais peut-être la seule personne réellement capable d’utiliser le style originel qu’il avait appris.
Puis après deux ans de travail, mon maitre commença à m’apprendre un héritage que jusqu’ici seul sa famille arrivait à maitriser, la Griffe, un art martial né dans les « Furui » et comptant sur la seule utilisation des bras et des poings. Il répétait sans cesse que lorsque je partirais pour ce voyage qui me tenait tant à cœur, je serais un guerrier de la Griffe.
Et il n’avait pas mentit, au fil du temps je devenais plus fort, un jour je fus alors capable de m’entrainer avec le Lucario du maitre sans qu’il ait besoin de se retenir, chose que jusqu’ici seul lui pouvait faire, c’était en fait l’inverse. A ce moment-là je savais une chose, quoiqu’il arrive je pourrais toujours compter sur cette force, cet art.

A mon départ, avec mes amis, maitre Ragnas nous donna un conseil à tous : « Quoiqu’il advienne, n’oubliez jamais que ces jeunes pokémons que vous avez reçu en ont autant que vous à apprendre du monde. Ils seront vos plus fidèles amis, vos meilleurs alliés et surtout, jamais vous ne devrez les considérer autrement que comme vos partenaires, vos égaux. » Puis, il me prit à part pour me dire une dernière chose : « Tu m’as prouvé que tu avais bien compris les principes des « Furui » alors n’oublies pas. Ton partenaire et toi devez ne faire qu’un, et un jour vous serez les meilleurs, tel ceux qui dans l’ancien temps était appelés « Les Dragons ». Je te fais confiance, et te souhaites de devenir un grand Dresseur. Au revoir et soit fière de ton bras « Demi-démon » ! »

Le « Demi-démon », c’était mon nom dans le dojo, moi le plus fort de tous, dont la main droite égalait la force du maitre… De vieux souvenirs. Bon, plus le temps de divaguer pour aujourd’hui.

• L’entrainement d’Alron

Alron, le plus vieux pokémon du dojo. Avec Atlas, le Mackogneur, ces deux forces de la nature étaient les partenaires de mon maître.
A mon arrivée dans le dojo je n’avais pas de pokémon, j’apprenais donc les arts martiaux sous la tutelle de maître Ragnas quand un jour il vint accompagné d’Alron me mettant au défis de le touché une seule fois en une heure. Inutile de dire que je  n’y parvint pas, cependant j’avais attisé la curiosité du vieux guerrier qui voulut être mon partenaire d’entrainement chose que mon maitre accepta un peu trop vite à mon goût. La seule justification qu’il daignât me donner sur ce choix fut : « Ton acharnement lui a plu, une heure d’assauts sans te décourager, jusqu’ici la plupart n’ont même pas osé relever le défi. Maintenant, prépares toi, tu as mon meilleur partenaire comme associé. ».  Une de ces explications nébuleuse dont il avait le secret, je ne mettais pas acharné, je voulais simplement aller jusqu’au bout, abandonner ne m’a jamais ressemblé.

Dès lors, je m’entrainais nos seulement sous la surveillance de mon maître mais aussi avec son plus important partenaire et surtout j’ai commencé à comprendre le fossé qui sépare un humain d’un pokémon en pleine possession de sa force. Alron se retenait, tout comme mon maître, mais l’écart de puissance que je sentais vis-à-vis de mon maitre m’apparut dans toute son ampleur le jour où je les vis s’entrainer avec Alron. Les coups pleuvaient, le bâtiment tremblait presque on aurait pu croire à un échange entre deux pokémons, pourtant, c’était un humain qui tenait tête à Alron. Cette vision de ce duel, leur lien qu’on voyait à ces sourire qui fendaient leurs visages et surtout, cette confiance absolue qu’ils dégageaient, tout ce qui fait l’art de la Griffe se montrait pour la première fois, et me conquis définitivement.

Après deux années d’entrainement Alron et mon maitre décidèrent qu’il fallait voir ce qu’il appelait mon affinité avec l’aura. Il m’expliqua que l’aura, cette force naturelle que certains pokémons, et en particulier les Lucario, pouvait utiliser n’entrait pas réellement dans les bases de la Griffe, mais constituait d’après mon maître « Un atout des plus intéressant pour ceux qui veulent s’entendre avec les pokémons ».
Il m’expliqua alors que la caste des Aura-guerriers avait longtemps tenu secret l’art qui permettait à ces humains, très souvent accompagnés de Lucarios, la clé était en fait l’esprit, quiconque peut accepter de s’ouvrir et de chercher à comprendre les autres peut accéder à une perception minimale de l’aura. Cependant pour pouvoir devenir plus versé dans les arts de l’aura, il fallait aussi apprendre à ce comprendre soi-même, pour pouvoir connaitre sa propre aura, qui est autant une manifestation de notre être que de notre esprit, il le présentait comme le lien de vie, la preuve que l’on est en vie.
Alron prit alors quasi-intégralement en main mon entrainement, la communication n’était pas des plus aisée, mais on avait nos petites parades, langage des signes, dessin ou gesticulations hilarantes. Toujours est-il que si mon apprentissage de l’aura a pris fin pour me permettre de me focaliser sur l’art physique, mais j’ai cependant acquis la faculté de distinguer la forme basique ainsi que la couleur de l’aura d’une personne, pour cela j’ai cependant besoin de me concentrer et d’utiliser une « astuce », regarder entre mon index et mon majeur.

Maintenant que je suis en voyage j’espère pouvoir améliorer cette capacité, mais avant il me faudra un nouveau mentor, Alron devant rester au côté de mon maître, c’est à moi de trouver celui qui m’aidera à comprendre les auras.