J'étais arrivé depuis maintenant une petite semaine à Bourg-Limé. Le bateau qui m'avait amené à Alcea aurait du m'amener à un endroit un peu plus éloigné que celui-ci mais, par faute de temps, m'a dépose au premier endroit ou le bateau pouvait se poser. Ce petit village c'était finalement imposé à mon esprit comme un petit havre de paix dans lequel il faisait bon-vivre. Ce petit village était constitué d'un très petit centre pokémon. Je n'avais encore point eu le besoin d'aller le visiter. Un magasin, lui aussi de petite taille, vendait de la nourriture pour humains et pokémon ainsi que quelques produits ménagers. Le strict nécessaire pour survivre quoi. Une école unique, servant de maternelle et de primaire pour les enfants vivants dans le bourg était une école de grande valeur : jamais je n'avais vu d'enfant aussi bien éduqués. Les maisons était très petite, toute comme celle que j'avais loué pour une semaine : une salle de bain, une cuisine et des chambres (une ou deux). Les toits, fais en tuiles noires contrastaient beaucoup avec les briques peintes en blanches et un petit jardin. J'aimais beaucoup ce contraste qui faisait de ce Bourg une ville unique en son genre.

Je pris mon sac de voyage – un grand sac rouge, porté en bandoulière- préparé la veille et terminais les céréales que j'avais acheté au Petit Market dans un bol de lait Meumeu chocolaté. Je repensais avec nostalgie à tous les bons moments passés ici avec salamèche pendant cette petite semaine : les jeux que nous avions fait ensemble, les lectures que je lui ai fais… Il a même essayé de draguer une salamèche ! Nous avons ri de ça pendant un petit bout de temps. Je ne me rendais pas compte que j'étais resté ainsi stoïque pendant un bon bout de temps après avoir fini mes céréales. C'était le petit cri de mon salamèche qui me ramena ainsi à la réalité. Je me frappais la tête. Qu'importe dans quel endroit j'étais. Ce qui comptait, c'était les rencontres que je faisais. Et puis rien ne m'empêchait de revenir ici de temps à autre !

La première chose que je sentis en sortant de ma maison fut le doux vent se frotter sur ma peau. Une fois les clés rendues au propriétaire de la maison, je partis en direction de la route 1. Cependant, je percutais un homme d'âge mur quelques pas après mon départ. Nous nous aidions mutuellement à nous relever et je repris mon chemin, peu fier de ce que j'avais fais. Mon obsession avait repris le dessus et j'avais fais exprès de percuter l'homme pour lui prendre son porte-feuil. Je pris l'argent dedans et jetais le porte-monnaie au sol. Ainsi l'homme, si il revenait sur ses pas, pensera que ses billets auront été emportés par le doux vent qui régnait ici.

J'essuyais mes yeux humides, me rendant compte que je venais de commettre un méfait de plus et me remis en route. Mon salamèche, hors de sa pokéball, se frottait contre moi comme pour me réconforter.

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