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 Noël en Famille [16/12/2020]

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Anonymous
Invité
Ven 4 Déc - 23:58


Retrouvaille :

Après cette longue ascension Hélios et sa généreuse co-voitureuse arrivèrent enfin à Tarme. Il descendit de la voiture, pris ses affaires dans le coffre puis remercia comme il se devait Jade. Ce périple les avait rapprochés, de parfait inconnus, qui devaient -soi-disant passant- ignorer jusqu'à l'existence de l'autre moins de 4h au par-avant, ils étaient devenus connaissance et dieu qu'il la trouvait sympathique cette Jade (et peut-être plus si affinité) :

« _ Merci encore, ça m'a fait énormément plaisir de te rencontrer.[/color]

_ Un plaisir partagé, t’es moins méfiants des étrangers maintenant ?

_ Les sympathiques comme toi oui, les autres ça reste à voir, dit-il avec un grand sourire. Si jamais tu passes à Talma et que l'envie te dis de me voir va voir l'institut Van Kleef et si tu as besoin d'aide n'hésites pas.

_ Je m'en souviendrais, répond-elle d'un sourire satisfait, puissions-nous nous revoir un jour. »

Sur c'est mots elle ferma la portière et partis, Hélios resta bloqué sur ce dernière échange, comment devait-il comprendre ces derniers mots... bof il  n'avait jamais compris c'est signe que lui envoyaient certaines personnes. Peut-être n'était-il pas fait pour les comprendre ?

Il se tourna, son sac-à-dos sur l'épaule droite et sa valise à la main gauche et revit la maison de son enfance, celle qu'il n'avait plus foulée depuis presque trois ans maintenant. C’était une maison tout en hauteur, comme on n’en voit souvent en montagne, afin que la neige ne s’accumule pas. La façade était sombre et une douce lumière émanait de la fenêtre de la pièce principale. Il poussa la barrière qui séparait la propriété de la rue et remarcha sur ces dalles de pierre qui formaient un chemin jusqu'à la porte de chez lui. Il toqua... mais rien. Il poussa la porte, elle n'était pas fermée à clefs -une vielle tradition montagnarde- et rentra chez lui pour la première fois depuis ce qui lui paraissait être une éternité. Il n'entendit rien dans la maison, pas un son –si ce n’est les craquellements du planché si typique de ces vielles maisons- il regarda sur sa droite et compris que personnes n'étaient là.

Ces parents leurs avaient toujours laissé beaucoup de liberté à la seul condition qu'ils puissent savoir où ils étaient lorsqu'ils n'étaient pas à la maison. Ils avaient donc fabriqué une sorte de boulier où chacun plaçait sa bille respective là où il était. Hélios avait la bille bleu et elle se trouvait à la case « Loin » -ça avait au moins le mérite d'être clair-. Son frère disparu avait lui une bille argentée qui était restée à la case « Forêt », le dernier endroit où on l'avait vu. Hélios vis que tous ses frères et sœurs étaient avec sa mère en ville, sûrement pour faire les courses en vue des festivités. Son père lui était à l'étable et il décida d'aller le rejoindre. Il posa donc c'est affaire sur le canapé du grand salon et ressorti dans le frimât tarmien, sans oublié bien sûr de changer sa bille de place.

Il arpenta les rues qui l'avaient vu grandir dans la pénombre glacé des nuits hivernales en hautes montagnes, un ciel d’une opaque obscurité constellé d’étoiles dorées trônant au-dessus de sa tête. Il arriva près de l'étable et remarqua d’emblée qu'elle s'était agrandie. Il y pénétra sans frapper, de toute façon entre le bruit des chrevroums et des machines il aurait été impossible d’entendre quoique ce soit de l’intérieur. Dans la longue allée centrale il vit son père, un petit homme trapu et massif aux cheveux d'ébène les yeux noir onyx et la barbe de trois jours, il était avec un autre garçon qu’Helios n’avait jamais vu avant. Son père comme conscient de la présence de son fils se retourna et le vit à l'autre bout de l'exploitation, il sembla donner des directives à l'autre garçon puis marcha en direction de son fils qu'il étreignit dès qu'il le pu, de ses bras charpentés avec toute la tendresse dont un père puisse faire preuve à l'égard de son fils.

« _ Mon fils... ça fait longtemps, dit-il la voix légèrement altérée par l'émotion.

_ Oui mon père, c'est bon de revenir sur ses pas parfois.

_ Parfois oui.

_ Tu t'es bien agrandi depuis la dernière fois à ce que je vois.

_ Une année exceptionnelle donc j'en ai profité.

_ Et ce garçon là-bas, qui est-il ?

_ Ah lui, c'est Eliot. T’sais j’suis fière d’mes enfants, tous, z’êtes intelligents et vos capacités sont largement supérieures aux miennes ou à celle de t’mère, ne lui dit pas hein. Mais aucuns d’vous n’se prédestinent à reprendre l'exploitation et j’’vais pas laisser mes bêtes être abattues pour des prunes quand j’devrais me retirer. Donc j'ai pris un apprenti, il est bon t’sais. Les chevroums lui font confiance et il est dur à la tâche, mais je ‘l'ai pas encore assez éprouvé pour être fixé.

_ Tu me le présentes ?

_ Bien sûr, Eliot, viens par-là mon grand, faut que j’te présente quelqu'un. »

Accompagnant le geste à la parole le père d'Hélios le présenta à Eliot. C'était un jeune garçon qui devait avoir dix-neuf ans tout au plus. Il était grand et svelte aux yeux marron et à la chevelure brune. Après avoir discuté un peu avec Hélios, le père de ce dernier le libéra en lui rappelant qu'il l'attendrait demain avant le lever du soleil. Puis, une fois Eliot parti, ils fermèrent l'étable et se mirent en route pour rentrer.

Ils arrivèrent à la maison, franchirent le seuil de la porte et alors qu'Hélios était en train de délaisser ses chaussures enneigées une bombe hurlante lui sauta à la gorge :

« _ HELIOS ! Grand frère, dit son plus jeune frère l'enlaçant amoureusement, ‘y a plein de chose qui’ sont passées, à l’école j’ai plein de copain et même une amoureuse et même que la maîtresse elle...

_ Allons Hel, ton frère ‘ va pas s'envoler, laisse le défaire au moins ses chaussures, en plus tu vas être tous mouillé avec cette neige. »

Sur ces mots le petit de sept ans lâchât son frère et l’attendit, devant la porte menant au salon. Une fois Helios déchaussé et désengoncé de son manteau, il avança vers le salon, son frère lui tendit les bras pour lui demander de le porter, ce qu'Helios fit.

« _ Piouf t'as grandi, j’’avais pas le souvenir que tu étais si lourd.

_ Oui maintenant je suis grand et musclé, regardes... il lui montre c'est petit bras frêle de garçonnet.

_ Ouah tu pourrais presque me porter.

_ Oui et même qu'à l'école j'ai plein de copains qui me trouvent fort, et toi tu fais quoi ? T'as des copains là-bas ? Et il est où Tujurdakor ? Tu l'as laissé là-bas ?..

_ Hel mon ange… la douce voix de sa mère venait de la cuisine… laisses ton grand frère tranquille, il reste avec nous quelques jours encore, si tu lui pose toutes tes questions d'un coup tu n'auras plus rien à lui dire après.

_ Oui maman. »

Helios rentra dans la cuisine et vis sa mère au fourneau en train de s'occuper d'un colossal poulet rôti au four.

« _ Maman, Hélios l'embrassa et la serra contre lui.

_ Mon fils, tu vas bien ? On dirait que tu as maigris, tu manges au moins ?

_ Mais bien sûr maman, je me suis affiné c'est tous, c'est ce qui se passe quand on fait du terrain.

_ Si tu le dis, mais tu es en avance tu ne devais arriver que dans deux jours puisque tu voulais venir à pied.

_ Quelqu'un s'est proposé pour me prendre en stop, une personne vraiment ravissante.

_ Helios a une copine… chantonna Hel qui était toujours dans les bras de l’intéressé… et même qu’il a dit qu’elle était belle.

_ Et généreuse au point de prendre un grand dadais comme lui en stop pour dispenser à sa mère le plaisir de revoir son fils bien aimé... sur ces mots elle l'embrassa... va voir dans le salon tes frère et sœurs t'attendent avec impatience, ils ont commencé le taro sans toi.

_ J'y vais. »

Hélios pénétra dans le salon et déposa son jeune frère sur le parquet. Autour de la table basse posée à côté d'un grand canapé d'angle son autre frère et ses deux sœurs jouaient aux cartes comme souvent.

« _ Grand frère tu arrives à pic, je viens de plumer nos sœurs sur une garde sans, dit son premier frère Fenrir.

_ Pff frimeur pour une fois que tu fais plus de pli dans un manche, renchéri Nu-Wa sa seconde sœur.

_ Laisse le croire qu'il est le plus fort, de toute façon Hélios et là donc il ne pourra plus gagner, conclut sa première sœur Freya.

_ Ça fait longtemps que je n’ai pas joué tu sais, depuis que je suis partis à vrai dire, donc je risque d’être légèrement rouillé.

_ Nous verrons, tu te joins à nous ?

_ A la prochaine il faut d’abord que j’aille ranger mes affaires… j’ai toujours ma chambre ou est-ce-que l’un d’entre vous s’en est emparé ?

_ Oui moi je l’ai reprise… déclara Fenrir… mais comme tu revenais j’ai temporairement déménagé.

_ Je m’en veux presque de t’expulser, répondit Helios un grand sourire aux lèvres.

_ Seulement « presque » ! Je pensais que tu aurais plus de compassion envers ton premier frère.

_ Si jamais tu tiens vraiment à ton dortoire tu n’auras qu’à gratter à la porte ce soir, je te ferais une place dans ma couche très chère frère. Après tous ne serions-nous pas de la même chaire ? Renvoya Helios ce qui fit pouffer de rire ses sœurs. »

Sur ces mots il récupéra ses affaires sur le canapé et les monta à l’étage. Il ouvrit son sac-à-dos et y pris la pokéball de son Tutafeh qu’il fit sortir. Le pokémon s’étira comme courbaturé après ce périple, il se retourna vers lui et le gratifia de son expression la plus joviale, « Nous voilà de retour chez nous mon grand, tu te souviens de ma famille, ils ont changé tu s…

_ TUJURDAKORRR ! cria Hel en entrant dans la chambre, il courut vers lui et le plaqua et guise de bienvenu le pauvre pokémon, lui… était heureux –pour changer.

_ Hel doucement, tu risques de lui faire mal… il sépara le pokémon de son frère… Viens on descend avec Tujurdakor on devrait bientôt passer à table.[/i]

_ D’accord. »


L’Expérience :


Cela faisait quelques jours déjà Helios était retourné chez lui, cela lui faisait du bien de retrouver sa famille, de renouer avec ces instants d’extrêmes complicité que seul des gens intimes peuvent vous faire vivre. Vous savez ces moment d’une extraordinaire banalité pour n’importe qui d’autre, mais qui –pour une raison qui vous échappe- vous marque et vous font revivre le bonheur éprouvé alors, par sa seule réminiscence.

Pour Helios l’un de ces souvenirs était celui du traditionnel feu d’artifices que sa famille faisait lors du nouvel an. Son grand-père s’était alors mis en tête de le tirer lui-même avec un système d’allumage à distance. Ayant mal calculé son coup l’une des fusées leur est revenue dessus et son grand-père grâce à une esquive aussi pataude qu’efficace l’évita. Cette dernière termina sa course en se fichant dans la tête d’un épouvantail à une cinquantaine de mètre de là avant d’exploser dans une myriade de couleur, désintégrant par la même le pauvre épouvantail qui n’avait rien demandé. Il s’en est suivit l’hilarité générale des enfants alors que les parents soufflaient que personne ne fut blessé. Même a posteriori et alors qu’il savait très bien que l’un d’entre eux aurait pu être touché, il ne pouvait voir cette mésaventure que comme un moment de pur bonheur. Ce bonheur naïf qui fait fit du danger pour ne prendre que ce qu’il y a de merveilleux et d’innocent autour de nous.

Au cours des discussions qu’ils avaient eu entre eux Helios avait demandé à son père s’il pouvait effectuer des prélèvements sur les chevroums et les cabriolaine de l’étable pour ses recherches. Après lui avoir assuré que cela ne leurs ferait pas mal et que ça ne durerait pas longtemps il lui donna son accord. Ses frères et sœurs avaient insisté pour savoir ce qu’il comptait faire à ces pokémons. Il leurs expliqua d’abord ce qu’il l’avait poussé à entamer ces recherches et comment il comptait si prendre et ce avec des mots simple afin que même Hel le plus jeunes puisse comprendre l’idée.

Il allait prélever trois feuilles par chevroum, toujours dans les mêmes zones et classerais ces échantillons par sexe. C’est alors que tous se proposèrent de l’aider, pour une fois qu’ils pouvaient aider leur grand frère ils n’allaient pas se gêner. Il accepta, considérant que la tâche ne nécessitait pas de grande connaissance, n’importe qui pouvait prélever et classer correctement les feuilles. L’extraction de la chlorophylle serait plus technique mais cette partie-là il la gardait pour lui et ses éprouvettes.

Comme tout le monde semblait enthousiasmé ils partirent tous, accompagnés du père, à l’étable pour commencer les prélèvements. Une fois arrivé à l’étable Helios demanda à son père de lui passer le registre pour connaitre l’âge des chevroums et choisir  dans quelle population ils allaient prélever. Helios choisit de commencer par les cabriolaines d’âge moyen, en effet il estimait – peut-être à tort – que le taux de chlorophylle des tous jeunes n’était pas encore stabilisé et que celui de ceux qui étaient sur le point d’évoluer devait être plus proche du taux des chevroums que des cabriolaines.

Il procéderait de la même manière avec les chevroums en excluant les spécimens âgés.
Toutes la fratrie rentra donc dans la partie de l’étable réservée au cabriolaines. Hélios nomma six spécimens –ses recherches n’avaient pas pour but de répondre au pourquoi d’un phénomène, sans quoi la population cobaye aurait été plus grande mais juste de mettre en évidence le dit phénomène. Son père lui montra les six heureux élus et Helios demanda à son plus jeune frère d’aller lui en chercher un –il savait que les cabriolaine était docile et que son turbulent jeune frère ne risquait pas de se faire encorner. Il demanda à Nu-Wa d’écrire les caractéristiques des spécimens –taille, poids, sexe, âge- ainsi que la zone de prélèvement sur un dessin que Helios avait imprimé sur chaque fiche qu’il avait lui. Ça seconde sœur était chargé de distraire les cabriolaines, à l’aide de papouille et divers gratouillage. Enfin son frère récupèrerais les échantillons qu’il placerait dans un sachet qu’il devait étiqueter, le tous munis de gants.

Hel ramena le premier cabriolaine, il l’avait appâté avec un peu de nourriture que lui avait donnée son père. Hélios était muni de gants et du scalpel tranchant comme un rasoir, il n’eut pas à forcer pour tranché les petites tiges des feuilles des cabriolaines. Il nota cependant qu’il semblait réagir à chaque prélèvement comme si leur toison était nervée – peut-être garderait-il quelques échantillons afin de le regarder au microscope.

La suite des prélèvements sur les cabriolaines continua sans problème et Helios remarqua que chaque spécimen réagissait lorsqu’on lui prélevait une feuille. Il nota ce phénomène qu’il se devrait d’expliquer mais n’en dit rien, il ne voulait pas inquiéter son père.

La petite tribut passa donc aux choses sérieuses se dirigeant vers l’enclos des chevroums. Ils répétèrent l’opération mais cette fois c’était son père qui devait ramener les chevroums, ils n’allaient pas risquer de voir Hel se faire empaler. Le père d’Helios appâta le premier chevroum, Helios s’approcha avec le scalpel et suspendit son geste juste avant de sectionner la tige :

« _ Nu-Wa recule s’il te plait, j’ai quelque chose à vérifier. Papa tiens le comme s’il allait se débattre.

_ Qu’est-ce que t’vas lui faire ?

_ Rien de plus que ce que j’ai fait avant. C’est juste que j’aie un doute sur quelque chose et je préfère être prudent. »

Son père entoura le cou du chevroum de ses deux bras massifs et se tint prêt. Une tension planait sur cette scène, comme si le temps avait interrompu sa course pour regarder par lui-même ce qu’il se passait là. Tout semblait calme et silencieux comme suspendu à ce qu’il allait se passer. Helios s’approcha releva la tige de la feuille qu’il avait choisie et à l’instant précis où sa lame effleura le brin, le chevroum se cabra, grondant et fulminant il se rua en avant et s’éloigna jusqu’au fond de l’enclos. Le père d’Helios les quatre fers en l’air, étalé par terre s’écria :

« _ Qu’est-ce qui lui est arrivé ?

_ Je ne suis pas sûr… j’ai peut-être une idée. »

Helios parti dans l’enclos des cabriolaines sans rien dire, comme absorbé par ses pensées suivi de près par le reste des membres de sa famille.

« _ Lui là-bas. »

Helios s’approcha du cabriolaine et lui trancha une feuille sans qu’il n’y ait aucune réaction. «Alors… ? » demanda son premier frère « Mmmh… j’ai peut-être trouvé quelque chose. Papa montres moi le plus vieux des cabriolaines et cette fois tiens-le. » Comme précédemment son père lui montra le cabriolaine concerné et ils se mirent tous deux en position le reste de l’assemblé les regardant, absorbée par la scène. Helios fit signe à son père de se tenir près d’un regard entendu. Il effleura la tige de la feuille avec son scalpel quand le cabriolaine se cabra violement en grondant.

« _ Ok c’est comme si leur système nerveux se formait pendant la première partie de leur vie pour qu’ils puissent réaliser l’importance ce feuillage pour le reste de leur vie… Il faudrait pousser les recherches…

_ Si tu le dis mon frère, bon rentrons, maman nous attends pour le repas, dit Fenrir.

_ …mais que cacherais ce feuillage de si spéciale pour que les chevroums soient si sensible dans cette zone, continua Helios sans prêter attention à ce que son frère lui disait.

_ Helios… Helios tu m’écoutes…

*il marmone des choses inaudible*

_ Laisse le scientifique chercher, il est rentré dans sa bulle, lui dit Nu-Wa

_ Pfff mouais… J’ai faim de toute façon. »

Accompagnant le geste à la parole il se dirigeât vers la sortie de l’étable bientôt suivi par toute la fratrie, Helios fermant la marche toujours en proie à ses réfléxions.


Réflexion :


Toutes la famille était en plein préparatif pour la soirée du reveillons. Toutes… non, un irréductible chercheur restait encore et toujours isolé dans ses appartements à théorisé sur les observations qu’il avait pu faire sur les chevroums. Un gigantesque tas de feuilles griffonnées  trônait chichement sur le bureau d’Helios, ce dernier continuant à torturer papiers, stylos et crayons et essayant de mettre en forme ses idées.

Il avait remarqué que les chevroums, à mesure qu’ils grandissaient, obtenaient une sensibilité exacerbée vis-à-vis de leur feuillage. Des connexions nerveuses se créaient et ainsi toute menace qui le visait directement était réprimée par une violente ruade. La question qu’Helios c’était alors posé était : pourquoi ? Qu’y a-t-il de si précieux dans ces feuilles pour que les chevroums y tiennent tant ?

Il avait pu faire isolé une partie de la chlorophyllesdes feuilles avec le matériel qu’il avait emporté avec lui mais il gardait préciseument tous les « déchets » de ces expériences, on ne sait jamais ce qu’il aurait pu y trouver. Une fois de retour à la V.K.Corp il pourrait utilisé le matériel de pointe pour un avoir une vision plus précise des choses. Néanmoins il avait pu faire quelques observations intéressantes :


  • Premièrement le taux de chlorophylle semblait augmenté en fonction de l’âge, le type d’augmentation restait cependant à déterminer (linéaire, proportionnel, logarithmique, exponentiel, quadratique…).

  • Secondement, après isolement des différentes chlorophylles, la variété de ces dernières semblait aller croissant avec l’âge.


Malheureusement le faible nombre d’échantillons qu’il avait pu récupérer sur les chevroums (une seule et unique feuille obtenu au prix d’une frayeur peu enviable) faisait que ses conclusions lui apparaissaient bancales et extrapolées. Comment soutenir une pareille théorie sans augmenter le nombre d’échantillon. Il lui faudrait réitérer ses prélèvements sur les chevroums mais ça allait être sportif et rien ne garantissait que son père accepte.

Fatigué il posa son crayon, tous ce qui lui étaient passer par la tête il l’avait couché sur le papier et pourtant une montagne d’idée et d’incertitude se dressait encore dans sa tête.

Quelqu’un frappa à la porte de sa chambre, c’était sa mère qui lui disait qu’ils commençaient la soirée et qu’ils l’attendaient en bas. Helios lui dit qu’il arrivait, juste le temps pour lui de trier ses affaires. Il prit en main ses brouillons et les classa, revoyant par la même l’acheminement de ses pensées. Une fois que l’immonde amas de brouillons c’était transformé et en tas propre Helios éteignit la lumière jaunâtre de sa lampe de bureau et descendit rejoindre les siens.


Réveillon :


Toutes la fratrie était réunie dans le salon, attablée autour d’un gargantuesque repas, il y en avait largement assez pour six personnes de plus. Helios se dit alors qu’il faudrait qu’il propose à Tetsu de venir un jour avec lui pour ce genre d’occasion. Il se figurait déjà son collègue et ami avec son plus jeune frère en train de jouer, deux personnalités aussi joviales et lumineuses ne pourraient que bien s’entendre de tous façon.

Le père de la famille commença le repas en entamant sur un débat sur l’évolution des techniques agricoles et leurs impacts sur leur société à grand coup de: « C’était mieux avant ! » et de « De mon temps et de ce de vos grands-parents » Helios n’avait jamais trop compris cet intérêt à regretter le passé, dénigré le présent et craindre le futur (encore que pour ce dernier ça pouvait s’entendre). S’en suivit des considérations à propos des familles fondatrices, les parents reconnaissant leur rôle dans la fondation d’Alcéa mais remettant en cause leur utilité à présent. Helios se garda bien de dire quoique soit étant donné qu’il lui serait très probable de rencontré ou de travaillé un jour avec l’une d’entre elles.

Arriva le moment où Fenrir posa une question vis-à-vis de travail de son grand-frère. Hélios lista alors ce qu’il avait déduit de ces expériences essayant de resitué à chaque fois l’intérêt de cette découverte. Il conclut en demandant à son père s’il pouvait refaire des prélèvements sur les chevroums cette fois avec l’aide d’Eliot qui semblait, selon les dires de son père même, être capable de les calmer. Ce dernier, retissant au début, accepta à la suite d’un échange de regard avec sa femme qui bien évidement voulait le bien de son fils.

Suite au repas ce fut l’heure de l’ouverture des cadeaux, les de Nepheret avaient pris comme coutume d’ouvrir les cadeaux de Noël le vingt-quatre au soir plutôt que le vingt-cinq au matin.

Helios avait décidé d’offre à ses frères et sœurs des cadeaux mais étant donné le peu de volume dont il disposait, il n’avait pu emporter que des livres, qu’il avait cependant choisi avec soin.

Pour Fenrir, il lui donna un livre minuscule, moins d’une cinquantaine de page dans un format ce rapprochant du A6 écrit par un sombre philosophe et qui affichait fièrement dans sur sa couverture : L’art de ne jamais avoir Tort de Chopenbinger. Pour quelqu’un qui voulait aller en politique c’était un indispensable.

Pour Freya, il lui donna un traité d’histoire appelé :  Alcéa et la religion  de Praudel qui retraçait l’évolution des croyances et des cultes de leur région. Ce livre avait été profondément indigeste à Helios –lui et les croyances ça fait trente-six- mais il savait que ça sœur, qui voulait devenir professeur à l’Université, aimerait cet ouvrage.

Pour Nu-Wa qui avait une âme d’artiste, il lui offrit il livre détaillant les plus grandes œuvres des plus grands peintres : Pali, Van Dot, Tunsch ou encore Durner.

Enfin pour son jeune frère, qui était encore trop jeune pour savoir réellement ce qu’il voudrait faire plus tard, reçut de la part d’Heios un  Imaginaire des pokémons.

Après ce déluge de cadeaux toutes la famille allât se coucher car demain serait pour Helios une nouvelle journée de récolte d’échantillon mais, au fond de lui il avait le sentiment que tout irait bien avec Eliot –il pouvait faire confiance à son père quand il s’agissait de chevroum.


Départ :


Helios chargé de tous ses échantillons et allégé de ses cadeaux salua, dans le frima Tarmien, sa famille avant de reprendre le chemin vers Talma. Des hypothèses plein la tête et le cœur remplie de la joie d’avoir revue les siens. Le vent lui caressait les cheveux et lui glaçait le visage, la neige fraiche crissait sous ses bottes rembourées et le soleil cru d’hiver l’irradiait de sa pâle lumière.

Alors qu’il s’engageait dans la même descente qu’il avait parcourue il y avait de ça trois ans une réminiscence du passé ressurgit. Il se souvint alors qu’il avait voulu fuir ce village empli d’hypocrite et d’ignorant, qu’il avait décidé de ne jamais revenir et aujourd’hui il se sentait comme accablé d’une nostalgie qu’il n’avait jamais connu au part avant. Peut-être était-ce le signe d’une ère nouvelle pour lui ? Ou alors simplement l’expression du contrecoup du bonheur de ses retrouvailles ?

« Mmh… Qu’importe, se dit-il à lui-même alors qu’il pénétrait dans la forêt, j’aurais au moins quelque chose à cogiter jusqu’à chez moi. »

Et il disparut derrière la calme flore endormie de l’hiver.

Fin






Note HRP :

  • J'ai fait une faute volontaire à "dortoirE" mais c'est pour faire un alexandrin AABB donc c'est bon je suis pardon hein ?
Anonymous
Invité
Lun 11 Jan - 0:04


Alors que Helios descendait précautionneusement la pente enneigée de la route qui le mènerait jusqu'à Wilma en contre-bas, il se mis à ruminer sur la théorie qu'il sentait entrain de germer timidement au creux de son esprit.

Il était vrai que depuis des années le cas des pokémons plantes intéressait le monde scientifique de tout horizon. Les biologiste tout comme les physiciens ou les plus abstrait des mathématiciens voyaient en les pokémons une source d’expérience et d'ouverture incroyable qui s'étoffait au fil des nouvelles découvertes d'espèces ou de technologie.

Aucune personne, ayant un tant soit peu de savoir, ne peu nier que les porygons sont des satellites toute aussi efficace que les notre et moins couteux ou que la puissance de calcule d'un alakazam surpasse encore aujourd'hui nos ordinateur les plus puissant.

Ainsi, même si cela porte malheurs de le dire, Helios se doutait, au plus profond de lui même que ce qu'il était entrain de créer pourrait changer le monde... ou au moins l'agriculture et l'élevage... mais c'est déjà pas mal non ?! L'agriculture n'est-elle pas ce qui nourrit le genre humain depuis l'aube des temps ?!

En pensant à cette phrase il se dit que ça serait vachement bien à mettre dans son article, en accroche ou autre, et Helios continua sa descente vers Wilma pour ensuite rentrer chez lui à Talma. Là où ses collègues l'attendaient pour savoir ce que ses recherches avaient donné.




Demande de modération :

Un bon dans le temps et un tp à Talma s'il vous plait
Merci
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Dim 17 Jan - 15:21
PNJ MJ

Messages : 2505

    Utilisation du Bond dans le Temps.
Tutafeh gagne 5 niveaux. (0|3) Tutafeh monte au niveau 11. Vous avez 50 points à répartir dans ses statistiques. Il apprend l'attaque Buée Noire. Il gagne également 15 points de bonheur.

Merci de retirer le Bond dans le Temps de votre T-Card.
Vous pouvez ouvrir un topic à Talma !
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Noël en Famille [16/12/2020]

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