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 Maribel E. Nail [Terminé]

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Anonymous
Invité
Jeu 19 Juin - 12:20


Informations du dresseur
•  Nom : Nail
• Prénom : Maribel Els
• Sexe : Féminin
• Date de naissance : 05/12/2004 (16 ans)
• Lieu de naissance : Tavas
• Lieu de résidence : Tavas
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Métier : Eleveur
Description du dresseur
    Caractère :
« Maribel ? Ce n’est qu’une gamine. Même si elle a seize ans, elle fait preuve de très peu de retenu. Elle est comme une enfant quand elle découvre une nouvelle chose, comme si c’était quelque chose de merveilleux. Même le plus simple ouvre-boîte peut être merveilleux pour elle. Elle me désespère. A croire qu’elle n’est jamais sortie de chez elle, ce qui est totalement faux. Cette gosse est trop curieuse, trop insouciante. Un peu comme si elle vivait dans un monde merveilleux, sans danger. Ca la perdra, un jour. Surtout depuis que le niveau de criminalité augmente. Peut-être qu’on retrouvera son cadavre dans les bois. Ce ne serait pas plus mal, si vous voulez mon avis. » Noah Nail, sœur bien aimée.

« Oh oui, Mari ! C’est une chouette fille ! Même si elle est un peu timide avec les garçons, elle est très gentille. Certaines vont dire qu’elle minaude, mais ce n’est pas son style, loin de là. Après tout, je commence à la connaître. Vous savez, Mari elle a un gros défaut : elle est beaucoup trop naïve. Même si on lui raconte une histoire à dormir debout, elle y croira. Comme la fois où je lui ai raconté qu’un Mystherbe s’était mis à voler, comme ça, devant mes yeux. C’est invraisemblable, nan ? Bah, Mari, elle s’est mise à imaginer que le Mystherbe avait fait tournoyer ses feuilles sur sa tête, pour avoir assez de force pour tenir dans les airs. Et de là, il se serait jeté dans le vide, depuis un arbre ! Oui, vous aussi vous vous dites que c’est totalement fou ! Mais elle y croyait dur comme fer à son histoire. C’est peut-être ce qui est le plus adorable chez elle : son imagination débordante. » Alek, un ami qui vous veut du bien.

« Naïve, curieuse, timide … On vous a déjà dressé un beau tableau. Maribel est aussi quelqu’un d’assez tête en l’air. Si Haneya n’était pas là pour la rappeler à l’ordre, Mari sortirait souvent avec deux chaussures différentes. Ou alors, en pyjama. Oui, ce dernier point est déjà arrivé, et plus d’une fois ! Mais là n’est pas la question. Donc, revenons à nos moutons ! Maribel est donc très tête en l’air. La vérité, c’est que si sa tête n’était pas accrochée sur ses épaules, elle serait bien capable de l’oublier. Malgré son manque de sérieux pour se souvenir de choses de la vie de tous les jours, elle est néanmoins très douée en classe. C’est à se demander comment elle fait, d’ailleurs. A croire que tout son sérieux passe dans ses devoirs, qu’elle était simplement programmée pour se souvenir de ça. Enfin, d’un côté, c’est un peu une petite fierté d’avoir une petite génie à la maison. Même si elle oublie des choses simples, à côté. » Sherry Nail, une maman fière de son enfant.

« Riri, elle est gentille, mais seul Arceus sait comment elle peut être collante quand on ne lui donne pas ce qu’elle veut. C’est tellement fatiguant, qu’à force, on lui donne ce qu’elle désire. Elle arrive toujours à me faire céder. Après, je suis peut-être pas le mieux placé. Etre père, c’est fatiguant vous savez. Surtout quand ses deux filles ne s’entendent pas. Pourtant, quand elles étaient petites, elles étaient tout le temps fourrées ensemble. Puis, elles ont grandi. Et là, bonjour la catastrophe. Riri, si calme en temps normal, explose littéralement quand sa sœur ouvre la bouche. Et Noah parle souvent pour la dénigrer. Maribel l’a dans le nez, c’est certain. J’espère qu’elle n’est pas comme ça avec d’autres personnes, même si ça ne m’étonnerait qu’à moitié. Après tout, il faut bien que cette petite tête d’ange cache quelque chose de plus puissant…
Comme dit avant, elle est très calme en temps normal. Une vraie crème en fait. Elle est toujours partante pour des activités, ne lésine pas sur les efforts pour atteindre ses objectifs. Et, elle sait écouter. Ça peut vous paraître bizarre dit comme ça, mais Maribel est une personne à qui l’on peut se confier. Elle sait garder un secret, même le plus étrange. Jamais elle ne trahira la parole qu’elle a donné. Pour ça, ma petite fille est une fille formidable, foi de papa ! » Allen Nail, père élogieux.

« Mademoiselle Nail ? Oui, c’est ma patiente. Enfin, c’était. Cela fait un moment que je ne l’ai pas vu. Mademoiselle Nail est une personne fragile psychologiquement. Ça, c’est depuis son problème alimentaire. On ne vous a pas dit ? Maribel Els Nail a été anorexique, plus jeune. Bien qu’elle soit encore très jeune. Elle a commencé à avoir des soucis vers l’âge de treize ans, d’après mon dossier. La dernière fois que je l’ai vu, elle se nourrissait à peu près bien, arrivait à garder tout dans son ventre après un repas. Vous savez, je pense que c’est le pokémon qu’elle a recueilli qui a réussi à lui faire remonter la pente. Une fois, elle m’a avoué recevoir beaucoup de pression de la part de sa sœur, à cause de quelques rondeurs au niveau de ses joues. Des « rondeurs de bébé », comme elle m’a dit. Elle en possédait d’autres, mais sa sœur la critiquait moins dessus, apparemment. C’est pour ça qu’elle ne mangeait pratiquement plus et se faisait vomir, dans l’espoir de perdre du poids, car elle ne voulait plus entendre les commentaires de Noah. Maribel est influençable et ce défaut pourrait la perdre. En tout cas, j’espère qu’elle arrivera à sortir complètement la tête du trou et ne sombrera pas dans un état  plus préoccupant encore. » Médecin, comportementaliste alimentaire.
    Physique :
• Taille : 1m65
• Teint : Blanc
• Cheveux : Blonds
• Yeux : Bleus
• Particularité : Elle possède toujours un ruban dans ses cheveux, qu’elle noue au-dessus de son crâne.
    Histoire :
Inspirer, expirer. Fermer les yeux, imaginer un décor de rêve. Ne plus penser à cette odeur désagréable qui me titille les narines, à ce canapé moisi.

« Bien, mademoiselle Nail. Comment tout ça a commencé ? »

Je rouvris les yeux, posant mon regard azur dans les prunelles vertes de mon vis-à-vis. Des yeux verts, formant deux trous dans la graisse de son visage. Un corps gras, un crâne dégarni, une chemise tachée par de la graisse et quelques sauces provenant de son repas de ce midi. Cet homme était dégoûtant. Retenant une envie de vomir, je le quittai des yeux, me concentrant plutôt sur la pièce dans laquelle je me trouvais. Petite, peu lumineuse, sentant le renfermé. Les meubles étaient quasi-inexistants, mis à part un bureau, deux chaises et un canapé, dans lequel je me trouvais. Et une corbeille aussi, pour mettre les restes du déjeuner, tout de même. Ecœurant. Je détestais venir dans cet endroit, même si j’y étais contrainte. C’est la seule chose sur laquelle je n’ai pas réussi à faire céder mes parents. Un psychiatre, voilà ce que ce type était. Pourtant, il n’y avait aucun diplôme de visible, montrant son appartenance dans ce domaine médical. Juste des paroles.

« Mademoiselle ? »

Je détestais la voix de cet homme. Qu’avait-elle de différent par rapport aux autres ? Sans doute rien, mais je ne l’aimais pas. Peut-être car c’était sa voix à lui. Clignant des yeux, je me concentrai à nouveau sur sa petite personne, tenant loin dans mon esprit mon envie de me lever et de claquer la porte de ce cabinet. En ayant, au préalable, dit tout le mal que je pensais.

« Oui ? »

Une voix innocente, qui monta légèrement dans les aiguë sur la fin. Je me crispai. Je commençais à perdre mon calme, ma voix venait de me trahir. Pourtant, il ne prêta pas attention à ce fait, posant son regard globuleux sur moi.

« Votre histoire, alors. »

Mon histoire, encore ? Qu’avait-il à me demander toujours la même chose ? Soupirant légèrement, je serrais dans mes mains les plis de ma jupe, faisant une légère moue avant de me ressaisir. Je n’avais pas envie, mais je n’avais pas le choix. Inspirant à fond, je pris la parole, commençant à conter ce qu’était ma modeste vie.


~~~~~~~~


Je suis née à Tavas, dans une famille tout ce qu’il y a de plus normale. Ma mère est pâtissière, mon père est policier. Je possède une grande sœur, de trois ans mon aînée. Ma naissance était très attendue par cette petite famille, qui célébra avec faste mon arrivée dans ce monde.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur mes premières années. J’ai appris à marcher, à parler, à faire dans le pot et à manger toute seule comme tout le monde. Ma famille n’a pas spécialement été inventive à ce sujet, répétant simplement les gestes lus dans une brochure parentale et approuvés par ma grande sœur. Tout était plat, ennuyant. Oui, je n’ai pas eu une vie très palpitante.


~~~~~~~~


« Et sinon, vers l’âge de dix ans ? »

Et voilà qu’il se montrait exigeant maintenant. Haussant simplement les épaules, je tournai la tête vers la seule fenêtre de cette minuscule pièce, essayant d’apercevoir, à travers la saleté, le ciel bleu de cette magnifique fin d’après-midi.


~~~~~~~~


A dix ans, je connu ma première déception amoureuse. Enfin, déception est un bien grand mot. Ce type s’appelait Al, il avait trois ans de plus que moi. Il venait souvent à la maison pour travailler avec Noah, même si je pensais surtout qu’ils étaient en train de s’amuser tous les deux, à l’abri des regards. Pas une relation comme les grands, non. Mais une relation différente de celle entre deux amis normaux. Noah n’en avait jamais parlé, avant, me laissant ainsi le vague espoir de lui plaire.

Avant qu’il vienne à la maison, je mettais toujours ma plus belle robe, accrochant mon plus beau ruban dans mes cheveux. Je faisais en sorte d’être jolie pour lui. Mais jamais il ne m’a regardé. Quand Noah a compris mon manège, notre relation s’est effritée. Elle devenait jalouse, m’adressant des regards méchants quand je rentrais dans sa chambre. Elle voulait m’évincer et elle n’eut aucun mal pour le faire.

Un jour, alors que je rentrais dans sa chambre pour leurs demander s’ils désiraient un goûter, je l’ai surprise en train d’embrasser celui que j’aimais en secret. C’est la première fois que je me suis mise en colère. Ce soir-là, la maison résonna de mes hurlements, des insultes et des moqueries de Noah. C’était ma première défaite face à ma sœur. La première et la dernière.

C’est à partir de ce moment-là que j’ai décidé qu’il fallait que je sois parfaite. Je voulais posséder une perfection qui pourrait attirer les regards sur moi, qui mettrait ma sœur dans mon ombre. Qui pourrait faire en sorte qu’elle soit le vilain petit canard de la famille. C’était sans doute méchant, mesquin, mais je m’en fichais. Le principal était que je gagne face à elle.

Peu à peu mes notes, qui étaient dans la moyenne, se mirent à monter. D’une élève moyenne, je passais à une élève brillante. Mes parents me félicitaient, mais ce n’était pas assez. Ce n’était jamais assez. Noah continuait de se moquer, trouvant toujours quelque chose pour m’atteindre. Et elle y arriva fortement, trois ans plus tard.

C’était une journée comme celle-là, chaude mais pas trop, avec une brise légère. Il était midi, le soleil était à son zénith. Je ne me rappelle plus du jour exact, mais ça n’a pas une réelle importance. Nous étions en train de déjeuner en famille, mes grands-parents paternels nous ayant fait la surprise de débarquer le matin-même. Le repas était chaleureux, convivial. Jusqu’à ce que Noah prenne la parole.

« Dis-moi, Maribel, t’aurais pas un peu grossi ? Tu sais, c’est pas comme ça que tu vas plaire aux garçons. »

Un sourire méchant ornait son visage, tandis que je reposais ma fourchette, déglutissant avec difficulté. A cette époque, je possédais quelques rondeurs, certes, mais rien de bien excessif. Mon visage était rond, mais je tenais ça de ma mère. Pourtant, cette remarque me fit un pincement au cœur. J’étais grosse ? Cela signifiait donc que je n’étais pas parfaite. Et ça, je ne pouvais pas l’accepter. Mes parents me rassurèrent, disant que j’étais magnifique. Mes grands-parents aussi dirent ça. Pourtant je ne les croyais pas.


~~~~~~~~

« Et vous avez décidé de faire votre … « régime » à cause d’une remarque de votre sœur ? »

Il ne pouvait pas comprendre. Pinçant les lèvres, dans une attitude montrant mon mépris, je mis quelques secondes avant de me calmer, reprenant ensuite.


~~~~~~~~


Six mois. C’est le temps qu’il fallut à mes parents pour comprendre mon manège. Je ne prenais plus mes repas à la même heure qu’eux, prétextant des devoirs. Chaque soir, à chaque repas. Quand ils étaient enfin dans leur chambre, je descendais, faisais le maximum de bruit avec mes couverts, avant de tout laver et de mettre le tout dans l’évier, à sécher. Ça avait été imparable pendant six mois. Jusqu’à ce que je m’écroule, complètement affamée après un jogging.

Ce n’est même pas eux qui s’en sont rendu compte, non. Ce sont les médecins qui sont venus les voir, après mon entrée à l’hôpital. Des parents indignent ? Non, pas vraiment. Juste trop aveuglés par leur volonté d’avoir une vie familiale parfaite. Rien n’est jamais parfait et mon état fut, pour eux, comme un coup de vent faisant voler les illusions qu’ils s’étaient créés. Ça a dû être un coup dur, mais jamais ils ne me l’ont reproché. Ils ont tout fait pour me soutenir, pour que je m’en sorte. Pour que je reprenne confiance en moi, aussi. Ils étaient les parents parfaits.

C’est depuis ce temps-là que je suis suivi par un psychiatre et un comportementaliste alimentaire. Je suis également surveillée par mes parents, chose tout à fait logique. Après ce passage-là, il fallait que je me remplume. En six mois, j’avais perdu une bonne quinzaine de kilos, ne faisant toutefois pas partir mon visage rond. Il fallait s’y faire, la perfection n’était pas possible. Pas à ce sujet.

La déprime, voilà ce que j’ai connu ensuite. Un gros coup de blues à cause de cette vérité qui faisait mal. Mon but de perfection était utopique. Et, dans le fond, qu’est-ce que c’était que d’être parfaite ? Il n’y avait pas de critères définitifs, juste des critères propres à chaque individu. J’étais, sans doute, déjà parfaite pour les gens m’entourant. Alors, à quoi bon rechercher quelque chose que je possédais déjà ?


~~~~~~~~

« Et maintenant que vous avez résolu ce problème, qu’est-ce que vous comptez faire ? »

Il avait sorti une bouteille d’eau, se désaltérant tout en laissant tomber des gouttes sur sa chemise. Dégoûtant. Détournant les yeux de ce triste spectacle, je me mis à regarder mes ongles, arrachant quelques petites peaux autour.

« Partir. Partir loin d’ici, voyager au grès de mes envies. Je ne supporte plus Noah, voir le visage de mes parents. Je veux partir, trouver un but. Atteindre la perfection a été mon objectif pendant quatre ans, environ. Je n’ai rien fait depuis, juste pris du poids, revu mon équilibre mental. Je ne sers à rien, pour l’instant. Alors, partir pour me découvrir sera ma prochaine action. »

Il hocha simplement la tête, griffonnant quelques trucs sur son calepin. Il ne dit rien sur ma volonté de partir, ne fit aucun commentaire. Juste une phrase, signe que je pouvais maintenant y aller.

« Quand partez-vous ? »

Je souris. Me levant, j’attrapai mon sac, m’éloignant rapidement de cet homme. Attrapant la poignée de la porte, tournant simplement mon visage pour le regarder une dernière fois.

« Ce soir. »

Deux mots, qui restèrent en suspens dans l’air, tandis que je dévalais les marches, inspirant à fond en me retrouvant dehors. Haneya était là, attendant calmement mon retour. En me voyant, elle se leva d’un bond, prête à prendre le départ, elle aussi. En souriant, je me mis à marcher, ne prêtant pas attention aux quelques têtes connues que je pouvais croiser. Je n’en n’avais plus rien à faire, maintenant. C’était le moment de trouver un véritable sens à mon existence.
Informations du Pokemon

• Pokemon : Medhyena
• Surnom : Haneya
• Sexe : Féminin
• Particularité : Elle boite légèrement de sa patte arrière gauche.
    Histoire :
C’était une journée banale, comme on en vie à  Tavas. Il faisait beau, il faisait chaud. Une de ces journées qui vous coupe la moindre envie de bouger, vous laissant avec le seul souhait de vous prélasser dans un coin, à l’ombre de préférence. Pourtant, je fis fi de ça, me bougeant pour faire un peu d’exercice et sortir un peu du cocon familial. C’est comme ça que je me suis retrouvée sur la route portant le doux chiffre huit, en plein cagnard. Les mains en visières au-dessus de mes yeux, j’essayais de regarder le plus loin possible, à la recherche d’une destination précise. Courir, c’était bien beau, mais c’était encore mieux avec un objectif précis.

Après quelques minutes de recherches, je trouvais enfin mon bonheur, me mettant à courir dans un rythme soutenu jusqu’à l’atteindre. Il s’agissait d’une petite cabane, où je me cachais de temps en temps, étant enfant. C’est la tête déjà pleine de souvenirs nostalgiques que je continuais ma course. Une course qui s’arrêta pourtant, quand des cris de détresse, de douleur même, arrivèrent à mes oreilles. M’arrêtant d’un coup, je tournais la tête dans tous les sens, dans le vain espoir de trouver la source de ce bruit comme ça. C’était vain, mais je ne perdais pas espoir. Il y avait tellement de souffrance dans ce cri, de peur, que mon cœur se serrait.

Un autre cri arriva à mes oreilles, moins fort que le précédent, encore plus douloureux cependant. J’arrivais à peu près à distinguer la direction à suivre, prenant sud sud-ouest, tâtonnant jusqu’au cri suivant. Cri qui m’indiqua que j’étais sur la bonne voie. Accélérant le pas, des rires se firent entendre, suivit de près par une nouvelle plainte. A ce moment-là, je ne savais pas dans quoi je m’engageais.

La source de ce bruit qui avait arrêté mon moment de détente était là, se cristallisant par un groupe de jeunes et un pokémon au centre du cercle qu’ils formaient. Un pokémon en sale état. Ecarquillant les yeux, je regardais les alentours, trouvant rapidement quelques bouteilles d’alcool vides, qui jonchaient le sol. Ces types étaient ivres. Ils étaient ivres et s’en prenaient à un pauvre pokémon innocent. A cet instant-là, mon sang ne fit qu’un tour. Ne réfléchissant pas au danger potentiel que je pouvais courir, je sorti de derrière les buissons, me jetant contre l’un des responsables des souffrances d’un innocent. L’inconnu opposa peu de résistance, tombant simplement au sol, ne se relevant pas. Il était trop bourré pour réussir à se relever seul. C’était pitoyable. Mon regard dégoûté passa de ce type à un autre, esquivant au dernier moment un coup de poing maladroit. Ils préféraient les poings à la discussion, pourquoi pas.

Pour une fois, ma petite taille fut d’une grande aide. Ces gaillards, plus grand que moi d’une tête minimum, devaient viser plus bas avec leurs poings, chose difficile apparemment. Le premier à attaquer fut également le premier à rejoindre son compère au sol, à cause d’un coup trop fort vers le sol, qui le déséquilibra. Un autre se mit à vomir à cause de la trop grande quantité d’alcool dans son corps. Le dernier, lui, préféra retourner boire, m’oubliant totalement. Méfiante, je m’approchai tout de même du pokémon à terre, en sang. Le poil gris de ce Medhyena était tacheté d’un rouge sombre. Il gardait un œil fermé, me regardant d’un regard plein de haine avec l’autre. Il ne me faisait pas confiance et c’était facile à comprendre. Faisant abstraction de ses grognements se voulant menaçants, je l’attrapai doucement, le soulevant avec délicatesse. Il gémit de douleur, me faisant grimacer. Je n’aimais pas le fait qu’il souffre, mais il fallait que je l’emmène avec moi, pour pouvoir le faire soigner. Pour sa survie.

Le trajet du retour, pourtant si court, me sembla interminable. Ce petit être fut rapidement pris en charge par le seul soigneur du coin, l'un des meilleurs, me laissant toutefois dans l’angoisse pour la suite. Allait-il s’en sortir ? Aurait-il des séquelles ? Il fallait attendre pour avoir des réponses. Et ma patience fut mise à rude épreuve.

Douze heures. C’est le temps que l’on mit avant de m’informer de son état. A croire qu’ils étaient partis boire un café, dormir un peu, mangé, avant de venir me voir. Ou alors, peut-être que le Medhyena était réellement dans un sale état. On m’informa que je pouvais aller le voir, que sans moi il ne serait plus en vie à l’heure qu’il était. Silencieuse, je suivis ce soigneur, serrant les poings à la vue du canidé prit dans les bandages. Il dormait. M’approchant, je le caressai doucement, évitant les zones avec des bandages, m’arrêtant à la base de son cou pour le gratouiller un peu. Il se mit à gémir, plongé dans un sommeil sans rêve. Je souris, soulagée. Rapprochant un fauteuil, je m’installai, le veillant comme une mère pourrait veiller son enfant malade.

C’était il y a maintenant deux ans.

Haneya est une Medhyena plutôt joyeuse, qui sait pourtant se montrer bougon quand quelque chose ne lui plaît pas. C’est elle qui m’aide, le matin, pour me préparer, me rapportant tout ce dont j’ai besoin, m’arrêtant quand j’ai oublié quelque chose. Malgré le fait qu’elle ait retrouvé une certaine joie de vivre, elle reste tout de même traumatisée par sa mauvaise expérience. Le soir, je peux l’entendre gémir, hurlant parfois à la mort. Elle est très méfiante envers les étrangers et peut se montrer violente, même. Plus d’une fois elle a mordu, jusqu’au sang, un inconnu qui a eu le malheur de faire un geste trop brusque sous son museau.

On me reproche de ne pas l’avoir éduqué, de ne pas avoir su prendre soin d’elle pour qu’elle se remette complètement. Mais c’est impossible de se remettre d’une aventure comme ça. Alors, Haneya reste comme elle est, se montrant douce avec les personnes qu’elle connait, indomptable avec les autres. Et c’est comme ça que je l’aime.

Informations du Joueur
• Prénom/Surnom : Athénaïs/Minsty
•  Âge : 17 ans
• Comment es-tu arrivé ici ? Grâce au monsieur qui a un perso qui a des canines plus longues que la normale.
• Parrain : Kyle Tewson
• Avatar : Rin Kagamine - Vocaloid
• Une question ? :


Dernière édition par Maribel E. Nail le Jeu 19 Juin - 21:08, édité 4 fois
Master
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Jeu 19 Juin - 16:37
Fondateur

Messages : 10710

Welcome ! Si tu as des questions n'hésites pas ! Bonne continuation à toi.
Anonymous
Invité
Jeu 19 Juin - 18:46


Merci ! J'ai terminé, en espérant que ce soit bon ~
Destiné
Destiné
Jeu 19 Juin - 18:46
PNJ Destiné

Messages : 18443

Le membre 'Maribel E. Nail' a effectué l'action suivante : Destin

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Maribel E. Nail [Terminé] Shiny
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Master
Master
Jeu 19 Juin - 19:34
Fondateur

Messages : 10710

Alors ! Alors ! Ta fiche est bien ! Seulement un detail à changer ! Mais ça c'est parce que tu ne pouvais pas savoir, désolé. @w@

Il n'y a pas de centre pokemon à Tavas, du fait qu'ils ont une aversion pour les appareils électroniques, ils n'ont que le stricte minimum (comme a la limite une télé ou un vieux pc), mais à défaut ils ont une cabane ou réside un soigneur. x) Voila, je te laisse éditer cela et moi je cours préciser l'absence de centre Pokemon dans la description du village ! xD
Anonymous
Invité
Jeu 19 Juin - 21:09


Voilà, j'ai édité ce passage-là :3
Master
Master
Ven 20 Juin - 13:28
Fondateur

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