Les flammes lui brûlaient les naseaux, et la chaleur comprimait son cœur en tordant ses boyaux. Il maîtrisait son élément depuis des années. Depuis que sa naissance l'avait pourvu des poches de gaz qui nourrissaient son brasier. Pourtant, chaque fois qu'il tentait d’insuffler une nouvelle puissance, d'intensifier l'ardeur de sa chaleur interne, son petit corps lâchait prise, ses pattes courtes se mettaient à trembler, et la fournaise semblait l'engloutir tout entier. Une odeur écœurante, de soufre et de chair grillée émanait de lui alors qu'il insistait en crachotant des nuées de braises toujours plus douloureuses.
Pourquoi est-ce qu'il n'y arrivait pas ?
Côtelette abandonna. Suffocant, il toussota en laissant échapper quelques émanations de fumée noire et épaisse venues du fin fond de ses entrailles et chancela jusqu'au gazon qui décorait le bord du terrain. Cette nouvelle tentative l'avait affaibli. Il fallait qu'il prenne quelques instants... juste quelques minutes, le temps que son souffle lui revienne. Se laissant tomber dans l'herbe fraîche avec un soupir, le petit cochon frotta son groin au sol pour chasser l'odeur nauséabonde de soufre qui lui collait à la peau. La température diminua lentement autour de lui, et il parvint bientôt à rouvrir les yeux pour observer la place à laquelle il s'était entraîné, à deux mètres de là. Le sable avait blanchi, et quelques flammèches minuscules persistaient au milieu des graviers. Elles seraient très vite étouffées, il n'y avait pas à s'inquiéter. Quant à cette technique du Lance-Flamme... et bien... il fallait croire qu'il ne serait jamais capable de la maîtriser...
Amer, le petit cochon leva ses yeux cendrés pour survoler le parc d'entraînement. Cette zone publique spécialement dédiées aux exercices de combat avait été installée aux abords de la ville, derrière de grands bâtiments privés. Loima était encerclée par les marais, et Côtelette pouvait sentir d'ici les odeurs de vase qu'apportait la dense végétation de Sangwa. Les arbres au feuillage luxuriant, bien plus fournis que ceux de Lumna, étendaient l'ombre de leur ramure jusqu'à l'endroit où se tenait le Gruikui. À première vue, on aurait pu prendre l'endroit pour un parc de jeux destiné aux enfants humains. Des bacs remplis de sable, des structures métalliques, troncs d'arbres renversés et quelques par-terres de fleurs égayaient l'endroit dans un agencement millimétré. Les efforts des humains pour laisser croire à un environnement naturel étaient pathétiques. Chaque centimètres de ce parc empestait l'organisation précise et le contrôle maladif que les hommes tenaient à exercer sur ce qui les entourait. Côtelette commençait à en être bien familier.
Au niveau d'une cage d'acier renfermant un labyrinthe métallique, Kenshîro lançait ses ordres. Duncan lui répondait au doigt et à l’œil, coordonnant ses mouvements aux paroles du dresseur en sautant, grimpant, plongeant dans les moindres recoins de la structure de métal un peu usée. Cet entraînement, destiné à renforcer les muscles du rongeur, sa vitesse et son agilité, leur permettait en outre d'harmoniser leurs pensées. Quand bien même le borgne n'intervenait jamais dans les combats. À quoi bon faire ainsi semblant ? songea le petit cochon avec le profond dégoût qu'il portait au jeune homme. Tandis que la langue de Kenshîro s'évertuait à donner des ordres, ses bras s'affairaient à nourrir le nouveau né dont il avait récemment fait l'acquisition. Le bébé Gruikui à la peau noire et brillante tirait sur le biberon avec fébrilité, grognant de satisfaction en secouant ses longues oreilles sombres, savourant le nectar, bien à l'abri dans la veste du borgne.
Une fois encore, Côtelette sentit une puissante colère l'envahir, sans lui laisser le temps de comprendre d'où elle venait, et sans qu'il parvienne à l'endiguer. Plein de hargne, la créature porcine durcit son regard en observant attentivement le petit être qui gigotait dans les bras du dresseur. Il était tellement joyeux. Il se croyait tellement en sécurité... alors qu'un simple pas hors de vue de l'humain mettrait sa vie en danger...
Côtelette secoua brusquement la tête, serrant les dents et les paupières en enfonçant son museau dans l'herbe fraîche. Que lui arrivait-il ? Souhaitait-il vraiment devenir comme cette garce de Calice ? Il n'avait pas à s'en prendre au bébé, ce dernier n'y était pour rien. C'est Kenshîro qui l'avait mené en bateau, et qui persistait à le maintenir dans cet abominable flou. Pourquoi le borgne ne s'était-il pas encore débarrassé de lui ? Qu'attendait-il ? Il avait acheté ce bébé Gruikui deux jours auparavant. Et à présent qu'ils étaient en ville, plus rien ne le retenait de renvoyer Côtelette sur le réseau des échanges internationaux. Mais il ne l'avait pas fait... Et il continuait à l'ignorer. Le petit cochon se sentait comme une pièce rapportée qui rendait le meuble plus bancal encore qu'à l'origine. Il n'avait rien à faire ici. Il n'avait pas sa place au sein de cette équipe.
Le cochon de feu se leva, revigoré. Il observa une dernière fois le dresseur et ses pokémon avant de se diriger d'un pas décidé vers la barrière du parc. C'était une simple barrière en bois dont la première planche laissait un espace d'une quinzaine de centimètres avec le sol. Côtelette creusa un peu la terre, puis se glissa dans l'espace ainsi dégagé, forçant un peu pour laisser passer le reste de son corps, avant d'atterrir dans la rue. Tout comme le parc, cette zone était déserte. Le Gruikui leva les yeux sur les impressionnants bâtiments dont la hauteur à elle seule lui donnait le vertige. Il regarda à gauche. Puis à droite. Dans le silence des ruelles, enfin, le petit cochon détalla.
~ ♪ ~
Il marchait depuis plusieurs heures. Le soleil surplombait la ville, et ses rayons s'infiltraient à présent dans chaque recoins de Loima, faisant chauffer le béton sous ses pas. Quelques humains paressaient, ici et là. Des vieilles personnes déambulant sur les trottoirs. Beaucoup de jeunes gens, surtout, vautrés sur les bancs publiques ou les escaliers des grands immeubles. Certains d'entre eux avaient tenté d'approcher Côtelette, mais ce dernier était à chaque fois parvenu à filer entre leurs mains. Ce besoin de possession des humains l’écœurait au plus haut point...
Le Gruikui s'engagea finalement dans une petite ruelle, à l'abri du soleil et des regards scrutateurs de tous ces fichus primates. Il était fatigué. Il avait faim. Durant les quelques mois qu'il avait passé avec Kenshîro et son équipe, le borgne n'avait quasiment jamais fait attention à lui, sauf pour lui lancer son regard plein de mépris chaque fois qu'à l'entraînement, Côtelette échouait à utiliser cette technique que le dresseur tenait tant à ce qu'il apprenne. Mais au moins, le jeune homme n'oubliait personne à l'heure des repas. Même pas lui. À cette heure-ci, le petit groupe devait être en train de manger. Sans doute le borgne avait-il remarqué sa disparition, ou peut-être l'avait-il déjà oublié. Oh, certainement Duncan lui avait-il fait remarquer qu'il manquait à l'appel, ce fichu rongeur avait le nez et les oreilles partout. Et pourtant, il ne l'avait pas vu s'enfuir...
Côtelette s'assit sur le pavé et gratifia la tiédeur de la pierre d'un soupir las. Il devait se trouver un abri où se reposer, et de quoi manger. Levant le museau, le Gruikui huma les parfums de la ruelle. Plusieurs poubelles s'y trouvaient, bien droites et ordonnées. Une odeur forte s'échappait de chacune d'entre elles, mais le petit cochon devina très vite qu'elles avaient toutes été vidées. Ce n'était pas le bon jour pour faire une fugue, pensa-t-il avec déconvenue. Une autre odeur, cependant, attira brusquement son attention. Intriguée, la créature porcine dressa les oreilles et releva son groin. Oui... c'était une odeur qu'il connaissait. Une odeur étrange, sur laquelle il ne parvenait pas à mettre de nom. De quoi s'agissait-il ? D'une réminiscence du temps où il se trouvait au laboratoire du professeur ? Peut-être d'une odeur qu'il avait sentie avec son premier dresseur ? Quoiqu'il en soit, le parfum avait envahi ses naseaux comme son esprit, et ne parvenait plus à le quitter. Il devait savoir d'où cela provenait.
Son regard regagna en sûreté. Son estomac pouvait toujours gronder, la curiosité de Côtelette était bien trop mise à mal. Se remettant sur ses pattes, le petit cochon trottina en reniflant de-ci de-là pour trouver l'origine de ce parfum si entêtant. Il poursuivit sa route en s'enfonçant dans des rues étroites. Les dalles du sol étaient de plus en plus chaotiques, et le ciel était obstrué par de longs cordages tendus entre les fenêtres des différents bâtiments. Ils supportaient le poids d'innombrables linges humides, qui pendaient paresseusement comme des drapeaux fatigués. Les toits, invisibles depuis le sol, servaient de perchoir à quelques oiseaux dont le chant résonnait entre les hauts murs de ces passages déserts. Museau au sol, le Gruikui continuait de chercher. Quelque part au loin, il entendait des rires d'enfants, le son des voitures, et les voix des passants. Il s'était bien éloigné de l'avenue principale, à présent.
Côtelette releva soudain la tête, ses yeux cendrés se posant sur une porte en bois à la peinture écaillée. Elle était fermée, mais l'odeur venait bien de là, le petit cochon en était persuadé. Frustré de trouver l'entrée ainsi close, la créature de Feu grogna en tapant du sabot. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour rester ainsi dans l’expectative ! Humant à nouveau l'air ambiant, il se mit en quête d'une autre ouverture. Ouverture qui ne tarda pas à se montrer. En effet, à quelques pas des marches qui menaient à la porte, Côtelette découvrit une petite fenêtre rectangulaire, au raz du sol. Elle était un peu mince pour qu'il puisse s'y glisser sans mal, mais la curiosité était trop forte. Résigné, le petit cochon plongea, museau en avant, dans la cave sombre et humide qui s'offrait à lui. Il dut forcer plusieurs secondes, retenant son souffle et tirant de toute sa force pour parvenir à franchir l'étroit passage. La pression disparut brusquement, et il chuta au milieu d'un tas de cartons qui amortit son atterrissage. Il y était. L'odeur était beaucoup plus forte, entêtante, au point de lui faire tourner la tête. Il faisait bien trop sombre, et Côtelette dut laisser ses yeux s'habituer à l'obscurité. Un silence sépulcrale flottait en ces lieux. Silence qui ne tarda pas à se briser.
Le Gruikui sursauta en entendant soudain tout un tas de froissements, de couinements et de faibles aboiements envahir la petite cave. Dans la pénombre du sous-sol, il devina bientôt les contours de différents objets se dessiner. Des cages, des chaînes, et des gamelles renversées. Bien sûr... Comment avait-il pu oublier ? À moins que son subconscient ait choisi d'enfouir ces souvenirs au plus profond de son esprit pour ne plus jamais avoir à y faire face. Et bien... c'était un échec... C'était l'odeur de la peur, du désespoir, et de la crasse mêlée qui l'avait guidé jusqu'à ce trou à rat. La cache d'un trafiquant, d'un voleur de pokémon qui comptait vendre ses prises au plus offrant. À quelques pas de lui, Côtelette devinait la silhouette d'un Malosse allongé au bout d'une chaîne, à bout de forces, et qui le fixait de ses grands yeux noirs en couinant faiblement. Un peu plus loin, trois cages entassées renfermaient trois autres créatures que le cochon ne parvenait pas à reconnaître.
Une colère sourde se mit à bouillonner au fond de lui. Il ne comptait pas revivre ça. Jamais ! Et il ne laisserait pas un de ces sales humains parvenir à ses fins ! Fou de rage, Côtelette se jeta sur la chaîne du Malosse, tirant dessus à la force de ses dents. Mais rien à faire. Il ne pouvait cracher ses flammes sans risquer de mettre le feu à l'endroit, mettant ainsi la vie des pokémon en danger. Il fallait qu'il trouve un autre moyen. Lâchant la chaîne qui laissa un léger goût de sang sur sa langue, le petit cochon s'élança contre la cage la plus proche, espérant amèrement parvenir à rompre les barreaux. Il la frappa une fois, deux fois, trois fois. Un bruit assourdissant de ferraille résonnait à chaque fois, mais les barreaux tenaient bon, ainsi que le cadenas qui les retenait. De l'intérieur de la cage, Côtelette devina deux grands yeux pâles qui l'observaient. Le petit cochon ne connaissait pas ce pokémon qui le regardait faire silencieusement, mais son regard chargé d'orgueil lui rappela désagréablement celui du borgne qu'il venait de quitter.
Ses muscles douloureux le rappelèrent bientôt à l'ordre, et le Gruikui dut se laisser aller contre le sol pour reprendre son souffle. Les autres créatures s'étaient tues à nouveau, le fixant intensément, attendant avec un brin d'espoir, mais surtout une grande désillusion. Côtelette serra les dents, maudissant intérieurement sa faiblesse et se redressant difficilement.
C'est à cet instant que la porte de la cave s'ouvrit à la volée. La lumière l'éblouit, et le petit cochon recula en grognant, crachant quelques flammèches d'intimidation en venant se coller contre le mur du fond. Au-dessus de lui, la fenêtre lui parut soudain très lointaine.
DEMANDE DE MODÉRATION.
Don de 7 Superbonbons à Gruikui alias Côtelette. Il passe au niveau 17 mais n'évolue pas tout de suite. Points de bonheur négatifs pour Gruikui alias Côtelette.
Aflamanoir alias Calice part en boîte. Ferosinge alias Jackson la remplace. Le Charbon d'Aflamanoir est transféré sur Gruikui alias Côtelette.
Demande de scénario dirigé. Côtelette s'est sauvé dans les rues de Loima, agacé par sa faiblesse et l'attitude de son dresseur. En suivant une odeur qu'il connait bien, il vient de tomber sur la planque d'un jeune trafiquant de pokémon novice. Le voleur va tenter de s'emparer de lui par la force, suite à un combat que Côtelette ne pourra pas gagner. La situation se résoudra avec l'évolution du Gruikui et/ou l'intervention de Kenshi (qui récupérera le Grenousse de l'event de Pâques au terme de ce scénario, parmi les quelques prises du trafiquant).
Dernière édition par Kenshîro Kiriyama le Mar 14 Juil - 16:05, édité 3 fois
Destiné
Jeu 23 Avr - 0:29
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► Veuillez retirer 7 superbonbons de votre inventaire. ► Côtelette monte au niveau 17, il gagne 70 pts à répartir dans les statistique. ► Côtelette apprend Boul'Armure et Nitrocharge. ► Une force divine empêche l'évolution de Côtelette.... arrêtez d’appuyer sur B bordel !! D'I. ► Côtelette perd 20 points de bonheur parce que franchement, tu peux proposer un billet au site VDM là... ► La vilaine Calice finit en boite pour chat et Jackson prend sa place (profiteur...). ► En plus Calice se fait piquer son charbon par Côtelette, ah bah bravo !!
SCÉNARIO DIRIGÉ
Vous êtes là, au centre d'une cave vétuste, sentant la moisissure mêlée à l'odeur âcre de quelques déjections animales. Des cages longent les murs, rouillées mais encore bien solides pour votre petite tête de porcelet.
Kling kling kling
Les cages tremblent, les chaînes s'agitent mais rien, rien ne bouge, tout reste droit, immobile, solide. Vous êtes face à l'impossible, mais vous y croyez, tout comme ces pauvres pokémons, en malnutritions, certains blessés. Mais cet espoir fut de courte durée devant l'échec de vos actions, puis elle devint désespoir, lorsque la porte s'ouvrit avec fracas derrière vous. La lumière, aveuglante, vint éblouir vos rétines, et des cris vinrent assourdir vos oreilles. ─ C'est quoi ce bordel ! Hurla un homme dans l'encadrement de la porte.
Vous ne voyiez de lui qu'une silhouette noire et floue formée par la lumière grésillante de la cave. Vos yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité et vous finissez par le voir dans son ensemble : C'est un jeune homme, maigrelet à la mine de feunard. Vous entendez le bruissement des pokémons se collant au fond des cages, certains tentent de taire des couinements dans la peur d'être battu. L'homme zyeute la pièce de ses yeux plissés avant de les poser sur vous, ils s’agrandirent d'étonnement. ─ Mais que fais-tu là toi ? Il regarde autour de vous pour comprendre mais il ne cherche pas beaucoup, semblant plutôt ravis. ─ Voilà que des pokémons viennent tout seul à moi, hé hé ! Il ferma t la porte derrière lui puis s'avança vers vous, bâton en main. ─ Allé, viens par ici, petite mine d'or.
Vous vous retrouvez coincé dans une cave avec plusieurs cages, l'homme qui a pénétré dans les lieux tente de vous attraper à main nue, enfin, il a un bâton pour taper. Que faites vous ?
Son dos était collé au mur. Il pouvait sentir la froideur des pierres humides le glacer jusqu'à l'os, alors qu'il clignait encore des yeux pour tenter d'apercevoir ce qui se passait dans cet environnement chaotique. L'ampoule crépitait dans un bruit de néon désagréable, se mêlant aux couinements aigus des bêtes enfermées, emplissant la cave d'une lumière grésillante qui permit à Côtelette de se faire une idée rapide de la disposition des lieux. Les flash jaunâtres lui dévoilèrent plus précisément la forme des cages aux barreaux larges et solides, les piles de cartons et les caisses usées, un vieux meuble en bois couvert de tas de chiffons au pied duquel trônait un balai au manche brisé.
"C'est quoi ce bordel !" aboya la voix sourde du jeune humain qui s'était introduis dans la pièce.
Le Gruikui ne le remarqua qu'à cet instant, ses pupilles rétractées par la terreur se posant enfin sur le garçon dégingandé qui beuglait après les créatures emprisonnées en descendant les quelques marches qui menaient à l'unique porte du sous-sol. Il était maigre, semblait peu résistant avec ses bras étroits et son visage allongé qui lui donnait des allures de Feunard. Mais il était armé. Un bâton qui avait visiblement déjà servi, si l'on en croyait les marques pâles qui le couvraient, pendait au bout de sa main droite. Les prisonniers cessèrent bien vite leur tapage, se recroquevillant tant qu'ils pouvaient au fond de leur cage. Le Malosse blessé se traîna en arrière, à l'ombre d'une caisse, avec un gémissement étouffé. Trop occupé à fixer tout ce qui bougeait au rythme endiablé de son petit cœur palpitant, Côtelette mit quelques secondes à remarquer que l'humain avait finalement posé les yeux sur lui. Surpris, mais visiblement ravi, le jeune homme referma lentement la porte derrière lui.
"Mais que fais-tu là toi ?" dit-il en cherchant un instant d'où l'intrus pouvait venir. "Voilà que des pokémons viennent tout seul à moi, hé hé !"
Sûr de lui, le garçon brandit son bâton d'un geste menaçant en approchant pas à pas du petit cochon. Un sourire goguenard étirait ses lèvres fines, dévoilant une dentition immaculée qui accentua sa ressemblance avec une bête carnassière.
"Allez, viens par ici, petite mine d'or" murmura-t-il entre ses dents, avançant lentement pour être certain de ne laisser à sa cible aucune échappatoire.
Côtelette était tétanisé, fixant l'humain avec la terreur qu'il avait déjà éprouvée un peu moins d'un an auparavant. Les trafiquants qui s'étaient emparés de lui à l'époque étaient plus âgés, plus audacieux. Le Gruikui se souvenait de cette pièce noire et poussiéreuse, de cette odeur infecte, de ces barreaux qui ne lui laissaient apercevoir qu'un Escroco à demi-mort, enchaîné près d'une pile de fourrures de Goupix. Ces hommes ne les battaient pas avec un bâton. Ils brandissaient ces longues tiges de métal au bout desquelles une pince minuscule venait leur infliger une douloureuse décharge. Ça ne pouvait pas recommencer. Il n'y survivrait pas, c'était impossible.
Une volonté insoupçonnée s'empara soudain de lui. L'adrénaline lui permit enfin de bouger, serrant les dents, baissant la tête tout en fixant méchamment le garçon dans une attitude de combat. Il ne se laisserait pas faire ! Et il ne laisserait pas ce salopard faire plus de mal à ces créatures terrifiées. Alors que l'expression du voleur changeait légèrement, Côtelette envoya soudain une flammèche qui explosa dans un faible impact contre le bois du bâton. Espérant profiter de l'effet de surprise, le petit cochon s'élança sans plus attendre entre les jambes de l'humain, visant la cage la plus proche. Il savait qu'il pouvait y arriver. Il allait délivrer ces pokémons. Et tous ensemble, ils rendraient à cet homme la monnaie de sa pièce !
DEMANDE DE MODÉRATION.
Scénario dirigé. Côtelette décide finalement d'affronter le trafiquant. Il crache une flammèche vers le bâton de ce dernier dans l'espoir d'y mettre feu, afin de faire comprendre à l'humain qu'il ne plaisante pas, et se précipite entre ses jambes pour lui échapper et tenter de foncer une nouvelle fois vers la cage la plus proche pour la briser.
Destiné
Ven 24 Avr - 21:51
Messages : 18443
La peur au ventre fais naître en vous un désir de liberté. Vous ne comptez pas rester ici, et encore moins terminer votre vie dans une de ses cages. Alors vos petites pattes tremblotante finissent par prendre courage et vous lancer de belle flamme vers votre agresseur qui se protège avec son bâton. L'idiot, le bâton prend feu et il le jette contre l'une des cage avec fracas, arrachant des glapissements à ses occupants. Vous foncez tête baissé entre ses jambes, le faisant tituber et tomber. Alors que votre tête rencontre encore une fois l'acier glacé des cage, elles s'ébranlent, les caisses posées dessus se déplacent manquant de perdre l'équilibre, mais rien ne bougent. Sauf, peut-être les vis, qui imperceptiblement se dévissent. ─ Saloperie ! Siffle le voleur en se relevant. Tu vas regretter ça ! Le jeune homme attrape une pokéball et fait appelle à son compagnon : un énorme rhinoféros. Maintenant vous savez comment ce blanc bec à réussi à choper tout ces pokémons. L'animal prend presque la moitié de la pièce, et semble guère aimable, battant le sol avec sa queue.
"Tu vas pas faire le malin longtemps, gigot sur patte !"
► Vous avez le choix entre attaquer directement le pokémon du trafiquant ou utiliser l'environnement qui vous entour pour vous en sortir. Qu'allez vous faire ?
Le choc contre son crâne le sonna quelques secondes. Un acouphène désagréable semblait résonner dans sa boîte crânienne, le faisant chanceler. Il secoua la tête, grognant tout bas, avant d'apercevoir l'humain qui s'était affalé sur un tas de cartons encore intacts - du moins intacts avant que le garçon atterrisse dessus. Alors que le voleur se relevait en jurant, Côtelette observa avec précipitation les dégâts qu'il avait pu faire à la cage. Les barreaux n'avaient quasiment pas bougé, mais le petit cochon avait senti le métal vibrer, remuer sur ses gongs. Encore quelques coups, et il parviendrait à l'ouvrir, il en était certain. L'occupant de la cage, cet amphibien aux grands yeux hautains qu'il avait déjà remarqué, poussa soudain un coassement de mise en garde. Le Gruikui se retourna pour faire face à l'humain qui semblait fou de rage.
"Saloperie ! Tu vas regretter ça !" cracha-t-il en brandissant une pokéball.
La sphère s'ouvrit sur un éclat éblouissant qui se matérialisa rapidement en un énorme monstre cuirassé. Côtelette déglutit. Le garçon lui avait paru faible. Bien trop faible pour être l'auteur de ces quelques rapts de pokémon. Mais à présent qu'il voyait son partenaire, beaucoup de choses prenaient sens. La première étant que peut-être... il ne sortirait pas d'ici...
"Tu vas pas faire le malin longtemps, gigot sur pattes !" annonça le trafiquant tandis que son Rhinoféros battait l'air de sa queue puissante.
À lui seul, le monstre faisait quasiment la moitié de la pièce. La bonne nouvelle, c'était qu'il aurait du mal à bouger dans cette petite cave. La mauvaise étant que si l'homme était aussi idiot qu'il y paraissait, il ne parviendrait peut-être pas à diriger son pokémon pour qu'il évite de blesser ses autres prises. Un nouveau coassement retentit dans son dos. Côtelette tourna rapidement la tête, détaillant un court instant la créature inconnue qui lui désigna le dessus de sa cage. Un rapide coup d’œil apprit au petit cochon que les caisses qui la surmontaient avaient été remuées par le choc de sa précédente action, postées à présent sur le devant de la cage. Elles semblaient lourdes, mais avec un peu de chance...
Sans attendre que l'adversaire donne l'assaut, le Gruikui s'élança sur le côté, puis bondit sur la boite métallique pour aller se cacher derrière ses comparses en bois, échappant un instant à la vue du Rhinoféros. Aussitôt, il cala sa tête contre le mur du fond, ses sabots arrières contre les lourdes caisses, et commença à pousser de toutes ses forces. Sa seule chance de sortir d'ici avec les autres pokémon, c'était de se débarrasser du compagnon de leur geôlier.
DEMANDE DE MODÉRATION.
Scénario dirigé. Côtelette saute rapidement sur la cage qu'il vient de tenter d'ouvrir pour aller se dissimuler derrière la haute pile de caisses qui la surmonte. Prenant appui sur le mur, il cherche alors à pousser les caisses grâce à ses pattes arrières pour les faire tomber sur la tête du Rhinoféros.
Dernière édition par Kenshîro Kiriyama le Lun 27 Avr - 18:19, édité 1 fois
Destiné
Dim 26 Avr - 13:06
Messages : 18443
Sans attendre, le mastodonte tenta de vous attaquer, mais votre petite taille est un gros avantage face au géant de pierre qui vous rate. Il vous perd de vu quelques instant avant que son dresseur lui hurle où vous vous trouvez : sur les cages en train de pousser des caisses. Ni une, ni deux, il fonce vers vous, pour vous arrêter, mais trop tard. Sous vos multiple effort, les lourdes caisses déjà en équilibre finissent pas s'écrouler sur le rhinoféros.
Un silence prend soudainement place, le jeune voleur vous dare du regard, à la fois en colère et un peu sur le cul. ─ Mais c'est pas vrai ! Lèves toi branleur et chope moins ce porc ! Les caisse tremble et le rhinoféros se relève soudainement en poussant un cri de colère. Le voleur lui donne ses ordres mais le pokémon ne semble plus l'écouter, fou de rage d'avoir était eu par un petit porcelet. Frappant le sol de ses pieds il donne de violant coup de queue sur la cage où vous êtes perché pour vous faire tomber. Les occupants, dont l'étrange pokémon aux yeux hautain, sont secoué dans tout les sens et à force de maltraitance, les barreaux de la cage finissent par se tordre assez pour faire passer un petit pokémon.
► Vous êtes face à un rhinoféros en colère, que faire ?
Il n'en croyait pas ses yeux... Sa stratégie avait fonctionné ! Le bruit assourdissant des caisses qui s'étaient écrasées sur le monstre avait précédé un silence de mort. Le voleur, abasourdi, darda son regard de fouine sur le petit cochon.
"Mais c'est pas vrai !" explosa l'humain en tapant du pied. "Lèves toi branleur et chope moi ce porc !"
À peine eut-il prononcé ces mots que le tas de débris et de planches brisées se mit à trembler. Dans un rugissement de rage, le Rhinoféros se redressa, secouant son long corps cuirassé pour en chasser les restes des caisses qui s'étaient écrasées sur sa tête. Ses yeux noirs poignardèrent Côtelette. Sans se démonter, le Gruikui cracha quelques braises du bout de son groin, grattant du sabot pour montrer à son adversaire qu'il n'avait pas peur. En réalité, bien sûr, le petit cochon était terrifié. Il sentait cette peur, tout au fond de lui, mais elle était noyée par la colère, et ce besoin électrisant de revenir un an en arrière. De revenir à ce jour où il n'avait rien pu faire pour défendre son dresseur et échapper aux trafiquants. Peu importe que celui-ci n'y soit pour rien. Il allait payer pour tous les autres.
Le voleur aboya de nouveaux ordres en direction de son monstre, mais ce dernier ne l'écouta pas. Côtelette comprit rapidement pourquoi. Le Rhinoféros était fou de rage de s'être laissé avoir par la demi-portion qu'il était, et rien ne comptait plus à présent que de le lui faire payer. Alors que l'angoisse cherchait à l'envahir, le petit cochon tenta de s'échapper, mais le mastodonte avait gagné en vitesse grâce à sa hargne nouvelle. Son appendice caudal large comme un tronc d'arbre s'abattit violemment sur la cage qui servait encore de perchoir au Gruikui. Ce dernier tenta de fuir en bondissant, mais il ne fut assez vif. Fort heureusement, le coup du monstre le manqua de peu, enfonçant le métal dans un fracas tonitruant juste derrière lui. Côtelette fut éjecté par le choc et tomba derrière la cage, un peu sonné. Le Rhinoféros ne s'arrêta pas en si bon chemin et enchaîna sur plusieurs autre coups dévastateurs sur la boîte de métal, faisant couiner de terreur ses pauvres occupants. Le Gruikui se redressa bien vite, sentant la terre trembler sous ses sabots à chaque impact qu'infligeait l'adversaire. Assourdi par le vacarme, il entendit la voix du voleur qui lançait des ordres totalement ignorés par son partenaire. Il devait faire vite, éloigner l'attention du monstre des prisonniers.
Prenant son courage à deux mains, Côtelette bondit hors de sa cachette, longeant le mur en crachant dans sa course quelques faibles flammèches en direction du mastodonte, afin qu'il reste concentré sur lui. Du coin de l’œil, il aperçut une ombre bleue s'échapper furtivement de la cage à demi écrasée tandis que le Rhinoféros se tournait vers lui. Il n'avait plus le choix, plus d'autre échappatoire. Il devait faire face à présent ! Une force nouvelle, étrange, inconnue monta en lui alors que le petit cochon stoppait sa course pour se dresser de toute sa petite taille aux pieds du monstre de pierre. Grattant le sol du sabot, le porcelet inspira profondément, avant de charger.
DEMANDE DE MODÉRATION.
Evolution de Gruikui alias Côtelette.
Scénario dirigé. Fou de rage de voir les captifs ainsi malmenés et son incapacité à les protéger, Côtelette court le long des murs pour attirer l'attention du monstre ailleurs. Le Grenousse qui fait parti des pokémon prisonniers de la cage parvient alors à s'échapper et envoie une vague d'écume sur les pattes du Rhinoféros, tâchant de le prendre par surprise puisqu'il s'intéresse au Gruikui. Au même instant, Côtelette tente le tout pour le tout en se jetant vers son adversaire, évoluant au passage (grâce à la force du couragede l'amitiéde l'amour de sa propre volonté) pour tenter de lui asséner un uppercut en pleine mâchoire.
Dernière édition par Kenshîro Kiriyama le Lun 27 Avr - 18:20, édité 1 fois
Vous n'êtes pas bien rapide mais votre plus grand atout face au géant de pierre c'est votre taille. La rage aveugle le rhinoferos qui vous rate malgré ses assauts répétés. Mais il ne se débine pas et semble bien décidé à faire de vous de la pâté pour miaouss. Il frappe, frappe, frappe avant de se rendre compte que vous n’êtes plus sur la cage, alors il cherche et vous retrouve finalement, soufflant de l'air par les naseaux prêt à redonner l'assaut. Il tape de la pattes et alors qu'il est prêt à ré-attaquer, il manque de tomber, frappé par un attaque eau plutôt efficace. Titubant, il reprend appuis sur ses pattes avant de tourner la tête vers la créature bleu qu'il tente de balayer d'un revers de la queue. Mais celui-ci, agile, l'esquive et par se réfugier dans un coin sombre de la pièce.
Grondant, le rhinoferos n'a a peine le temps de se tourner vers vous que vous foncez sur lui avec tout le courage qui se trouve dans votre petit cœur porcin. Votre corps remplit d’ardeur se met soudainement à briller d'une lueur chevaleresque, et le pouvoir de l'amitié vous fait sortir la meilleurs carte de votre jeu : vous évoluez. Vous retrouvant soudainement sur les deux pattes arrières, libres de vos mains et dans l'élan de la charge, vous frapper de toute vos force le mastodonte. Sa lourde tête part en arrière, un bout de crocs vole et le pokémon roche titube en arrière avant de réussir à reprendre équilibre. Sonné, il secoue la tête, soufflant, rageant et faisant tourner sa corne en vrille il fonce sur vous, non sans difficulté. Vous pouvez facilement l'esquiver, le soucie c'est que derrière vous, se trouve une cage.
Le temps parut se figer alors qu'une sensation de puissance explosait en lui. La lumière dorée qui l'entourait ne lui parut pas aussi aveuglante que celle qui le consumait de l'intérieur. Un brasier nouveau prit corps entre ses côtes, tout près de son cœur dont le rythme s'était brusquement accéléré. Mais ce n'était pas tout. Ses os bougeaient, ses muscles gonflaient, le tirant vers l'arrière. Un nouveau pouvoir naquit dans son corps et son esprit, enlaçant son élément natif comme s'il avait toujours été là, lui aussi. Avant qu'il ait pu comprendre ce qui lui arrivait, Côtelette s'était dressé sur ses membres postérieurs, plus robustes qu'avant. Toujours lancé à pleine charge vers le Rhinoféros, il perçut le coup que ce dernier reçut derrière les mollets, le faisant trébucher en détournant son attention un bref instant. Le temps reprit son cours. Il ne réfléchit pas, et envoya instinctivement son poing en direction de la lourde mâchoire du mastodonte. Son bras solide ne flancha pas lorsqu'il rencontra avec fracas la peau dure et cuirassée du monstre. Un craquement retentissant accompagna le choc, et l'adversaire vit son énorme crâne projeté en arrière, dans une gerbe de salive mêlée de sang et d'éclats de dents.
Alors que le monstre titubait, Côtelette recula de quelques pas, pupilles rétractées, encore saturé de l'afflux d'adrénaline que son évolution lui avait procuré. Son sang bouillonnait, il ne parvenait pas à se calmer. Tous ses sens paraissaient décuplés. Rapidement, il tourna le museau dans toutes les directions, cherchant la petite créature amphibienne qui l'avait aidé. Mais le pokémon semblait avoir filé. Parfait. Au moins le monstre ne s'en prendrait pas à lui. Reprenant difficilement son équilibre, Rhinoféros secoua la tête, soufflant comme un Tauros dans une arène, sa mâchoire écumant de rage et de douleur. L'incrédulité se partageait à la fureur dans les yeux noirs et méchants qu'il posa sur Côtelette. Son rugissement féroce fut presque assourdi par le vrombissement tonitruant de sa corne qui se mit soudain à vriller. Plus aucune retenue ne se lisait dans ses mouvements. Le monstre voulait en finir, quitte à détruire ce qui l'entourait.
Le Grotichon serra les dents. Gonflant les muscles de ses jambes, sentant ses griffes s'ancrer dans le sol. Il se pencha en avant, prêt à s'élancer de côté dès que l'adversaire chargerait. À cet instant, un cri étouffé lui parvint. Du coin de l’œil, Côtelette entrevit ce qui se déroulait derrière lui, bloquant ses mouvements dans une affreuse hésitation. Une cage encore pleine se dressait dans son dos, ses occupants tassés au fond fixant avec effroi le pokémon Roche qui s’apprêtait à charger. La chaîne du Malosse était accrochée à l'intersection des barreaux et du mur, et la créature canine couinait en tirant tant qu'elle pouvait sur ses liens pour tenter de sortir de la trajectoire du mastodonte. Le cochon de feu sentit l'oxygène lui manquer. Il ne pouvait pas laisser cela arriver. Tournant la tête vers la corne en mouvement, Côtelette vit le Rhinoféros charger en rugissant. Son nouvel instinct de combattant lui ordonnait d'attaquer. Il décida de s'y fier.
DEMANDE DE MODÉRATION.
Scénario dirigé. Peu de temps de réflexion alors que le Rhinoféros charge dans ce petit espace. Côtelette s'élance donc aussitôt lui aussi, avant de se jeter au sol, tête en avant, pour tenter de faucher les pattes du monstre déjà fragilisées par la précédente attaque de Grenousse. Et en parlant de Grenousse, ce dernier voyant la stratégie du cochon bondit de sa cachette pour aller rebondir contre l'arrière du crâne du mastodonte. Son attaque est quasi-insignifiante, il ne pèse rien, mais sait-on jamais, ce faible impact pourrait permettre au Rhinoféros déséquilibré de s'effondrer avant d'atteindre la cage, permettant ainsi à l'amphibien de lui asséner à la suite une seconde salve d'écume s'il tombe au sol.
Derrière le brouhaha du combat, quelque part à l'étage supérieur, un bruit de porte fracassée se fait difficilement entendre.
Destiné
Dim 3 Mai - 20:24
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Le rhinoféros fonce sur vous, faisant trembler le sol et tomber la poussière du plafond. Vous êtes désespérez, ne sachant que faire entre vous prendre la charge ou risquer de blesser les pokémon derrière vous. Prenant votre courage à deux mains, euh... non, pardon, deux sabots, vous foncez sur les pattes du mastodontes dans l'espoir de les faucher. Hélas, votre patte ne font que rebondir sur l'épaisse cuirasse du rhinoféros. Cependant ! Vous avez de la chance, car cela le déséquilibre un peu !
Et c'est à cet instant que super pokémon eau arrive, il saute sur la tête de l'animal qui soudainement se retrouve aveugle et ne sait plus où il va. Déséquilibré et aveugle, le rhinocéros bipède débit se sa trajectoire, aidé par une violent écume lancé par la grenouille, et finalement, il vint s’assommer contre le mur à côté de la cage. La pièce tremble et un morceau de plafond vint se décrocher, tombant à côté du voleur qui tentait de fuir et lui fait pousser un petit cri qui tourne votre attention vers lui.
En même temps, vous entendez des bruits en haut. Amis ou ennemis ? Qu'allez-vous faire ?
Juste avant d'atteindre les lourdes pattes du Rhinoféros, Côtelette se laissa glisser au sol, visant l'un des puissants piliers du monstre pour tenter de le faucher dans sa course. Malheureusement, le geste n'eut pas l'effet escompté, et le Grotichon sentit une violente douleur remonter dans son corps depuis le point d'impact. Il n'était pas assez fort, toujours pas assez fort... Le mastodonte avait tremblé, mais il tenait toujours debout. C'était un échec. Mais alors que le cochon se voyait déjà piétiné par le monstre avant que ce dernier ne s'attaque aux créatures qu'il tentait de protéger, l'ombre bleue jaillit d'un coin de pénombre, frappant l'arrière du crâne du Rhinoféros avant de s'accrocher à son visage pour lui barrer la vue. Un rugissement furieux et surpris à la fois accompagna le brusque changement de direction de la bête qui tituba en cherchant ses repères. Sa lourde patte griffue passa juste au-dessus de Côtelette, et sa course l'entraîna directement sur un mur contre lequel son crâne de pierre s'écrasa dans un fracas monstrueux.
L'action s'était passée très vite. Le Gernousse avait attendu le dernier moment pour sauter loin du monstre cuirassé, lui envoyant un flot d'écume en point final de sa prestation alors même que l'adversaire venait s'assommer férocement à quelques centimètres à peine de la cage menacée. Les occupants de cette dernière s'étaient tassés dans le coin opposé, et le Malosse s'était recroquevillé du mieux qu'il pouvait. Ils étaient tous intacts.
Côtelette se redressa lentement, grimaçant en sentant les vibrations qui secouaient encore sa jambe gauche. Il observa, incrédule, le petit amphibien qui s'était installé sur le dos du colosse vaincu pour balayer la pièce de son regard hautain, comme s'il s'était trouvé le nouveau maître en ces lieux. Le Grotichon souffla des naseaux. Il devait bien l'admettre, cette bestiole l'avait bien aidé. Mais il restait une chose à régler... Un cri de surprise retentit dans son dos. Sans plus attendre, le cochon se retourna vers l'humain. Ce dernier, encore sous le choc de la défaite de son partenaire, avait visiblement tenté de filer discrètement. Mais un large morceau de plâtre s'était détaché du plafond, explosant à ses pieds en le stoppant ainsi dans sa fuite. Côtelette montra les dents, et frappa son poing dans sa paume en avançant, menaçant, vers le trafiquant. Bon sang ! Ce qu'il se sentait bien ! Cette nouvelle forme, la puissance qu'il sentait couler dans ses muscles, ces armes naturelles qu'il pouvait à présent brandir pour asséner sa colère, tout cela accompagnait son désir le plus cher. Dommage qu'il n'ait pas possédé cette force un an plus tôt...
Mais avant même que le cochon ait le temps d'achever sa vengeance, la porte de la cave s'ouvrit à la volée. Une silhouette familière s'encastra dans l'ouverture. La surprise fit stopper tout mouvement à la créature porcine qui écarquilla les yeux en observant le nouveau venu. Le borgne semblait fou de rage, essoufflé. Son œil unique balaya la pièce souterraine avec la vivacité d'un oiseau de proie, ne s'arrêtant qu'un bref instant sur le cochon avant de s'en désintéresser. Sans écouter ce que le trafiquant avait à dire, Kenshîro se dirigea droit sur lui, permettant à Côtelette de remarquer que l'aristocrate avait déjà sorti son sabre. Ce fut pourtant d'un coup de poing (plus habile que le Grotichon l'en aurait cru capable) que le borgne ouvrit le dialogue avec le voleur.
"Qu'as-tu fait de mon pokémon, maudit déchet ?! Réponds-moi avant que je t'ouvre en deux !"
DEMANDE DE MODÉRATION.
Scénario dirigé. Grenousse grimpe fièrement sur le dos du Rhino assommé pour narguer le trafiquant tandis que Grotichon s'approche de l'homme en tapant son poing dans sa paume d'un air menaçant. Kenshîro débarque à cet instant par la même porte que le voleur et, ne reconnaissant pas Côtelette, se jette sur l'autre humain pour lui patater la tronche en lui demandant ce qu'il a fait de son pokémon. Duncan arrive lui aussi quelques secondes plus tard, mais choisit de ne pas interrompre son dresseur.
Destiné
Mer 1 Juil - 13:46
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Vous êtes chaud, chaud patate pour foutre un gnon à cette enflure qui a osé enfermé des pokémons dans des cages insalubres. L’idée de le foutre dans une de ces cages trop petites pour lui serait assez marrant n’est-ce pas ? Dans une position inconfortable qu’il ne pourrait changer faute de place, voir humiliante tient. Vous vous avancez vers lui, aussi fier qu’en colère quand soudainement la porte de la cave s’ouvre avec fracas. Déception, pire qu’une mère qui entre dans la chambre au mauvais moment, mais vous vous figez quand vous reconnaissez la personne qui entre, l’œil fout de rage : votre dresseur. Fichtre, il vous a retrouvé… non… il vous a cherché surtout. Il pose son regard sur vous, un instant, puis se jette sur le voleur. Il ne vous a pas reconnu. Faut dire que vous avez pris de la carrure ! Ou de la bedaine, à choisir.
Votre dresseur commence à discuter avec le ravisseur avec la diplomatie d’un sauvage. Le mec se pisse presque dessus en voyant le sabre… a non pardon, il s’est pissé dessus en fait. Il se mange la droit, préquelle avant de goûter à sa lame. Tous les pokémons les fixent, même le ninja bleu qui s’est allongé sur le mastodonte pour profiter confortablement du spectacle. L’homme bagaye, terrifié : ─ Qu… quel pokémon ? C’est bien gentil de parler de pokémon mais il n’y en a pas qu’un ici…
Côtelette avait du mal à se faire une idée précise de ce qu'il ressentait. Même s'il ne l'avait pas reconnu - fallait-il que cet humain soit réellement idiot pour ne s'être jamais renseigné sur son évolution ?! - il était évident que Kenshîro l'avait cherché. Comment aurait-il pu en être autrement ? Pour quelle autre raison le borgne aurait-il atterri ici ? Le Grotichon n'avait pas vu un seul des pokémon de son dresseur parmi les prisonniers, aucun doute à cela. Alors... est-ce que sa disparition l'avait réellement... marqué ? D'un autre côté, le cochon lui en voulait toujours ! Et le fait que l'humain l'ait royalement ignoré en entrant dans cette cave n'arrangeait pas les choses...
Mais il n'eut pas vraiment plus de temps pour se questionner. Après avoir frappé le voleur au visage, Kenshîro l'avait agrippé par le col, approchant son visage du sien pour vociférer ses menaces. Le trafiquant n'en menait pas large, ayant perdu toute sa superbe dès qu'il avait aperçu l'arme que le borgne brandissait dans sa main libre.
"Qu… quel pokémon ?" bégaya-t-il en fixant son assaillant d'un regard terrifié.
"Mon Gruikui !" aboya le sabreur. "Un cochon orange, avec des... !"
Mais alors que le ton de Kenshîro se faisait de plus en plus menaçant, Duncan apparut à ses côtés, et tira sur la jambe de pantalon du jeune homme pour attirer son attention. Le dresseur lui jeta un coup d’œil furibond, mais le rongeur, guère impressionné, pointa du doigt Côtelette qui n'avait pas bougé et observait la scène avec une profonde incertitude. Son regard de braise croisa celui de son maître et aussitôt, le Grotichon s'empressa de relever le museau en soutenant la lueur de colère qu'il pouvait lire dans l’œil unique de l'humain. Colère qui s'estompa peu à peu au détriment de la surprise. Un silence lourd s'écrasa sur la pièce humide, rompu au bout d'une dizaine de secondes, quand Kenshîro lâcha le trafiquant qui recula aussitôt de plusieurs pas pour se coller au mur le plus proche. Rengainant son sabre, renfrogné, le dresseur se dirigea vers Côtelette. Mais son pas si sûr se fit soudain hésitant, et il stoppa à un mètre du cochon, abandonné du courage qui l'avait sans doute poussé jusque là. Le jeune homme ouvrit la bouche, puis la referma, incapable d'énoncer tout ce qu'il aurait aimé dire au fugueur. Son œil de rapace balaya une nouvelle fois la cave, constatant l'état des créatures volées. Enfin, dans un grognement de dépit, Kenshîro tourna les talons. Il vint agripper une nouvelle fois le col du truand que Duncan avait maintenu contre son mur en faisant crépiter ses joues, poils hérissés, l'air menaçant, et l'entraîna vers l'escalier qui menait hors de cette sombre prison tout en attrapant son holokit de sa main libre.
Côtelette souffla lourdement, plus soulagé qu'il ne l'aurait cru que leur confrontation soit remise à plus tard. Le rongeur s'avança alors vers lui. Il paraissait atterré par la condition des pauvres créatures qui avaient séjourné ici, mais son attention revint très vite vers le cochon. Il s'arrêta juste devant lui, le fixant d'une manière étrange. Côtelette ne parvint pas à décrypter ce qu'il lisait dans ces deux grands yeux pourpres, et le fait qu'il dominât à présent le Pikachu de sa hauteur lui était tellement inhabituel qu'il se sentit presque mal à l'aise. Mais lorsque Duncan posa une patte sur son bras, le pokémon porcin comprit la seule chose que son compagnon cherchait à lui transmettre. Il était soulagé de l'avoir retrouvé. Et le Grotichon ne doutait pas que son ouïe et son flair y soient pour quelque chose. Un petit rire coassant parvint à leurs oreilles, attirant le regard des deux créatures. La grenouille venait de sauter au bas du mastodonte assoupi et sautillait à présent vers eux. Elle s'arrêta entre le cochon et le rongeur, darda son regard hautain sur le premier, l'accompagnant d'un sourire extrêmement horripilant. Côtelette et Duncan échangèrent un coup d’œil. Apparemment... le Grenousse leur rappelait à tous les deux exactement la même personne...
DEMANDE DE MODÉRATION.
Scénario dirigé. Kenshîro reconnait finalement son pokémon et se calme. Il sort alors du bâtiment en entraînant le malfrat avec lui, puis il appelle les rangers. Restés dans la cave pour veiller sur les prisonniers en attendant l'arrivée des forces de l'ordre, Côtelette et Duncan font face au Grenousse qui voudrait apparemment suivre le Grotichon là où il ira.
Destiné
Ven 10 Juil - 1:05
Messages : 18443
Oh ! Jouasse ! Vous retrouvez votre maître adoré ? Ouai bon, ok pas temps que ça, mais vos retrouvaille sont mouvementé d'un... d'un silence platonique. Bon va falloir retirer ce balais car on s'ennuie là hein ! Bref, voilà qu'il repart dehors, vous savez pas trop ce qu'il se passe dans sa tête en voyant vos 20 kg en plus mais vous avez pas le temps d'y réfléchir, voilà que monsieur Frog se pointe avec un air hautain.
Pendant ce temps, Kenshirô appelle les ranger, qui arrive au bout de trente longues minutes - faut pas déconner, vous appeler pendant la pause ! - et embarque le ravisseur avant de libérer les pokémons et faire un listing. Bref c'est long tout ça et en plus ils retiennent la jambe de Kenshirô pour glaner des informations sur la scène.
Au bout d'un moment, un des policier vient voir celui qui interroge Kenshishrô. ─ Bon, on a répertorié tous les pokémons volé, par contre on en a un qui n'a pas eu de demande de vol ou de perte... on sait pas quoi en faire. ─ Hmmm... Lequel ? ─ Le grenousse là-bas, qui se trouve avec le pikachu et le grotichon. C'est là que le chef de l'équipe ranger se tourne vers Kenshirô et lui propose de récupérer le pokémon puisqu'il n'a pas de dresseur.
Félicitation, vous avez récupérez votre pokémon - même s'il a grossit... - et glanné un grenousse en plus.
→ Grotichon gagne 1 level. Il passe niveau 18 (0.5/7) avec 10 points de stats à répartir (parce que bon hein, battre un mastodonte faut l'faire !). → Grotichon gagne 15 points de bonheurs (Au comble de la fierté ! Tu peux narguer ton maître avec ton gibier mec !) → Kenshi gagne aussi une laisse comme ça ce crétin perdra plus ses pokémons DI.