Je suis né à Illumis il y a maintenant 19 ans, j'ai vécu entouré par quelques pokémons, ceux de la ville, les deux Chaglams de ma mère et le Malosse de mes grands-parents maternels. J'ai appartenus à un petit groupe d'amis, notre rêve ? Voyager tous les cinq. A nos 18 ans nous recevions une autorisation pour débuter notre voyage et étions donc invités dans un lieu dédié au nouveau dresseur pour le choix de leur premier pokémon, nous devions donc venir tous ensemble, c'est ainsi nous choisîmes chacun notre premier pokémon, exception faite d'un d'entre nous qui possédait déjà son partenaire.
Après nous être préparés et avoir fait nos adieux à nos familles nous prîmes la route de Relifac-Le-Haut, sur place nous montions à bords d'un ferry qui déposerait chacun d'entre nous dans la région de son choix. Le mien fut Hoenn, région où vécurent mes grands-parents paternels. J'appris alors que Basile allait dans une région peu connue et, n'ayant aucune nouvelle de mes autres amis, je me dirige maintenant vers la région d'Alcea où j'espère retrouver d'abord Basile et peut-être tous mes amis.
Peut-être que mon bandage vous intrigue ? C’est une longue histoire qui remonte à une fête, que nous donnions entre amis pour fêter les 18 ans du plus âgé de notre petite bande, rien de bien spéciale au début, une fête normale dans une maison de campagne, jusqu’à ce que nous entendions un bruit venant de la vieille grange, allez savoir comment on l’a entendu, mais une chose est sûre, on l’a entendu.
Et c'est là que notre ami majeur eu l'idée d'un « test de courage » nous allions entrer dans la grange et chercher la source du bruit, le dernier à sortir, mort de trouille ou pas serait le grand vainqueur. Nous sommes donc entrés, rien d'étrange à signaler pour moi qui connaissait la grange, à part peut-être l'air qui semblait différent, toujours est-il que nous avons fouillé d'abord le premier étage, où mes arrières grands-parents élevaient des Poichigeons, et à part de vieilles fientes collées au plancher, rien d'anormal, surtout que les bruits n'avaient pas repris. Plus tard, nous étions encore quatre à chercher dans la dernière pièce non fouillée, l'étable des Ecrémeu, et une nouvelle fois rien. Puis alors que nous allions vers la sortie le bruit repris mais comme s'il était directement dans nos têtes, je me souviens ensuite d'avoir senti l'air changer à nouveau, puis plus rien, le vide.
A mon réveil, vraisemblablement quelques minutes plus tard nous étions étalés par terre, moi et tous mes amis, mon bras me faisait terriblement mal. Et je vis une chose indescriptible, mon bras semblait marqué par quelque chose, chacun de nous portait un stigmate propre, stigmate que chacun de nous cache plus ou moins aisément, moi avec un bandage. Mon voyage est certes un vieux rêve d’enfant, mais aussi une quête pour comprendre ce qui nous est arrivé.