Vraiment proche de la bipolarité, on peut très facilement qualifier Noah d'extrêmement lunatique. Le rouquin peut être un amour, clamant des odes à la joie et respirant l'air pur, les pâquerettes et autres plantes tel Heidi dans sa montagne, mais tout aussi bien, arrivant tel un ronflex que l'on n'aurait pas vu venir, devenir grognon, morne et limaceux (oui, limaceux, comme une limace quoi). Cette personnalité volatile peut probablement s'expliquer (et encore, ne sombrons pas dans le déterminisme), de par la consommation légèrement abusive de drogues en tout genre du jeune homme. Soyons francs directement, les agissements de Noah par rapport à son mode de vie ne correspondent pas à beaucoup de monde, il fume, il boit, il enchaîne les conquêtes, un joli stéréotype du jeune selon la vision de petits vieux devant leur télé. Mais les regards des passants honnêtes n'ont pas grande influence sur le rouquin qui, au contraire, prend un malin plaisir à effectuer ses activités illicites en s'en vantant ouvertement à qui veut l'entendre. Le danger ? Il se rit du danger ! Les courses-poursuites tout comme les soirées au commissariat il en a l'habitude, là d'où il vient, c'est comme un rite de passage.Noah déteste la solitude, cela l'effraie de s'imaginer se retrouver seul, mais pas non plus au point de devoir s'entourer d'une foule pour aller aux toilettes, non, il supporte très bien de se retrouver en seule compagnie de son lui intérieur, mais l'idée que plus personne ne l'attend, que plus personne ne pense à lui le met mal à l'aise. De ce fait, le jeune homme à un répertoire de connaissance/amis/ennemis/conquêtes assez développé, il adore faire des rencontres, aller parler à d'illustres inconnus dans la rue, juste histoire de partager un bout de leur histoire ensemble. Notre voleur est ainsi ce qu'on peut appeler un beau-parleur, il aime raconter des histoires, embobiner les gens et se sortir de situations gênantes avec quelques éloges bien placés. Son petit talent pour charmer le monde qui l'entoure lui a toujours permis d'éviter de se retrouver dans des situations trop compliquées du fait de son métier, mais pouvant également l'amener dans des situations qui le dépasse (oui, ben si on lui avait dit aussi que ce policier quinquagénaire était gay..). Sa belle gueule est un atout, c'est sûr, mais peut également en devenir un défaut du fait qu'il est facilement reconnaissable avec sa longue crinière rouge qui, au grand jamais, il n'acceptera de couper. Au fil de cette lecture, vous aurez surement compris que Noah n'est pas vraiment le genre de personne que l'on présente à ses parents, sa compagnie peut pour autant être des plus agréables, mais sa vision utilitariste du monde en fait un homme auquel offrir sa confiance est presque plus risquée que d'embarquer en voiture avec un rondoudou comme copilote. Le rouquin fait toujours et d'abord les choses pour lui-même, et si cela ne dérange pas ses affaires, peut éventuellement s'occuper des autres, contradictoire avec sa peur de la solitude certes, mais que voulez-vous, le garçon n'a pas inventé le fil à couper les baies. | • Taille : 1m79 • Teint : Pâle • Cheveux : Rouge cerise • Yeux : bleus • Particularité : Quelques tatouages par-ci par-là, il possède des lunettes, mais refuse de les porter, du coup, il lui arrive de se prendre quelques murs. |
La quête du pouvoir, de l'argent, de la reconnaissance. Voilà les trois objectifs qui ont réglé la vie de Noah depuis sa plus tendre enfance, et c'est peut-être en expliquant comme ils se sont imposés à lui que l'on peut comprendre pourquoi le garçon est tel qu'il est aujourd'hui.
La petite ville de Tarme où le rouquin a vu le jour et accueillie la famille Strömblad durant cinq années, les cinq premières de la vie de notre voleur, fût un lieu de repos des activités financières de la famille. En gros, ce fût surtout une bonne planque pour éviter la police quelque temps. Noah est le troisième enfant d'une fratrie de cinq, généalogiquement formé pour devenir un escroc/bandit/voleur/personne qui préfère de gagner de l'argent à sa façon, bien évidemment, on évite de mentionner dans les dîner familiaux l'aînée de la famille, Leah, soeur traître qui a préféré se ranger parmi les forces de l'ordre. Grandir dans un environnement où les lois de la maison sont en total opposition avec celles de sa région n'est pour autant pas aussi différent que ce qu'on pourrait entendre, la famille Strömbald suit un rythme de vie plutôt normal d'ailleurs, on préfère ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle. Noah a ainsi passé une enfance quasi-normal, seul les déménagements soudains et fréquents à partir de ses cinq ans ont commencé à interrompre la monotonie du paysage. |