Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Alice J. Kishgal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Alice J. Kishgal
Alice J. Kishgal
Jeu 17 Juil - 1:30
Alcea

Messages : 1203

Casier judiciaire
Statut: Citoyen anonyme
Jauge criminalité:
Alice J. Kishgal Left_bar_bleue0/100Alice J. Kishgal Empty_bar_bleue  (0/100)


Informations du dresseur
• Nom : Kishgal
• Prénom : Alice Jack
• Sexe : Masculin
• Date de naissance (+ âge) : 10/12/1986 (33 ans)
• Lieu de naissance : Talma
• Lieu de résidence : Frewick
• Orientation sexuelle : Bisexuel
• Métier : Ranger
Description du dresseur
    Caractère :
Sinistre - Sarcastique - Cynique - Torturé - Drogué - Opportuniste - Dragueur - Manipulateur - Expéditif - Zélé - Sadique - Instable - Tordu - Effrayé - Misanthrope - Solitaire - Dépressif - Attentionné - Gentil - Sélectif.

Connard, c'est comme ça qu'on finit par te nommer au bout d'une conversation avec toi. Tu es un être sinistre, cynique et sarcastique, être en ta compagnie est insupportable et tes tendances misanthropes n'aident pas. Pourtant tu n’es pas toujours comme ça, tu fais partie de ces personnes s’étant forgées une épaisse carapace pour te protéger du monde extérieur et qu’il faut prendre le temps de briser pour voir la véritable personne derrière le masque : un être torturé qui a peur de s’attacher une personne et d’en souffrir si elle disparaissait.
La seule chose que tu aimes en ce bas monde est Majora, le seul qui te reste de ta vie passée, tu le protèges comme ton bien le plus précieux. On peut d’ailleurs voir que tu peux rire et sourire, et être tout à fait charmant avec lui, ne te catégorisant pas comme véritable apathique et désintéressé de tout.
En mission, tu as la gueule de l’infiltrer, et dans ces situations tu as une tout autre personnalité, tu connais tes charmes et tu en uses pour établir une relation de confiance avec l’ennemi, tu deviens un dragueur ou un être étrangement sympathique sachant qu’il ne faut pas repousser mais s’approcher d’une personne qui de toute façon, tu n’apprécieras jamais. Ce charme il t’arrive d’en user envers certaine personne civile pour obtenir ce que tu veux. Tu as un certain côté manipulateur.

On peut donc résumer qu’envers les personnes dont tu as peur de t’attacher tu es désagréable et ceux qui peuvent t’être utile un dragueur.

Tu es un être ambivalent et tordu, détestant la compagnie d’autrui. Tu hais être en binôme pour les missions, aimant travailler seul notamment à cause de tes pratiques extrêmes. En effet, tu ne fais pas partie de ces clichés policiers qui gueulent de lâcher l’arme, s’il est menacé, en brandissant la sienne. Non, toi on te menace, tu tires en premier et si tu rates l'headshot tu menaces de pas rater le second tir. La torture n’est pas vraiment quelque chose qui te bloque pour obtenir des informations et en tant qu’ancien anatomiste tu sais pertinemment où faire très mal sans tuer. Tu détestes les criminelles et tu as un certain plaisir à les faire souffrir.
Cependant tu es plutôt corrompu, usant de la loi à ton avantage pour cacher tes petits écarts de conduite. Pour sortir de ton courroux, il suffit soit de te donner une information intéressante sur l’organisation que tu cherches, soit te payer en cash ou en drogue. Dans ces cas-là tu fermeras les yeux et laisseras filer le criminel.
Du côté de tes supérieurs, ils ne disent rien car tu as toujours accomplis tes missions avec zèle et que tu as su cacher les pires conneries que tu es pu faire. Ainsi tout le monde sait que tu te drogues mais pas que tu es corrompu. Sans doute que connaitre un peu ton passé fait qu'il te pardonne plus facilement.

Oui tu es un drogué, un putain de drogué, tu en confisque des drogues mais les ramènes jamais au centre des rangers. On ne te voit jamais sans une clope à la bouche, parfois tu roules un joint sur le terrain te foutant de la morale. La cocaïne c’est quand tu confisques ou chez toi comme pour l’héroïne. En état de manque tu deviens plutôt agressif et quand tu en prends trop tu hallucines, comme cette fois où tu étais persuadé qu’il y avait deux arckos sur une table alors que ce n’était pas le cas.
Tu profites de la vie, la use jusqu’à la corde. On t’a tellement pris que tu ne donnes plus rien mais prend aux autres comme si c’était quelque chose de normal.

Pour ce qui est de ta relation avec les pokémons, à part Majora que tu aimes et moi que tu subis, tu ne les vois que comme des objets qui peuvent t’être utile. Tu ne t’y attaches pas, les faibles tu les vires et s’ils meurent tu t’en fous. Ils sont pour toi des armes comme ils ont été des cobayes autrefois et ils peuvent espérer longtemps de l’attention de ta part, ils ne l’auront pas.
C’est un peu contradictoire pour un ranger, mais tu ne l’es jamais devenu pour sauver des pokémons, si ça arrive tant mieux pour eux, sinon tant pis. Tu es là uniquement par vengeance, le reste va en second plan.
    Physique :
• Taille : 1m78
• Teint : Pâle
• Cheveux : Noir
• Yeux : Vairons
• Particularité : Son corps est couvert de tatouages - Ses poignets sont marqués par des cicatrices profondes, ils faut éviter de lui demander pourquoi.
    Histoire :


"Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous", fit remarquer Alice.
"Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat : Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle." "Comment savez-vous que je suis folle ?" demanda Alice.
"Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici."

[Lewis Carroll]

Folle, oui tu es folle Alice, tu es folle, folle d'être là, folle d'avoir fait ça, craqué, perdue tes esprits, ton humanité.
Alice, petite Alice, te serais-tu perdu ? Toi qui portes le nom d'une femme, donné par ta folle, ta tarée de mère qui attendait une petite fille, pour qui tu es sa vilaine princesse. Tu as vécu dans un monde où tu n'étais pas désiré, habillé de dentelle, sans repère. Et pourtant jusqu'à ce « jour » tu as tenu bon, tu vivais normalement comme les autres, faisant abstraction de ce qui te faisait du mal. Tu es une tortue, Alice, une petite tortue qui vient de sortir sa tête de sa carapace, une tortue qui semble inoffensive, aussi inoffensive que la tortue-crocodile qui, sans prévenir, peut couper un pied d'un seul coup de bec. Mais que s'est-il passé pour que tu en arrives là ? Que s'est-il passé pour que tu te retrouves là, à fixer le plafond dans ton propre sang ?


I
MOTHER MADNESS


Une petite fille, c'est ce qu'avait toujours voulu madame Kishgal et quand on lui avait dit que l'enfant qu'elle attendait en serait une, elle avait sauté de joie. Mais parfois les médecins se trompent, et que ne fut sa surprise de voir que l'enfant qu'elle tenait dans ces bras était non pas une petite fille, mais un petit garçon. Autant dire que ça hurlait dans la maternité, les mots incapables et incompétents résonnaient jusqu'au moindre recoin de la maternité. La position du fœtus n'avait pas facilité les choses pour déterminer le sexe, s'étaient justifiées les sages-femmes. Mais le mal était fait, et madame Kishgal était déçue. Mais qu'importe, elle n'allait pas changer la garde-robe du bébé, et l'enfant se vit vêtir des habits de gamines pendant un moment. Mais ça encore, l'enfant était encore bien trop inconscient pour en garder un réel souvenir, par contre sa mère décida de garder le prénom prévu, issu d'un conte qu'elle affectionnait plus que tout : Alice. Et pour un garçon, c'était difficile à porter.
Alice, tu étais la petite fille ratée de ta mère, sa laide poupée, ne cessant de te le rappeler. Elle t'habilla de robe même à la maternelle. Les moqueries, tu dus t'y habituer quand les enfants commençaient à avoir cet esprit critique dénué de conscience. Tu restais donc souvent avec ta maîtresse que tu aimais beaucoup car elle avait réussi à faire comprendre à ta mère qu'une robe pour un petit garçon n'était pas très appropriée. Mais lorsqu'elle n'était pas là, tu te réfugiais dans tes découvertes, tu avais un esprit curieux, sans doute trop curieux. Ta mère était instable, bonne à enfermer et incapable d'élever un enfant comme toi. Le bien, le mal ? Quelle différence ? Tu n'en avais aucune notion, elle ne t'avait pas appris ces choses-là. C'était bien ou mal de battre son enfant ? Pour toi c'était juste, normal. Alors ouvrir des cadavres d'animaux écrasés sur la route voisine pour voir ce qu'ils renferment, tu ne sais pas si c'est mal, mais par contre, cela assouvit ta curiosité jusqu'à en devenir une passion. Évidemment ta passion fut rapidement remarquée par ta mère qui hurla au scandale, maintenant tu étais son petit démon, ce que tu ne compris pas, évidemment. La chose était morte, pourquoi c'était si mal ? Elle t'interdit donc de sortir sans surveillance pendant un long moment. Mais ta passion pour l'anatomie ne t'avait pas quitté, et dès que tu pouvais, souvent en allant à la bibliothèque du primaire, tu te jetais sur les encyclopédies anatomiques au lieu d'aller lire le dernier Pikachu à la plage comme tes camarades de classe. Tu aimais comprendre comment les choses fonctionnaient, tu étais pragmatique ; pour un robot c'était facile mais un être vivant c'était tout autre chose. Autant dire qu'en cours de science, tu étais la tête de classe à défaut d'être doué en langues. Entre-temps, ta mère avait fini par te laisser plus de liberté une fois que tu entras au collège vers tes onze ans. Non, en réalité tu profitais de ses états d'ébriétés pour faire le mur. Tu repris rapidement tes petits délires macabres mais avec en plus une énorme curiosité scientifique. Ce ne fut pas sans danger, tu appris à tes dépens que les glandes électriques d'un dynavolt pouvaient encore fonctionner après son trépas.
En parallèle, tes relations familiales allaient de mal en pis, ta mère refusait que sa petite Alice devienne un homme, une folle, une tarée avec qui le jeune homme que tu étais devait vivre et supporter des mots d'amour tel qu'enfant raté ou non voulu. Tu teins le coup jusqu'à tes dix-sept ans malgré la fragilité de l'adolescence, tu pris ça comme un moyen de t’endurcir, mais tu ne faisais que cacher ton mal-être sous une épaisse carapace. Ton anniversaire se termina en un claquement de porte et une nuit à la belle étoile, seule, livré à toi-même, mais libre.

Mais te voilà sans abri, sans un sou et pas mal dans la merde. Tu dus faire quelque sacrifice pour t'en sortir, jusqu'à vendre ton corps, le moyen le plus facile mais honteux de gagner de l'argent. Jamais tu n'as avoué ce passage de ta vie, pas même à tes proches. Quand tu eus assez pour te payer un appartement tu fis des petits jobs, moins bien payé sans doute mais plus glorifiant. Puis au bout d'un an tu réussis à te payer ton entrée en faculté, avec un diplôme tout sera plus facile, avais-tu pensé. Tu avais encore quelques rêves dans la tête qui te faisait avancer.
Tu entras en faculté des sciences pokémon et te spécialisas non pas en biologie environnementale comme beaucoup de professeurs pokémon mais en biologie santé où l'étude cellulaire et physiologique prônait sur l'étude dans l'environnement des animaux. Au début de ton doctorat, tu décidas de faire ta thèse sur les capacités de camouflages des kecleons, tu y passas trois ans à étudier l'animal dans un milieu reconstitué, tu en sacrifias quelques-uns à la science pour comprendre le fonctionnement de la mélanine, leur sécrétion, leur dosage... un sujet qui te passionna pendant trois ans. La plupart des kekleons étaient des cobayes destinés à une triste fin sous ton scalpel et tes pinces, sauf un. C'était un grand mâle dominant, mais plutôt calme. Bien qu'agressif avec ses congénères et les autres humains, il était très sociable avec toi pour une raison qui te reste obscure. Il semblait comprendre ce que tu lui disais, faisait ce que tu lui disais. Sa coopération te permit de découvrir des choses que tu n'aurais pu savoir seul. À force de t'en occuper, tu finis par t'attacher à lui, et trouvas inutile de le sacrifier. Lorsque tu présentas ta thèse et reçus ton doctorat, tu décidas de l'adopter et lui donna le nom de Majora Wrath.
Petit Alice, non, grand Alice du haut de tes vingt-cinq ans, jeune diplômé de sciences et prêt à entrer dans la vie active. Que dis-je, tu y es déjà, ton potentiel t'as permis de rapidement trouver un travail dans un des plus grands centres de recherches mondiaux après un petit concours d'entrée que tu réussis sans grandes difficultés, dans le département de l'anatomie et de la physiologie. C'est dans cette structure que tu la rencontras.


II
LOVE AND SUCCESS


Elle était grande, longue et belle, ses cheveux d'ébènes dansaient au gré des vents et ses yeux envoutaient tout homme qui les regardait. Son poste au sein de l'entreprise lui valait respect et jalousie. Elle avait cinq ans de plus que toi, et elle ne t'intéressait pas.
Tu te souviens de la première fois que vous vous êtes parlé ? Moi si, c'était dans le réfectoire, comme dans une mauvaise série américaine. Alors que tu t'asseyais seul pour manger, elle t'avait vu, le jeune nouveau solitaire et s'était assis à ta table. Lorsqu’elle te salua et que vos regards se croisèrent, elle usa de son charme comme elle aimait le faire, pour engendrer une petite étincelle d'intérêt dans les yeux de celui qu'elle regarde. Mais toi, tu lui répondis avec cynisme avant de l'ignorer. C'est sans aucun doute ce qui déclencha la parade qui eut lieu pendant plusieurs mois. Sarah n'aimait pas qu'on l'ignore, et aimait qu'on l'aime. Or plus tu l'ignorais et plus elle revenait, le piège se retournant contre elle puisqu'elle finit par tomber amoureuse à ta place. De ton côté, en bon opportuniste, tu en profitas, elle te pistonna, tu appris quelques ficelles jusqu'à finir en binôme avec elle, la scientifique et son apprentie.
À force d'être ensemble, elle calma ses petits jeux de charmes et tu pus voir qui elle était. Une passionnée de science, parfois timide se cachant derrière cette image de femme séductrice pour se rassurer, un peu comme toi et tes airs platoniques.
À force de rester avec elle, tu appris à l'apprécier, et je remarquai que petit à petit tu t'attachais à elle jusqu'à finalement y donner ton cœur.

Au niveau amour je ne peux dire que tu as été chanceux, ce fut même le contraire, tu n'as pas connu cela alors comprendre ce que tu ressentais pour Sarah en était, fut long et difficile. Mais tu n'eus plus de doute lorsque tu l'embrassas après avoir croisé son regard alors que vous étudiez un pokémon. Tu étais tout aussi étonné par ton geste qu'elle le fut.
Au bout d'un an tu la demandas en mariage dans un endroit un peu plus romantique que votre premier baiser. Après une hésitation pour te faire stresser, elle te répondit oui et vous vous mariâtes l'été suivant.

À vingt-six ans tu as situation était parfaite, marié avec une femme que tu aimais plus que tout une bonne profession, tu en oublierais presque les galères que tu as pu vivre dans ta jeunesse. Puis ta vie atteint son paroxysme lorsque Sarah et toi décidèrent de partir pour le Mont Couronné à Sinnoh pour faire des fouilles en raison de rumeur concernant cet endroit, comme quoi des pokémons rares auraient été trouvé emprisonnés dans les glaces. Les premiers mois d'explorations furent décevants : peu de découvertes et les pokémon extraient étaient déjà bien connu et répertorié, comme des amonitas, quelques kabutos dont tu gardas un fossile pour décorer la maison.
Mais au bout de trois mois, vous tombèrent sur un pokémon que vous aviez jamais vu et non répertorié ou difficile à identifier en raison de son état catastrophique. Vous le ramenâtes à Talma pour l'étudier.
Vous travailliez dessus pendant des mois, sacrifiant plusieurs nuits, dormant quelques heures au laboratoire. Vous aviez soif de savoir ce qu'il y avait devant vous. Elle s'occupait des recherches documentaires, des comparatifs, cherchant dans la phylogenèse pokémon pour voir si ce n'était pas un chaînon manquant, et cherchait même dans les livres de légende dans le doute. Toi tu t'occupais des dissections et des tests ADN les comparant aux documents trouvés par ta femme et cherchant à trouver comment le faire renaître comme on l'avait fait pour beaucoup de fossiles.
Trois ans, vous mîtes quatre ans pour découvrir enfin ce que vous cherchiez, une grande découverte qui vous mît dans un état à la fois d'euphorie et de crainte.
Une organisation avait souvent tenté d'acheter vos recherches, chose que vous aviez toujours refusée, la résurrection possible de ce pokémon ne devait pas servir à de mauvaises fins. Alors vous aviez refusé malgré les nombreuses demandes et menaces, temps que vous n'aviez rien découvert vous n'aviez rien à craindre mais maintenant...

Il suffit d'un rien pour changer le monde, parfois il suffit d'une guerre avec ses morts, nous faisant passer d'une ère à une autre. Il en va de même avec l'individu, solitaire et éphémère mais dont le monde peut d'écrouler en quelques actes.


III
LOSS AND DEAD


Lorsque tu entras dans votre laboratoire pillé, quand tu vis tous les tiroirs tirés, les documents éparpillés, les tubes à essai, les alambiques brisés au sol avec leur contenu se répondant comme du sang, tu sentis une vague de stress se diffuser en toi. Tu courus vers tes recherches, introuvables, tu poussas de rage un cri de rage t’effondrant devant ce qui restait de tes années de dur labeur, de sacrifice : des bouts de verres éparpillés aux quatre quoi de la pièce et une salle froide contenant le spécimen, vide. Puis tu relevas les yeux pris d’effrois, te levant d’un coup : Sarah devait être là avant toi. Tu te mis à la chercher, hurlant son nom, puis t’arrêtas net : elle était derrière la grande table, allongée au sol, tu ne voyais que ses pieds. Tu restas stoïque malgré ton cœur frappant douloureusement dans ta poitrine. Tu t’avanças avec hésitation, torturé entre le vœu de te jeter vers elle et la peur de voir, de savoir. Puis tu la vis, belle comme une poupée de porcelaine, le rouge faisait ressortir la blancheur de sa mort. Tu restas figé en raison de trop de sentiments qui se bousculaient dans ta tête : rage, tristesse, désespoir… Seules des larmes coulèrent lentement sur tes joues et la seule chose que tu pensas à faire, ce ne fut pas de la prendre dans tes bras, comme si tout ceci n’était qu’un rêve et que si tu la touchais cela deviendrait réalité, mais tu appelas la police et l’ambulance.
Tu passas du temps au poste de police, répondant à leurs questions dans un état second, comme un robot, comme si tout n’était qu’un cauchemar et que tu attendais, impassible, qu’il passe, que tu te réveilles. Puis ils te lâchèrent après avoir rencontré un psy avec qui tu t’es enfermé dans un mutisme.
Rentrer dans une maison vide et sombre te fut difficile, tu entras dans le hall, retiras tes chaussures sans te baisser, trainas les pieds jusqu’à la cuisine, inhabitée, où rien ne se préparait, ou aucune odeur n’embaumait l’air comme à l’habitude. Tu t’assis à la table, fixant une photo de vous deux en voyage, main dans la main, souriant ; et tu partis en sanglots.

Une semaine après l’enterrement tu revins au travail dans un état de loque humaine, le teint livide, les cernes aux yeux. C’est à peine si tu dis bonjours à tes collègues, cherchant à éviter leur regard de pitié, leurs condoléances. Tu te mis au travail, un autre, qui ne t’intéressait pas mais qui occupait ton esprit. Une routine s’installa, tu travaillais tellement pour te mettre K.O qu’une fois chez toi tu ne pensais plus à cette maison vide, délaissant vite Majora qui s’inquiétait de plus en plus de ton état. Surtout quand tu te mis à prendre des médicaments pour te shooter, de plus en plus, jusqu’à ce qu’ils ne fassent plus effet et que tu tournes vers des choses plus fortes, illégales. Ta vie tu t’en foutais, tu voulais oublier, tout oublier, mais tu n’y arrivais pas, comme si plus tu tentais d’effacer ton passé et plus il s’accrochait à toi, plus net, plus précis. Tu te mis à te sentir responsable, si tu étais arrivé plus tôt, si tu avais dit oui à ces propositions…
Et maintenant tu es là, tu as craqué, te faisant engloutir par tes sentiments au point de t'y noyer. Tu te sentais soudainement bien, libéré, tu te demandais pourquoi tu n'y avais pas pensé plus tôt. La peur, le doute, l'inconnu, on raconte tellement de choses sur elle que tu as pris le temps car la société disait que c'était mal, mais tu n'en avais rien à faire de la société et tu n'avais aucun Dieu qui pourrait te punir. Alors pour hésiter ? Tu n'iras pas en enfer ; tu le quittes. Plongé dans ton bain, chaud, reposant, tu regardais sans un mot l'eau se colorer du rouge de tes veines, ta main gauche tenait encore fébrilement ton scalpel.

Tu me fais mal, tu sais ? Tu me fais mal petit égoïste. M'as-tu demandé si je voulais partir ? Non, bien sûr que non, tu m'as oublié comme d'habitude pourtant je suis là, j'ai toujours été là pour toi, à vivre de tes idées noirs, né de ton esprit torturé. Si tu meurs, je meurs, tu le sais ça ? Non tu ne le sais pas, tu t'en fous. Lâche, tu choisis la voie la plus facile. Non, je vais t'en empêcher.
J'apparus dans le trouble de ta vision évaporée, te souriant, et attrapa tes poignets pour empêcher ta vie de s'écouler.
─ Tu veux mourir ? Avec tes regrets ? Comme si tout aller s'effacer ? Rien ne va s'effacer, les meurtriers de ta femme seront toujours en vie, personne ne les punira car la seule personne qui le pourra sera morte. Tu ne trouveras pas le repos mon petit Alice, mais tu erreras en fantôminus remplis de regret. C'est ça que tu veux ?
Tu hochas négativement ta tête de plus en plus lourde, entendant mes mots comme dans caisse résonnante.
─ Alors je vais t'aider, tu veux que je t'aide ? Tu ne me jetteras pas cette fois ? Mon petit Alice ?
Tu acquiesças, je souris de mes toutes mes dents de carnassiers et sortais tes poignets de l'eau pour les penser, demandant en même temps à Majora d'aller chercher le téléphone. Je le pris, tapa le numéro de l'hôpital et te tendis le combiné.
─ Donc maintenant tu vas leur dire que tu viens de faire une vilaine tentative de suicide et que tu regrettes.


IV
START FROM ZERO


Dès ta sortie de l'hôpital et tes quelques séances chez un psy a qui tu racontais des conneries, tu plaquas tout : ton boulot, tes amis, … Tu vendis ta maison pour trois fois rien avec presque tout dedans, contant de t'en débarrasser rapidement. Si tu t'étais écouté tu l'aurais brûlé, mais cela n'avait guère été possible. Puis tu parties pour Frewick. Tu t'y achetas un petit studio, juste assez grand pour que ce soit confortable mais pas trop, la sensation de vide tu n'aimais plus ça, cela t'oppressé.
Tu t'inscris à l'école des rangers, sachant que c'était que par cette voie que tu pourras te rapprocher de ta motivation, arrêter, non, tuer ceux qui t'avaient tout pris. La voix illégale étant plus compliquée, devant gérer entre la justice et ton but. Connaitre les lois et comment les contourner était plus avantageux. Tu ne voulais pas devenir ranger par principe, dans un but noble, non, tu voulais l'être pour user de ton statut et aller là où un civil ne pourrait aller. Tu entras dans la section de ranger scientifique, ton doctorat te donnant un certain avantage. Tu dus quand même payer une certaine somme pour l'inscription mais tu l'avais déjà prévu.

Tu passas trois ans dans l'école. Tu t'en sortis plutôt malgré quelques difficultés avec l'ordre. Ton côté scientifique te collait à la peau et tu t'investis énormément dans l'étude des scènes de crimes. Étant un peu sportif, le côté physique te posait guère de problèmes mais là où tu passas le plus clair de ton temps vu la salle de tir. Tu étais nul au début, n'ayant jamais tenue une arme de ta vie, mais très vite, avec motivation, tu devins presque un as de la gâchette. Ton côté moral tu l'avais mis de côté, trop abîmé sans doute, alors tu ne réfléchissais pas, tu tirais quand il fallait sans hésitation.
En parallèle tu devins douer pour cacher tes magouilles, comme les drogues que tu prenais, cacher ces facettes de ta personnalité jusqu'à avoir ton diplôme fut parfois difficile mais tu réussis. Le truc était d'éviter les emmerdes avec les supérieurs.
Ton diplôme obtenu, tu te libéras un peu plus, tu fis du terrain à ta façon et on remarqua très vite que te donner un binôme était une mauvaise idée puisque tu ne l'écoutais pas. Si on te disait rien c'est parce que tu faisais ton boulot à la perfection. Tu pouvais être le parfait connard, tu devenais très compétent dans l'action, motivé à retrouver l'organisation que tu déteste tant.
Informations du Pokemon



• Pokemon : Ténéfix niv. 10 [Translater]
• Surnom : Greed Envy Ghirahim  
• Sexe : Mâle
• Particularité : Des marques aux poignets, au même endroit qu'Alice.
    Histoire :

Avare - Possessif - Jaloux - Manipulateur - Mesquin - Farceur - Gourmand - Sadique - Meneur - Intelligent - Sarcastique


« Celui qui désire, mais n'agit point, engendre la peste. »
[William Blake]
Qui suis-je ? D'où viens-je ? Que fais-je ? Ihihih ! Si moi-même je le savais j'en serais heureux. Mais je suis tout ou rien, je suis les ténèbres, ou né à l'intérieur, je suis ce que tu as toujours essayé de cacher, de repousser, tes pensées noires amalgamées au fil du temps, ton petit passager noir.
Je suis née dans ton enfance, à l’état de larve, quand tu étais seul, délaissé, me nourrissant de tes ténèbres et je connais toute ta vie puisqu'elle est la mienne, puisqu'elle m'a marquée autant que toi. Une petite voix dans ta tête ? Pas vraiment, surtout une présence, un parasite, une mauvaise conscience. Je suis pour toi la peste accrochée à son rattatac.
Aux abysses tu y as résisté pour t’en sortir, tu m’as tourné souvent le dos, ignoré. Mais j’agissais comme une maladie silencieuse, notamment pendant tes petites expériences macabres, ne pouvant fuir ce que tu es. Tu faisais des efforts, à mon plus grand désespoir, surtout quand elle est apparue, quand elle est entrée dans ta vie, tu es devenu un autre homme et je n’avais plus aucun pouvoir sur toi. Puis elle est morte et tu as sombré, te laissant engloutir par l’obscurité au point de vouloir te foutre en l’air, donnant forme à l’ombre que je suis, te laissant enfin corrompre, car plus tu es sombre et plus je suis fort, dévorant tes émanation négative et te forçant d'être de pire en pire. Parfois tu me donnes des pierres à manger, seul autres nourritures qui me repaisse.
Mais remercies-moi de dévorer tes sentiments pour empêcher la souffrance. Laisses toi aller, ne me résiste pas, tu n’en as plus la force. Tu es à moi ! Cédant à mes caprices, à mes envies, car la seule chose que tu veux est la vengeance et tu espères que je te la donne. Sois mon pion, mon jouet et je t’amènerai à la victoire.
Tu es à moi, à moi, à moi !





• Pokemon : Kécleon (pokémon n°2)
• Surnom : Majora Wrath
• Sexe : Mâle
• Particularité : Il est plus foncé que la moyenne en raison d'un surplus de mélanine suite aux expériences qu'à mené Alice sur lui.
    Histoire :

Colérique - Agressif - Reclus - Méfiant - Possessif - Susceptible - Tic compulsif - Timide - Farceur - Joueur - Attentionné - Inquiet - Affectueux.


« La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu'elle brise. »
[Sénèque]
Né en laboratoire, Majora n'a jamais connu la jungle luxuriante de Cimetronelle. Dès sa naissance, il montra une certaine agressivité envers ses frères et sœurs, les repoussant pour s'accaparer la nourriture, voire même les poussant dû nie afin d'avoir plus de place. Il n'aimait pas le contacte des autres kécléon et se réfugiait souvent dans un coin, crissant sur tous ceux qui s'approchaient de lui.
Cette agressivité, tu n'y as fait guère attention au début, Majora était un sujet d'études comme un autre. Cependant, tu remarquas vite qu'il était plus difficile à manipuler que les autres, te mordant et gesticulant dans tous les sens quand tu l'attrapais pour un test ; et ceux malgré le choix génétique des kécléons pour qu'ils soient passibles. D'un tempérament reclus et méfiant, il développa une certaine observation vis-à-vis d'autres. Il remarqua rapidement que s'il ne faisait rien il allait passer sur la table de dissection comme les autres. C'est pour cela qu'au début il se montra récalcitrant face à tes expériences, mais cela ne donnait rien de bon. Il changea donc rapidement de tactique et te donnait ce que tu voulais observer, t'aidant dans tes tâches, obéissant à ce que tu voulais et ce fut gratifiant. Plus Majora t'aider dans tes découvertes, plus tu le récompensais et trouvais inutile de l'observer anatomiquement. Petit à petit Majora s'attacha à toi alors qu'il avait peur au début, à l'inverse toi aussi tu t'y attachas et à la fin de ta thèse tu le pris comme pokémon de compagnie.

Malgré ses crises colériques, il devint rapidement ton pokémon à tout faire, t'aidant dans tes tâches et ceux même quand tu te mis à travailler avec Sarah, ta future femme. Au début il ne l'aimait pas trop, comme la plupart des humains et de toutes choses vivantes en dehors de toi, puis voyant que tu allais vivre avec cette femme, il fit un effort car cette dernière l'aimait bien ce petit lézard colérique.
À la mort de Sarah, il te vit dépérir, et malgré ton énorme baisse d'attention à ton égard, il continua à s'occuper de toi, restant toujours avec toi et dormant à tes côtés pour ne pas te laisser seul. Il ne se plaignait pas quand tu le prenais dans tes bras alors qu'il n'aimait pas forcément ça, il s'y habitua mais uniquement avec toi.
Majora est un pokémon agressif et très colérique, mais qui garde un bon fond envers son maître. Mais je dois dire qu'il m'agace, il me voit d'un mauvais œil et ne m'apprécie pas énormément, mais d'un autre côté, je m'en fous un peu. Quoique ses tics où il secoue la tête comme un automate m'énerve quelques peu.

Informations du Joueur
• Prénom/Surnom : Patate
•  Âge : Patate
• Comment es-tu arrivé ici ? Patate
• Parrain : Ezéchiel (Quoi ? Je tente !)
• Avatar :
Code:
One Piece - <a href="http://www.zerochan.net/Trafalgar+Law">Trafalgar Law</a>
• Une question ? : Patate ? Blague à part... on peut changer mon pseudo ? :3


Dernière édition par Alice J. Kishgal le Mer 30 Juil - 10:53, édité 45 fois
Destiné
Destiné
Jeu 17 Juil - 1:31
PNJ Destiné

Messages : 18443

Le membre 'Alice Barker' a effectué l'action suivante : Destin

'Shiny' :
Alice J. Kishgal Shiny
Résultat :
Alice J. Kishgal Rate
Alice J. Kishgal
Alice J. Kishgal
Mar 29 Juil - 12:01
Alcea

Messages : 1203

Casier judiciaire
Statut: Citoyen anonyme
Jauge criminalité:
Alice J. Kishgal Left_bar_bleue0/100Alice J. Kishgal Empty_bar_bleue  (0/100)

♥♥♥ FINI !! ♥♥♥
Master
Master
Mer 30 Juil - 20:33
Fondateur

Messages : 10710

Contenu sponsorisé


 

Alice J. Kishgal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Alice J. Kishgal
» Alice Kishgal
» Alice Jack Kishgal
» Alice Jack Kishgal
» Alice Jack Kishgal +4728

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pokemon Reborn :: 
Administration
 :: Recensement :: Présentations :: Validés
-
Liens utiles
Guide pour bien débuter
Contexte
Carte
CGU
Fonctionnement
Métiers
Avatar utilisés
Staff et crédit
Partenaires
Top-Partenaire

Facebook