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 The Darkness of the Heart

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Mei H. Kawada
Mei H. Kawada
Lun 16 Juin - 15:13
Kawada Ranger

Messages : 1083

Casier judiciaire
Statut: Citoyen anonyme
Jauge criminalité:
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Informations du dresseur
•  Noms : Hasegawa Kawada
• Prénom : Mei
• Sexe : Féminin
• Date de naissance : 22 avril 2003 (17 ans)
• Lieu de naissance : Talma
• Lieu de résidence : Doublonville et Talma
• Orientation sexuelle : Bisexuelle
• Métier : Dresseuse
Description du dresseur
    Caractère :
Mei est atteinte d'un trouble de la personnalité multiple, c'est-à-dire qu'elle possède deux personnalités bien distinctes. La Mei la plus présente est la personnalité dominante, elle est apparue à ses quatorze ans, mais le diagnostique n'est tombé que six mois plus tard et confirmé au bout d'un an et demi. Mais cette Mei là n'est pas une bonne personne, loin de là, joueuse et manipulatrice, elle n'hésitera pas à poignarder dans le dos n'importe qui pour arriver à ses fins. Détestable et irritable, elle s'amuse du malheur des autres et n'hésitera pas à mettre son entourage dans des situations compromettantes afin d'observer leur réaction et de l'apprécier. Mais il lui arrive parfois d'effacer son petit sourire agaçant de son joli minois et souvent cela se passe brutalement, car la jeune fille est quelque peu lunatique voire bipolaire, pouvant s'énerver ou encore littéralement péter les plombs soudainement sans prévenir et parfois même sans raison.

Mais ce que recherche avant tout Mei, c'est la puissance, détestant ce qu'elle était auparavant, ou plutôt ce que son autre elle est, c'est-à-dire une petite chose lâche et faible c'est pour cela qu'elle souhaite prouver au monde et à elle-même de quoi elle est capable, c'est pourquoi son objectif premier actuel est d'écraser la ligue à plat de couture.

Mais parlons un peu de Mei, de la « véritable » Mei je veux dire. Celle-ci n'a strictement rien à voir avec son alter-ego. La gentillesse incarnée, elle douce et docile ne cherchant que le bien-être de ses semblables, mais elle se trouve être également très naïve et sa faiblesse d'esprit fait que contrairement à « Bad Mei » comme l'on peut la nommer, lorsqu'elle s'éveille, la jeune fille ne retient aucun souvenir des actions de son alter-ego. Elle est comme qui dirait la personnalité dominée.
    Physique :
• Taille : Un mètre soixante-cinq
• Teint : Pâle
• Cheveux : Naturellement fin et noir corbeau, mais ils sont aujourd'hui décoloré, blond et long.
• Yeux : Rouges
• Particularité : Elle porte souvent sa veste noir avec une capuche orné de cornes, elle a également de nombreuses cicatrices sur le corps.
    Histoire :
    Prologue
Mei naquit le vingt-deux avril 2003, un heureux événement pour les Kawada qui accueillaient le second enfant de l'actuelle dirigeante de la famille fondatrice. Megumi Kawada était la fierté de celle-ci, droite et autoritaire, elle avait réussi dans ses études avec brio et dirigeait à présent le plus grand hôpital de la région dans la capitale. Elle espérait que ses enfants suivent ses pas en tant qu'héritier de cette grande famille respectée de tous les habitants d'Alcea. Les Kawada vécurent des jours paisibles, des jours heureux dont Mei et son aîné Kazuo se souvinrent à peine.

Malheureusement pour Mei, la petite fille qu'elle devint ne répondait pas aux attentes de sa mère contrairement à son frère. Ses résultats scolaires atteignaient seulement la moyenne, son caractère était également bien trop doux et naïf, facilement manipulable et écrasable. Heureusement, elle avait au moins le mérite d'être plutôt douée en sport quand elle le voulait.

Puis le taux criminalité grimpa en flèche dans la paisible région d'Alcea, le père des deux enfants, qui était policier, rentrait de plus en plus tard du travail, épuisé et de plus en plus découragé. Se consolant dans l'alcool pour oublier les soucis du travail, il avait fini par passer parfois ses nerfs sur sa famille. Au début cela n'était qu'occasionnel, mais de plus en plus il haussait la voix pour le moindre détail qui n'allait pas. Une chaise de travers ou un morceau de papier laissé tomber par terre, de petites choses futiles qui terrorisèrent Mei qui se tenait à carreau afin de ne pas se faire crier dessus. Leur mère les rassurait et Mei croyait en ses paroles, leur géniteur redeviendrait un jour le père aimant qu'il était. C'était grâce à cet infime espoir que lorsque l'homme en vint aux coups, qu'elle le supporta sans broncher, que pouvait-elle faire de toute façon ? Ce n'était qu'une enfant de neuf ans, si elle criait, si elle pleurait, cela n'aurait fait qu'empirer les choses...
    Se sentir trahit
Ce jour-là, jamais Mei ne l’oublierait, cela la hanterait comme le jour où elle vit Kuro, le Pokemon de son frère se faire lacérer sous les griffes du Galeking de son père. Ce soir-là, elle s'était sentie si lâche ! Se cacher ainsi, entendant les hurlements de douleur du félin, massacré sous les yeux de son dresseur. Son frère qui l'avait pourtant toujours protégée et elle n'était pas fichue de lever le petit doigt pour l'aider, elle était bien trop terrorisée, oui, c'était cette fois-là, qu'elle avait commencé à se détester. Tout ce qu'elle avait pu faire pour son frère, c'était de se taire, à propos de ses mauvaises actions et de le soigner lorsqu'il revenait salement amoché ou lorsque son père en avait terminé avec lui.

Mais revenons à cet autre jour dont Mei n'oublierait jamais la moindre minute. Elle se tenait là, devant sa mère, ne pouvant croire ce qui lui avait été annoncé. La jeune fille fixait sa génitrice, silencieuse, les yeux écarquillés, celle-ci semblait fuir le regard de sa fille qui se voila de tristesse. Comment ? Pourquoi ? Elle avait cru aux paroles de sa mère, elle lui disait que tout s'arrangerait ! Effectivement tout allait s'arranger, du moins pour elle. Tout allait enfin être terminé, mais pour la jeune fille, un cauchemar encore plus horrible allait commencer.

Sa génitrice avait demandé le divorce, mais afin d'éviter un procès trop long et éprouvant, la jeune femme avait cédé sa fille aux mains de ce père violent qui le devenait de plus en plus chaque jour, transformé par l'alcool et les nouvelles fréquentations, tel un sacrifice. Mei avait baissé la tête, elle était sur le point de fondre en larmes, mais se retenait désespérément. Lorsque sa mère approcha sa main hésitante vers sa fille en geste de tendresse, la collégienne recula vivement repoussant d'un geste la main de sa mère comme par réflexe. Avait-elle été une si mauvaise fille ? Était-ce pour la punir de sa lâcheté ?

Lorsqu'elle entendit la voix de son géniteur, lui ordonnant d'un ton sec et froid de se préparer, elle sursauta, se recroquevillant sur elle-même, tremblante. Alors c'était vrai, elle allait devoir vivre seule avec lui, loin, très loin de sa famille... Elle releva la tête, sa mère n'était plus là, sans doute partit en entendant son futur ex-mari arriver, afin qu'il n'y ait pas d'altercation. Lorsqu'elle fut rappelée à l'ordre par ce dernier qui commença par hausser le ton afin qu'elle se dépêche, elle s'exécuta, se retenant tant bien que mal de pleurer. A présent, elle n'avait plus personne.
    L’éveil
Assise, adossée contre un mur, la jeune fille fixait le sol, les yeux vide. Mei paraissait comme une coquille vide dépourvu d'âme. Cela faisait à présent six mois, qu'elle vivait avec son père sur Johto. Mais ces six mois furent comme une éternité pour l'adolescente qui n'avait plus la force de se défendre contre les coups de l'homme. Son esprit c'était comme totalement refermé sur lui-même. Car oui, même s'il avait « changé de vie », le père aimant qu'il était n'avait toujours pas refait surface, sa dépendance pour l'alcool en était pour quelque chose. Il violentait son enfant pour toutes sortes de raisons : ses notes qui selon lui n'étaient pas à la hauteur, les mêmes raisons futiles qu'auparavant, ou tout simplement pour passer ses nerfs.

On aurait pu croire que ses seuls instants de répit seraient lorsqu'elle avait cours, elle-même en arrivant sur la région, se rassurait en se disant cela. Malheureusement sa faiblesse avait eu raison d'elle, même dans son collège elle avait été prise en grippe par une bande d'étudiante trop maquillées qui semblait avoir fait de Mei leur principale victime. Bien sûr elle avait dans un premier temps tenté de se défendre, mais sa fragilité d'esprit et sa docilité naturelle n'aidaient en rien, ses tentatives désespérés ne faisaient qu'empirer les choses et accentué les coups qu'elle se prenait. Il arrivait à ses professeurs de lui demander d'où venaient ces hématomes, mais la jeune fille se taisait, ou mentait grossièrement sur l'origine de ses nombreuses cicatrices. Son père avait même été convoqué à ce propos, mais celui-ci mentait magnifiquement bien, sans parler de ses relations qui s'occupaient étouffer l'affaire.

Mei vécut bercé entre les coups de son père et les brimades du collège. Peu d'élèves osèrent la défendre, elle ne pouvait compter sur personne, plusieurs fois, elle avait songé à mettre fin à sa vie, elle ne manquerait à personne, sinon on ne l'aurait pas abandonné comme telle. Mais à chaque fois qu'elle se rendait sur le toit de l'établissement en pensant à cela, elle se résignait, prenant son sort comme une punition pour sa lâcheté. Bien que cela paraissait impossible, elle commençait à « s'habituer » à ce quotidien violent, n'étant plus qu'une coquille vide... Mais un jour... Tout changea...

Ce jour-là, Mei se faisait brimer, par les filles de son collège dans les toilettes des filles, à une heure ou même les couloirs étaient déserts. Cette fois c'était l'argent de son déjeuner les intéressait comme le plus souvent, mais elles ne s'arrêtèrent pas là. Elles souhaitaient s'amuser un peu avec leur victime, souhaitant la faire souffrir. Mei mit un moment avant de comprendre ce qu'elles s'apprêtaient à lui faire, il fallait dire qu'elle n'était plus très réactive. Ce n'etait que lorsque l'un de ses agresseurs commença à l'immobiliser tandis qu'une deuxième sortit un Demolosse d'une pokeball, qu'elle commença à se débattre, terrorisée. La troisième riait aux éclats, apparemment ravie de la réaction de sa victime, avant de retourner à l'entrée de la pièce faire le guet. Les larmes de terreur commencèrent à perler les yeux de la jeune fille, elle savait que la douleur des brûlures infligées par ce Pokemon ne s'atténuait jamais. La dresseuse ne pouvait s'arrêter de rire, elle rappela son canidé. Elle n'allait pas prendre le risque de se faire exclure de l'établissement pour une blessure trop voyante, elle souhaitait juste observer la réaction de la brune qui malgré le rappel du chien zombie, continuait de trembler. Non, pour le moment elle allait seulement se contenter de lui faire une petite retouche chirurgicale, sans anesthésie bien évidemment. Sortant un cutter, s'accroupissant devant sa victime, elle souleva son haut, laissant son ventre exposé, un sourire sadique sur son visage elle approcha de plus en plus son arme de la peau blanche de Mei, qui ferma les yeux en serrant les dents, anticipant la douleur. Mais l'improbable se produisit...

Même son agresseurs et son acolyte n'avaient pas compris ce qu'il s'était passé. La détentrice du cutter s'était sentit soudainnement en train de voler pendant quelques secondes avant de heurter violemment le mur, tandis que la seconde qui retenait sa proie lâcha légèrement sa prise, choqué, avant de sentir une intense douleur au niveau du ventre. La troisième, alertée par les cris de douleur de celle-ci fit irruption dans la pièce et découvrit son amie à terre les bras sur le ventre se tordant de douleur et la dresseuse plaquée contre un mur, sa propre arme sous la gorge.

Ce qu'il s'était passé ? Mei avait violemment envoyé valdinguer son assaillant d'un vif et brutal coup de pied et profita du choque de celle qui la retenait prisonnière, pour lui mettre également un coup. Immédiatement après, elle avait ramassé le cutter, plaquant la dresseuse qui venait à peine de se relever contre le mur, lui frôlant la gorge avec l'arme.

Bien sûr, ce n'était certainement pas le genre d'action que Mei commettrait, jamais de la vie même et pourtant il s'agissait bien d'elle, mais elle était comme, différente. Ses yeux, son regard, son expression, avait changé, ce n'était plus la petite chose apeurée et docile qui était présente plus tôt, mais une personne emplie de haine et de mépris, qui était même prête à tuer celle qui l'agressait plus tôt. Mais alors qu'elle s'apprêtait à écorcher ce petit cou de sa lame, quelque chose l'empoigna violemment : un professeur. La jeune fille jeta un coup oeil impassible derrière elle, l'homme la fixait d'un regard à la fois sévère mais également surpris, il y avait également la jeune fille qui faisait plus tôt le guet dehors, elle paraissait essoufflée, c'était certainement elle qui avait été chercher l'adulte.

« Tu vas me suivre jusque chez le proviseur, Mei. »

Elle haussa les épaules, restant silencieuse, son regard était à présent devenu impassible, comme si elle se fichait pas mal de ce qu'il allait lui arriver. Son père avait été immédiatement convoqué, le temps qu'il arrive, on lui posa de nombreuses questions. Le personnel était dans une totale incompréhension, était-ce vraiment Mei qui se tenait devant eux ? Cette jeune fille habituellement si docile, si faible, dévoilait-elle maintenant son vrai visage ? La jeune fille restait silencieuse, ignorant les questions, les moralisations des adultes, jusqu'à ce que son géniteur déboula dans la pièce, furieux. Il attrapa sa fille, la secouant, lui hurlant dessus, lui demandant des explications. N'obtenant aucune réponse, il la gifla, beuglant qu'elle lui faisant honte, qu'elle n'était qu'une ingrate, qu'elle n'avait plus intérêt à remettre les pieds chez lui. Mais la réaction de sa fille, le figea sur place.

La tête baissée, elle ricanait, doucement, mais le son augmentait, de plus en plus, le ricanement au départ inaudible monta en crescendo, pour ainsi devenir un rire. Il la fixa médusé, sa fille avait pété un câble ou quoi ? Était-ce vraiment elle qui se tenait devant lui d'abord ? Lorsque le professeur l'avait téléphoné plus tôt, il avait eu beaucoup de mal à croire en ses paroles. Cette faible chose, faire du mal à quelqu'un ? C'était difficile à croire. Mei riait à présent aux éclats, cela l'énervait, il lui hurla à nouveau dessus, elle se calma, mais gardant toujours un petit sourire aux lèvres, comme si l'énervement de son géniteur l'amusait. Ce matin encore, elle était terrorisée rien qu'à l'entendre râler devant un match Pokemon qui passait à la télé. Le proviseur perplexe, mit fin à l'entretien, quant à Mei elle reçut une exclusion d'une semaine, après tout, ses « victimes » avaient des antécédents, il pouvait s'agir de légitime défense, il préférait laisser planer le doute.
    L'internement
Trois mois c'étaient écoulés depuis l'incident, Mei et son père agissaient comme des étrangers envers l'un-l'autre. Les professeurs l'avaient à l'oeil depuis, le voyant aussi colérique, sans parler des nombreux hématomes sur sa fille qui avaient déjà laissé planer le doute. Au collège plus personne n'osait approcher Mei, la nouvelle c'était vite répandu et ce n'était sans compter la nouvelle apparence de Mei après sa semaine d'exclusion qui signalait bien qu'elle n'était plus la même. Elle avait coupé ses cheveux à l'arrière, ne laissant que deux mèches longues, mais surtout elle se les avait décoré, puis teint en blond. Son regard avait également changé, ce ton doux, fragile, innocent et apeuré avait laissé place un air désinvolte et insolent. Personne ne comprenait ce qui s'était passé dans la tête d'Hasegawa Kawada Mei. Avait-elle si bien caché son jeu depuis tout ce temps ? C'était difficile à croire.

Mei sécha très souvent les cours, répondait de manière désinvolte à ses professeurs et semblait se ficher de tout. Jusqu'au jour ou après un moment où la jeune fille paraissait comme absente mentalement parlant, son regard doux et effrayé refirent soudainement surface sous les yeux du professeur qui se tenait devant elle, lui passant un savon pour son inattention, tout d'abord surpris, il le fut encore plus la voyant s'effondrer devant lui, elle avait perdu connaissance.

On l'emmena immédiatement à l'infirmerie, mais lorsque la jeune fille avait repris connaissance, son regard qui avait agacé tellement de personnes durant ces trois derniers mois avait disparu, la Mei d'avant était comme de retour. Elle semblait comme perdu, l'infirmière qui était partie quelques minutes prévenir son professeur, la questionna sur son état, elle ne répondit pas, elle examina son ventre constatant aucune trace de coupure. Elle soupira de soulagement, informant d'une voix douce et calme qu'elle se portait bien. Son attitude interloqua les la jeune femme et le professeur, mais qu'est-ce que c'était que cette mascarade ?

« Mei, cesse de te foutre de nous. »

L'adolescente leva la tête vers l'homme qui la regardait froidement, surprise, elle ne comprenait pas ce qu'il voulait entendre par là. Intimidée elle détourna le regard qui se posait désormais vers une de ses mèches blondes, ses yeux s'écarquillèrent.

« Hein ? Mais ?! Pourquoi ?! »

Elle était surprise et un peu effrayée, pourquoi ses cheveux étaient-ils devenus blonds ? La jeune femme fixait l'élève, non, elle ne se fichait pas d'eux, ou alors elle le faisait très bien. Elle s'asseyait sur la chaise au côté du lit, prenant un air sérieux.

« Mei, quel jour, non... en quel mois somme nous ? »

« Hein, heu... nous sommes en... Mars... Non ? Les examens de fin d'année approchent après tout... »

Sa voix était hésitante, le regard de l'infirmière l'effrayait, avait-elle dit une bêtise ? Le visage du professeur était devenue lui-même grave, la jeune femme décida de l'emmener aux urgences, après tout, tout cela était quelque peu inquiétant.

Mei fut hospitalisé, elle apprit qu'elle avait subi une perte de mémoire, on l'informa également de son comportement lors de ses derniers mois, on la questionna également sur ses derniers souvenirs, qui furent ceux de l'agression dans les toilettes, mais elle omit cela et parla donc du dernier cours auquel elle avait assisté ce jour-là. Mais ce qu'on lui raconta la perturba énormément, après tout jamais elle n'aurait fait tout cela, c'était comme-ci, quelqu'un d'autre avait eu une emprise sur son corps tandis qu'elle sombrait dans un profond sommeil. Son père fut prévenu, mais ne prit pas la peine de se déplacer, il s'était contenté de lancer un simple « Ah. », lors de l'annonce qui lui avait été faite. Sa mère fut également prévenu, mais Alcea étant si loin de Johto elle resta dans sa région natale, demandant régulièrement des nouvelles.

Des examens confirmèrent qu'il ne s'agissait pas du coup d'un Pokemon Spectre, qui avaient pour certains, la capacité de posséder des gens. Un des médecins, fut intrigué par tous ces témoignages. Cela ressemblait quelque peut un trouble dissociatif de l'identité, mais il préféra ne pas trop s'avancer sur cette théorie, après tout il s'agissait d'une maladie rare. Pour le moment on constatait qu'une simple amnésie peut être temporaire.

Malheureusement, ses doutes se confirmèrent lorsque au retour des vacances d'été, la mauvaise personne qu'était Mei quelques mois plus tôt avait refait surface. Mais encore une fois, le médecin qui la suivait de près depuis cet incident laissa planer le doute, jusqu'à ce que la jeune fille perdit à nouveau connaissance deux mois plus tard, la « gentille » Mei était de retour, à nouveau amnésique. Afin d'officialiser le diagnostique, il fut décidé que la jeune fille soit internée en hôpital psychiatrique dans la région de Johto.
    Disparition
Mei resta plus d'une année, dans cet hôpital psychiatrique, entourée de toutes sortes de personnes malade, schizophrène, autiste... Et dire qu'elle faisait partie de l'un d'eux... Car oui, il était à présent bel et bien confirmé que Mei était atteinte d'un trouble de la personnalité multiple et était à présent suivi par un psychiatre qu'elle voyait quasiment tous les jours. Il lui était impossible de savoir quand sa conscience se refermerait à nouveau laissant place à son alter ego et à son réveil elle n'aurait aucun souvenir de ses actions et n'aurait aucune idée du temps qui c'est écoulé... Elle était comme coupée de monde. Durant son hospitalisation, la jeune fille ne reçut aucune visite, ni de sa mère, ni même de son frère. En même temps c'était compréhensible, ils devaient certainement la haïr pour sa lâcheté et son inutilité... Lorsqu'elle pensait à cela, assise sur son lit d'hôpital, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de bêtement pleurer. Quand soudain après avoir secoué la tête comme pour chasser ses mauvaises pensées. Quand, une question lui vint à l'esprit : Qu'aurait fait son autre elle si elle avait été à sa place ?

Durant cette longue année d'hospitalisation, Mei avait reçu un Pokemon, un zorua, les médecins lui disaient qu'il s'agissait d'un présent de sa mère, la jeune peinait à y croire. Durant son internement, elle avait alterné de personnalité de temps en temps, mais la douce et docile Mei ne restait jamais bien longtemps éveillé, sa plus grande peur était de disparaître complètement. Si cela devait arriver, elle espérait au moins avant, revoir sa famille sur Alcea, même s'il lui en voulait, même si elle la haïssait, même si elle ne le méritait probablement pas. Parfois elle se réveillait dans la salle d'isolement, entravé par une camisole, on lui expliqua qu'elle avait fait une tentative d'évasion ou encore qu'elle avait totalement pété un câble et qu'elle s'était mise à tout casser.

Lorsqu'il était temps pour elle de retrouver sa liberté, son psychiatre l'a prit donc sous son aile, enfin non sans l'intervention Megumi Kawada qui jugea qu'il était hors de question qu'elle retourne auprès de ce père violent, durant ces deux dernières années, du moins jusqu'à ce que la mauvaise Mei décida qu'il était temps pour elle de prendre son envole et partit sans rien dire à personne.
Informations du Pokemon
• Pokemon : Zorua
• Surnom : Hikage
• Sexe :
• Particularité : Pelage et yeux foncés.
    Histoire :
Lorsque Hikage se présenta pour la première fois à Mei se fut sous la forme d'un petit garçon muet portant une gavroche trop grande pour lui dans le jardin de l'hôpital psychiatrique. La jeune fille le prit dans un premier temps pour un enfant malade, tenta de sympathiser avec lui, mais sous une soudaine bourrasque, la gavroche qui s'envola fit découvrir deux petites oreilles de Pokemon. Il s'avéra ensuite qu'il s'agissait en fait d'un petit Zorua issu de la dernière portée du Pokemon de sa mère et qu'elle le lui avait envoyé par transfert, sans doute afin d'apaiser la solitude de sa fille. Peut être pour se donner bonne confiance, Mei n'en a aucune idée, après tout cela fait maintenant quatre ans qu'elle n'a pas échangé un seul mot avec sa génitrice.

Hikage est un Zorua très doux mais qui peut également se montrer très espiègle, il est sensible vis à vis du traitement que lui fourni sa dresseuse qui semble variable selon sa personnalité. Tandis que l'une est dur et sévère l’entraînant au combat, l'autre prend soin de lui et lui fournit toute l'attention dont il a besoin.

Informations du Joueur
• Prénom/Surnom : Nerynn
•  Âge : 19 ans
• Comment es-tu arrivé ici ? Grace aux aliens adepte de la pomme de terre.
• Parrain : Aucun
• Avatar : Adagaeshi Syndrome - Vocaloid
• Une question ? : Heu, non. '_'


Dernière édition par Hasegawa K. Mei le Mer 18 Juin - 18:14, édité 1 fois
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