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 Idai Tanjun //

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Anonymous
Invité
Mer 16 Juil - 0:06


Informations du dresseur
• Nom : Tanjun
• Prénom : Idai
• Sexe : Masculin
• Date de naissance : 18.12.2003 (17 ans)
• Lieu de naissance : Domuraille
• Lieu de résidence : Domuraille
• Orientation sexuelle : Hétéro.
• Métier : Chercheur

Description du dresseur
    Caractère :
Comme tout un chacun, le caractère du jeune homme changera en fonction de ses aventures, jadis peureux et solitaire, Idai n’avait que très peu d’ami. Il préférait passer ses journées en compagnie de son père que de se faire quelques potes. Il en souffrira longtemps, jusqu’au collège, ou pour la première fois, il se livrera aux autres. Dès lors, le comportement du jeune homme changera. Jovial, ouvert à la discussion, il n’effacera qu’en de rares occasions  ce sourire parfois un peu idiot. Ces aventures avec son père lui ont forgé une armure de courage doublé d’une témérité un peu trop prononcée. Casse-coup, il adore partager ses aventures avec ses camarades de classe, il garde tout de même les plus belles histoires à sa seule véritable amie.

Aujourd’hui en âge de partir à l’aventure, c’est un jeune homme déterminé qui se décide à parcourir l’île d’Alcea en quête d’aventure uniques et inimaginable. Candide, naïf, il se plait à croire aux gens, à penser que tout le monde est bon, jusqu’à preuve du contraire. Il donnerait toute sa fortune pour la bonne santé de ses Pokémon.  Bien loin d’être égoïste, il aide sans demander quoi que ce soit en retour les personnes dans le besoin, qu’elles soient humaines ou Pokémon.

Mais Idai n’a pas que des qualités, bien au contraire. Loin d’être le gosse parfait de papa et maman, il en reste un gamin encore immature. Parfois trop têtu, il s’entête à croire qu’il connait pas mal de chose de la vie et qu’il a raison sur ses dires. Difficile de le raisonner lorsqu’il pense avoir raison. Le mieux est d’encore lui crier un bon coup dessus… Mais cela réveillerait son second plus gros défaut: un égo fier et macho. Il déteste voir sa fierté voler en éclats. Boudeur et bougon, il pourrait bouder des heures durant, avant de comprendre qu’il n’est pas un dieu et peut lui-même commettre des fautes.

Avec les Pokemon bien plus qu’avec les humains, Idai sait se montrer patient et à l’écoute. Bien qu’il ne comprenne en rien le langage de ces êtres extraordinaires, il  sait une chose: écouter, même sans comprendre peut aider à se sentir vivant.  Loin d’être violent, il sait pourtant se montrer brute et presque mauvais envers les personnes qui le méritent.
    Physique :
• Taille : 1 m80
• Teint : Laiteux
• Cheveux : Brun
• Yeux : Marron
• Particularité : Doit porter des lunettes pendant ses recherches scientifiques. Il porte toujours un crayon calé derrière son oreille.
    Histoire :

« Vogue, vogue vire,
Sur la mer azur,
Vogue vogue vire,
Vers notre nouveau futur,
Le soleil pour horizon,
Trouvons une nouvelle maison ! Ha ha haaa »

Tel était le chant que mes aïeux chantaient, six siècles plus tôt. Partis à la découverte d’une nouvelle destination, une nouvelle terre à coloniser et habiter. Je sais, vous vous dites que je remonte loin, très loin, bien au-delà de ce qui est nécessaire pour vous compter mon histoire. Laissez moi vous dire le dicton de ma famille, depuis cette colonisation: « Futur, passé, présent, tout est lié pour celui qui sait comment les conjuguer. Puise dans la force de tes aïeux pour construire ton présent, et perpétue ainsi un avenir meilleur à notre famille. » Je vis avec cette maxime depuis ma plus tendre enfance. Ainsi, pardonnez moi si jamais je vous ennuie avec ce passé , mais il est pourtant important pour moi de tout vous dire. Bienvenue dans ma vie, je me nomme Idai Tanjun, et voici mon histoire.

1650. L’eau & la foudre.
Mon aïeul embarque sur le plus prestigieux des bateaux de la flotte de Tulars. Marin depuis seulement quelques mois, c’est pour un maudit salaire qu’il accepte ce poste vers un voyage que tout le monde en ville juge futile. Le salaire payé est pourtant conséquent pour un novice, aussi grossit-il les rangs du général Worsley Killan. Le règlement était plutôt strict. Chaque membre de l’équipage n’aurait le droit qu’à un sac pesant un certain nombre de kilos. Il n’avait le droit qu’a un seul Pokémon pour les accompagner dans leur périple. C’est ainsi que, quittant famille et amis (Pokémon et humains) mon aïeul prit la mer en compagnie de son compagnon.

Les premières nuits à bord ne furent pas facile. Habitué à la douce chaleur de sa ville natale, il n’avait pas vraiment l’habitude de la fraîcheur qu’offrait la mer, une fois la lune pour guide. Loin d’être riche, notre famille vivait jusque là du lait d’Ecremeuh que la mère de mon aïeul vendait au marché du village.  Chaque soir pour s’endormir, il se rappelait à mi-voix toutes les tâches qu’il aurait eut à accomplir s’il était encore à la ferme familiale, ainsi, il s’endormait.

Ramer, manœuvrer, nettoyer, ramer, se saouler, ramer, écouter les ordres du capitaine… Tel est devenu son rôle, ses journées. Il ne s’en plaignait pas. Parfois, il recevait des nouvelles de sa famille lorsque les Roucoups trouve leur bateau. Ces jours-là, le pont reste vide de bonnes heures. Chaque marin à l’autorisation de s’enfermer dans sa minuscule chambre pour lire et répondre. C’était devenu une habitude pour mon aïeul et son Pokémon. Elekid se blottissais contre ses cheveux et attendait qu’on lui fasse la lecture, des étincelles crépitant à chaque passage qui l’émouvait. Les antennes sur son crâne crépitaient, tandis que l’humain l’intimait à plus de calme.

Cinq ans durant, le voyage fut monotone. Parfois, mon aïeul débarquait sur une terre vide de vie, le Général était de plus en plus irascible, jusqu’à cette terrible tempête qui menaça de faire couler le Milotic, navire dans lequel leur expédition avait commencé. Ce jour-là, tout débuta.

1955. La foudre & la vie.
Le mat du puissant navire craque sous la puissance de la foudre. C’est la panique sur le navire. Personne ne sait plus trop quoi faire. Le général hurle ses ordres dans le brouhaha de la tempête. Les hommes se communiquent les ordres comme une chaîne humaine, afin que le bateau entier en connaisse le contenu. « Terre en vue » finit-on par entendre résonnait dans la nuit. Mon aïeul aide tant bien que mal à garder le cap, Elektek, fraîchement évolué réussi à dévier les éclairs les plus dévastateurs sur lui, se nourrissant de cette énergie comme un goinfre affamé.

Après une nuit entière de difficulté et de pluie diluvienne, la tempête se calme enfin. Un grand soleil apparait à l’horizon, formant un immense arc-en-ciel. Allongé sur le dos, inconscient, ce sera la première chose que mon aïeul verra de cette nouvelle terre en se réveillant sur le sable chaud d’une plage au sable doux. Le Milotic, fier et droit, flottait sur l’eau d’une mer calme, dominant de sa hauteur l’horizon. Esquissant un sourire rassuré,  il sait dès lors qu’ils pourront continuer leur traversée… a moins que? Elektek, échoué juste à côté de lui se relève déjà en s’ébouriffant le pelage, crépitant, il semblait craindre l’eau à cet instant. Avec toute l’électricité de l’orage absorbé, même lui pourrait mourir d’une attaque éclair. En enlevant son haut, mon aïeul séchait son Pokémon en regardant autour de lui. Etendu sur la plage, plus de la moitié des marins présents sur le bateau. Certain encore sonné, d’autres comme lui s’occupait de leur Pokémon, tandis que le général lui avançait d’un pas étrange vers le début d’une forêt.

C’est le début de la découverte de l’île dans laquelle je vis encore aujourd’hui. La forêt était gardé par des tas de Pokémon. Il leur fut difficile d’y pénétrer. Mais le général avait enfin trouvé ce qu’il cherchait. Les marins, émues d’avoir réussi la ou tant d’autre s’était moqué d’eux versèrent leur petite larme. Il ne fallait pas rentrer en conflit avec la faune environnante, les débuts ne devaient pas être une guerre, bien au contraire. Mon aïeul, sous les ordres du général monta le camp sur la plage, le temps de soigner blessés et de choisir quelle tactique adopter. Dans l’équipage, très peu de combattant. Peu de guerrier et de Pokémon vraiment formaient pour guerroyer. Le Elektek de mon aïeul pas plus que les autres.

La famille ne sait pas vraiment comment ils ont finalement réussit à obtenir l’accord des Pokemon sauvage… Toujours est-il que voilà… Nos ancêtres ont pu commencer les préparatifs… Mais là encore, des difficultés se faisaient ressentir. Peu d’entre eux étaient bâtisseurs… La route pour rentrer chez nous longues, et qui sait si le Milotic tiendrait le voyage du retour? Depuis plus d‘une semaine, les réparations allaient bon train. Quelques jours plus tard, Killan renvoya quelques hommes en mer, afin de prévenir Tulars de leur découverte et réussite. Mon aïeul fit partis de ces hommes.

Quel honneur se fut lorsque, bien plus d’un mois après, il entendit le désormais traditionnel : « Terre en vue » , se ruant sur le pont en compagnie d’Elektek et des autres colons de retour, une masse de gens s’amassaient déjà prêt du port où ils accostèrent. Longue barbe, vêtements sales mais visage heureux, ils ne mirent que peu de temps pour rencontrer les hauts dirigeant de Tulars, et leur raconter leur voyage.


1680. La vie & l’espoir.
Maintenant âgé d’une cinquantaine d’année,  mon aïeul s’était vu anobli par les plus hauts dirigeants de Tulars. Comme la plupart des matelots les plus vaillants, il s’était vu lui et sa famille passaient de simple roturier à noble de cette nouvelle île, qu’ils avaient découverte. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque à genoux, Elektek et lui recevaient leur médaille de bravoure. Fière, sa famille arrivait un peu plus tôt pour l’occasion, mettait pour la première fois pied sur leur nouveau lieu de résidence: cette île sans nom. En tant que noble, mon aïeul devait choisir un blason afin de définir les armoiries de sa famille. Il tomba sous le sens qu’il choisit l’insigne que je porte fièrement aujourd’hui: une ancre percutée par un éclair, l’éclair d’Elektek.

Il ne fallut guère de temps aux colons pour trouver le nom de cette île.  Sous l’approbation du général Killan, ainsi, le continent s’appelle alors Beryl.  Une fierté pour marins et colons qui avaient jusque là à cœur de trouver une nomination à ce lieux qui prenait peu à peu une ampleur telle que villages et bâtisse de plus en plus recherchée voyaient le jour. C’était un endroit paisible paraît-il, où il faisait bon vivre. La famille de mon aïeul -ma famille- put ainsi avoir le luxe des nobles… Un avant gout de ce qui attendait les plus braves qui avaient traversés l’océan au péril de leur vie.

Le commerce commençait à prendre de l’ampleur à Beryl. Usines, élevages, agricultures, toutes ces choses qui permettent à un continent de vivre. La vie commençait peu à peu à devenir une routine, chacun avait fini par prendre ses marques ici. Une règle pourtant prédominait… Il ne fallait pas anéantir la végétation environnant le périmètre des villes définis.

On chérissait Beryl et sa nature, car c’est la vie qu’on avait trouvé ici qui permettait d’y vivre. L’équilibre entre la nature et la civilisation était respecté à la lettre, après tout, c’était leur chez eux… Leur nouveau havre de paix et pour rien au monde, il ne voulait le voir partir en éclat. En pensant à ce que je vais vous raconter ensuite, je pense que mon aïeul doit se retourner dans sa tombe…


1720. L’espoir & la mort.
Voilà prêt de trente ans que feu mon aïeul est mort. Sa vie fut douce jusqu’à son décès. C’est dans son sommeil qu’il s’éteignit. Personne dans la famille n’oubliera ce qu’il a fait pour nous. Si je vous compte avec précision ce récit, c’est parce que mon aïeul a instauré quelques années avant sa mort une tradition unique à notre famille. Nous gardons nos mémoires dans un livre unique. De son départ pour Beryl à ma naissance, tout est écrit. C’est notre fierté, les pages jaunis par le temps reste néanmoins en parfait état. C’est notre joyaux, et nous le chérissons.

Pardonnez mon écart, revenons en à notre récit. 1720... Où la période la plus obscure de Beryl. Les écrits de mes ancêtres parlent d’une guerre qui aurait démarré entre Kantô et notre continent. Comme toutes les familles de Beryl, ma famille y a participée. Je ne saurais dire où tout c ela a commencé, toujours est-il que Kantô convoitait un nouveau continent dont la flore et les ressources leur permettraient de prospérer d’avantage. Nos aïeuls ne se sont pas laissé faire.

Cette guerre fut sanglante sur bien des points. Durant douze longues années, Kantô et Beryl perdirent énormément d’hommes. Ma famille ne fit pas exception à la règle.  Vous souvenez vous de ce que je vous disez sur le parfait état de mon livre? Je dois vous avouer que j’ai menti sur un point… Un passage de l’histoire de la guerre a été déchiré. J’ai pourtant réussi à décrypter une partie du récit sur les reliefs de la page suivante: «  …secte avait vu le jour. […] pires horreurs que j’ai jamais vu […] effroyable […] gagné la guerre avec ça […] malédiction.. […] honte, je dois déchirer les pages. ». C’est assez étrange, on m’a toujours appris à ne jamais dégrader le livre, c’est une tradition que mon premier aïeul a instauré… alors pourquoi fausser l’histoire de notre famille? Par honte semblerait-il. Buarf… Je vous avoue que je ne prête que peu d’importance à ce passage.. C’est après tout le passé. Mais si… j’avais tord?


1763. La mort et le devoir.

La guerre était terminé depuis bien longtemps maintenant. Pourtant, une autre affaire avait effrayé mes ancêtres. Bien que simples habitants, tout le monde à Beryl s’investissait pour le bien être du pays. Les reconstructions après la grande Guerre s’étaient depuis longtemps terminées. C’était avec l’aide des Pokémon sauvages de l’île que le continent pu retrouvé sa fierté d’antan. Certain, comme ma famille commençait à regretter que l’homme ait pu détruire ce havre de paix pour les pauvres êtres qui avaient toujours vécu ici. Bien sûr, c’était comme un secret que l’on gardait dans son tiroir. Mieux valait ne pas l’avouer en public.

Pourtant, comme si cela ne suffisait pas, les Béryliens ne parvinrent pas à se mettre d’accord sur un point essentiel : Les Pokemon sauvages. Certains voulaient les utiliser comme de vulgaires armes, d’autre voulait simplement vivre ici en paix avec la nature. Les nuits devinrent de nouveau agitées. Des manifestations plus ou moins violentes se répandaient dans tout Beryl, si bien qu’on craignait une guerre interne. Elle arriva malheureusement. De cette guerre, les écrits restent vastes et objectifs.. Je ne vois pas l’interet de vous les compter. La seule chose que je peux dire, c’est que mes aïeuls étaient du côté des Fondateurs.  Oh.. Oui, les mêmes Fondateurs que nous connaissons aujourd’hui ! A la précision prêt qu’il s’agit maintenant de leurs petits petitts petitts… enfant !

Suite à cette nouvelle altercation plus ou moins violente selon les périodes de l’histoire, on les élit comme tel: Fondateur. Bien que mon aïeul est participé à la découverte de Beryl, il n’était en rien considéré comme Fondateur, c’était simplement un matelot qui avait eut la chance de participer à cette aventure formidable.

Mais l’homme n’est jamais rassasié… La paix n’est qu’une utopie en laquelle les plus faibles croient… Ainsi commença la troisième et dernière guerre de notre belle région.

1830. Le devoir & la nature.

Voilà que le désaccord entre les familles fondatrices vire à la guerre. Les Tanjuns portèrent fièrement leur blason aux côtés des Worsley. A présent dissocié des traitres qui avait pour objectif d’esclavager les Pokémon de l’île, Beryl se scinda en deux, et voilà comment naquit notre belle et puissante Alcea. A proprement parlé, la guerre ne fit pas vraiment de vainqueur, nous avons connu jadis, la colère de Beryl. J’aime l’appeler ainsi… car la nature reprend vite ses droits et nous devons nous rappeler de cela.
Le volcan embrasa de sa lave visqueuse la terre où les combats faisaient rage. Mon aïeul fait part d’une théorie tout à fait étrange selon laquelle ce serait là l’œuvre d’un Pokémon légendaire. D’après lui, peu avant que le volcan ne rentre en ébullition, un énorme cri perça les ténèbres du fracas de la bataille, et un rayon laser d’une intense violence fit de nombreux mort, avant de toucher le volan qui finit son œuvre. Je veux croire en cette théorie.. Je veux me dire qu’il existe, non loin ici, un Pokémon qui veille à ce que notre région reste idyllique et apaisée.

Une fois de plus, ma famille se distingua par son attachement à Alcea. C’est le cœur lourd des pertes qu’ils avaient subis qu’il retournèrent à Domuraille pour ne jamais plus quitter cet endroit. Nous avions perdu beaucoup de Pokemon et d’homme de notre famille au court de la guerre, mais à présent, Beryl était en paix.


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Je vous demande de me pardonner pour cette introduction… Elle était sans doute longue et inutile pour vous. Je me permets donc sans autre transition de passer à mon histoire.. Car aujourd’hui vint le jour de mon dix-septième anniversaire… J’ai l’âge d’écrire ma propre histoire dans ce livre.. C’est un très grand honneur pour moi, j’en ai la main qui tremble. Assis sur mon lit, je me prépare à vous raconter tout ce que je sais ou ce qu’on m’a raconté sur moi-même. Cela peut paraître égocentrique, mais de ce jour jusqu’à  ma descendance, je vous compterais mon histoire, afin que notre famille perdure dans le temps.

Je suis donc né un soir de décembre, une violente tempête faisait rage. Je me rappelle ce que maman me disait en repensant à ce jour. Elle pensait que les dieux m’accueillaient en rendant ma venue mémorable. Je n’étais pas le plus gras des bébés ni le plus grand, mais d’après les villageois, j’étais un très beau bébé, bien rosé. Comme au temps de mes aïeux, je suis de Domuraille, la ville de la noblesse. Nous ne sommes pas de ce genre à cracher sur plus pauvre, bien au contraire. Je suis le second enfant, mon frère de trois ans mon ainé appréciait guère de devoir partager nos parents. Il était jeune et jaloux, je ne lui en veut pas. Ce jour de décembre, mon père n’avait pas pu être la pour ma naissance. Un grand procés qui faisait parler à Alcea l’avait obligé à rester en salle d’audience. Je n’en ai aucun souvenir et ne lui en tient pas rigueur.

Toujours est-il que ce procès a une importance capitale pour la suite de mon histoire autobiographique. Lorsqu’il pu se délivrer de ses fonctions, papa vint me voir. Accroché au sein de ma mère, j’étais déjà à l’époque un grand admirateur de nourriture, bien qu‘à l‘époque, il ne s‘agissait que de lait.  Mon grand-frère me répète souvent que je tiens de notre mère pour ça. J’en suis quelque peu fier. Je me rappelle les longues heures qu’elle passait à nous cuisiner plats et desserts succulents qui avait le don de nous mettre en appétit rien que par les odeurs délicieuses qui s’en dégageait.

Cinq ans plus tard, j’étais un enfant bien plus dégourdi. Mon frère, Hifume avait accepté l’idée d’une fraté,  bien plus protecteur qu’il ne devait l’être, il s’occupait de moi en l’absence de nos parents, m’apprenais ce qu’il fallait savoir de ce monde qui m’étais pratiquement inconnu. C’est aussi de ce lien qui se crée dans cette période de ma vie que l’amour des Pokémon me vint pour ne jamais me quitter. Mon frère, âgé de 8 ans avait pour passion ces petits êtres d’apparence inoffensive, qui pouvait pourtant devenir de vrais machines de guerre. Il avait trouvé dans la nature un Dedenne sauvage grièvement blessé. La foudre étant le blason de notre famille, Hifume fut autorisé à garder le petit Pokémon, bien après qu’il fut soigné. Un vrai lien les unissait. Le Dedenne semblait reconnaissant à son dresseur pour les soins prodigués, et mon frère se sentait bien moins seul maintenant qu’il pouvait avoir un Pokémon. Lui qui était si solitaire devait en souffrir… Je m’en rend compte aujourd’hui.

Vers mes huit ans, papa me voyait assez curieux sur l’univers qui m’entourait. Il en était même heureux… Une chose chagrinait mes parents: je restais à la maison, sans chercher à me faire des amis à la maternelle. Ils m’avaient plus d’une fois demandé de faire des efforts, mais je n’y arrivais pas. Je ne voyais pas ce que pouvait m’apporter un soutient extérieur à celui de ma famille.

Mon père me permis donc de le rejoindre lors de ses expéditions en pleine nature, à l’extérieur des murs de Domuraille. C’est dans cette période de ma vie que j’appris comment camper. J’étais plutôt doué pour monter une tente ou trouver le meilleur bois pour faire un bon feu douillé qui tiendrait toute la nuit. Ce que je préférais de mes aventures avec papa, c’était traquer les Pokemon sans jamais nous faire repérer. Apprendre à connaître les différentes méthodes de vie de tout ces êtres m’excitais comme jamais jusque là. Je porte toujours sur moi un bloc note où je note toutes mes découvertes. Je dessine aussi quelques croquis des Pokémon ou plante que je rencontre. J’ai la fibre artistique bien prononcé, je la tiens de mon arrière grand père maternel.

Je me suis ouvert au monde à cette période. Mes dessins attiraient le regard de mes camarades. Au début, je n’étais pas vraiment ivre de cette gloire. Je n’aimais pas qu’on puisse poser un doigt sur un croquis que j’avais mis du temps à faire… mais Hifume me fit la morale, il disait que si je voulais un jour devenir un grand homme, je devais apprendre à partager mes découvertes, à m’ouvrir aux autres et ne pas me cloisonner dans un univers où je n’aurais aucune échappatoire quand tout ira mal.  Je crois qu’il parlait en connaissance de cause, avant l’arrivée de Dedenne, mon frère était comme moi et honnêtement, je pense qu’il en souffrait.

Vous rappelez vous de ce procès qui avait retenu mon père le jour de ma naissance? Laissez moi vous en apprendre d’avantage sur cette sombre affaire.  Il s’agissait d’une affaire de trafic de Pokemon. Mon père, chargé de l’inculpation avait réuni assez de preuve irréfutable pour attaquer la défense à coup d’argument piquant. Le dix-huit décembre deux-mille-trois,  le verdict fut prononcé en défaveur de Akusei Oku. Il fut condamné à dix ans de peine ferme, sans possibilité de sortie. Cette affaire avait fait beaucoup de bruit à Alcea, et mon père se fit connaître en temps qu’avocat de l’accusation et sauveteur des Pokémon.

M’est avis que cet Akusei Oku a longtemps préparé sa revanche. C’était aujourd’hui le jour de mon dixième anniversaire. Les émanations du gâteau que maman préparait pour mon anniversaire me réveillaient. Tout sourire, je plongeais dans mes pantoufles pour rejoindre les autres en bas. Un bon plat mijoté dans la casserole, quand j’ai voulu savoir quoi, maman m’envoya rejoindre mon frère dans le jardin. Je tentais de le trouver, mais ne le voyant pas, je me suis mis à la balançoire, attendant impatiemment que mon frangin revienne de je ne sais où.

J’entendis dans les buissons autour un bruit étrange. Curieux de nature, d’autant plus que je continuais à vouloir en apprendre d’avantage sur Alcea, je m’approchais. En écartant les buissons, je trouvais un étrange Pokémon au comportement étrange. Un éclair dessinait son poitrail, tandis que des antennes surplombait un corps entièrement rond. Il semblait apeuré, si bien qu’en entendant le buisson s’ouvrir, un éclair parcouru ses antennes avant de me viser. Poussant un cri de surprise, je reculais d’un pas, continuant cependant d’observer cet étrange être. « Un… Pokémon électrique? » Je sentais l’excitation monter en moi. Était-ce le destin qui se jouait de moi? Après mon frère, c’était à mon tour de rencontrer un Pokémon de ce type qui symbolisait depuis la création d’Alcea notre appartenance à la famille Tanjun?

Je restais un moment à l’observer,  comme j’avais pu le faire durant toute mon enfance en compagnie de mon père. De tremblant, l’étrange Pokémon se montra curieux. Il ouvrit d’abord un œil et fit crépiter ses antennes, comme pour me montrer qu’il était en position de force. Je ne fis rien pour le contrarier. Finalement, il fit un pas, je tendis la main et, tout en crépitant, il s’approcha pour sentir ma paume. Il laissa une gerbe d’étincelle me picoter la peau et esquissa comme un sourire. A mon tour, un rictus étira mes lèvres. Nous fumes pourtant déranger par un bruit sourd en provenance de la maison, semblable à celle que ferait une marmite en tombant sur le sol dallé.

En me précipitant dans la maison, je fut stoppé net par mon frère qui, tremblant, me barrait la vue de la cuisine. Je tentais de m’en approcher d’avantage, mais son Dedenne me stoppa d’un éclair entre les jambes. Je ne comprenais pas, le comportement de mon frère, l’air terrorisé de Dedenne qui me tenais à l’écart, tout ceci me faisais peur. Hifume m’ordonna d’aller trouver papa, je lui dis que non, tant que je ne pouvais pas voir. Pour la première fois, mon frère me hurla dessus… Et je m’exécuta.

Inutile de vous dire que je remercierais à jamais mon frère pour m’avoir épargné la scène d’un crime immonde: ma mère. J’espère que les larmes qui coulent actuellement sur ses pages sècheront et ne feront pas déteindre l’encre. L’homme que mon père avait commandé… Lui a prit ce qu’il avait de plus cher au monde… Personne ne le retrouva jamais plus. Mon frère fut la dernière personne à l’avoir vu, avant qu’il ne disparaisse… On ne sait pas comment il s’y est pris, mais ce jour marque un tournant dans notre vie. Ce jour là, mon frère et moi sommes devenu des hommes contre notre gré.

J’appris finalement que Bruto était un Elekid. C’est ainsi que je l’ai surnommé. Je me suis alors souvenu qu’il s’agissait du Pokémon de notre aïeul qui avait découvert six siècles plus tôt Alcea. Il restait collé à mes basques, plusieurs fois, je lui demandais de partir… Il me rappelait malgré lui la mort de ma mère. Il s’y refusa pour une obscure raison. Je suis plutôt curieux de savoir comment il était arrivé là, curieux de savoir pourquoi il ne me lâchait pas. Peut-être avait-il senti ma détresse depuis ce jour? Il jugeait peut-être que j’avais besoin de protection?

Bruto est  malin, c’est  une teigne qu’il est impossible de calmer quand il s’y met. Nombreuses sont les fois où je me dispute avec lui parce qu’il juge qu’il a raison et n’en démord pas. Je l’aime, c’est un véritable ami que la barrière de la langue n’arrive pas à briser. Nous nous comprenons plus ou moins.

Arrive la période du lycée, je n’ai jamais oublié le meurtre de ma mère, mais je ne peux continuer de me morfondre alors, je vais de l’avant. J’ai pas mal d’amis à présent. Bien que nous sommes riches à Domuraille, il n’empêche que nous savons nous serrer les coudes.  Notre promotion est lié par des liens indéfectibles, il arrive pourtant qu’il faille se dire adieu…

Hifume avait décidé de quitter Domuraille. Cette ville ne lui apprendrait plus rien, il voulait devenir un Ranger et protéger personnes et Pokémon. J’ai eut du mal à le laisser partir. Je ne lui ai rien dit, nous nous sommes serré la main, un regard et nous nous sommes compris. Il n’y avait pas d’adieu entre nous. Seulement le début de notre nouvelle vie. Il y aurait une prochaine rencontre, mais pas avant que nous soyons tout deux digne de nous retrouver. Un signe de tête, et le voila qui franchit les porte de la cité. Adieu mon frère, Dedenne et toi auraient de longues et palpitantes aventures à partager lorsque nous nous reverrons… tu me l’as promis, sans même me le dire.

J’ai aujourd’hui dix sept ans. Inutile de vous dire que je n’ai jamais plus fêté mon anniversaire. Elekid et moi nous préparons pour aller en cours. Je fini mon sac. Je sais qu’il attend qu’une chose, raconter notre escapade de la veille à Tomo. Je ne peux le blâmer, moi-même j’ai hâte de la lui raconter. Mon téléphone sonne, je parcours la salle en caleçon pour fouiller dans la poche de mon pantalon treillis. C’est elle. Quoi? Elle part. J’enfile mon pantalon salle, attrape mon sac chaud de notre voyage d’hier soir. Je griffone un mot pour mon père.

« Je dois partir papa. Ne m’attend pas ce soir, ni les autres soirs. Je suis les traces de mon frère. Je prend ma vie en main.
J’emporte le livre de notre famille. Je crois que j’aurais beaucoup à y écrire. »


C’est peu. Je le sais, mon père mérite mieux que ça. Il sera seul à présent. Mais je sais que c’Est-ce qu’il voulait. Il savait que je voulais voyager pour connaître tout les Pokémon. Ils me passionnent. J’enfile ma veste, Elekid grimpe jusqu’à mon cou, j’attrape mes lunettes et me rus vers la sortie de la ville.

« ATTENDS! »
Informations du Pokemon
• Pokemon : Elekid
• Surnom : Bruto
• Sexe : Masculin
• Particularité :
    Histoire :
Si Elekid se trouvait là ce jour là, ce n’était en rien un hasard. Il faisait parti d’un plan pour le moins machiavélique qu’Akusei Oku avait mis en place. Loin d’avoir oublier quels étaient ceux qui l’avait mis en prison,  il semblait en connaître d’avantage sur cette famille que ce qu’Idai en savait. Le jeune Elekid était la signature du malfaiteur, une manière d’envoyer un message au père d’Idai sans que ce dernier n’y comprenne rien.

Le message était pourtant clair pour l’avocat: Je connais tout sur ta famille, je n’oublie et n’oublierais pas ce que tu m’as fait. D’abord je m’en prend à ta femme, et un jour viendra ou je m’en prendrais au reste de ta famille. Cet Elekid est un cadeau empoisonné que le père d’Idai n’aura pas réussi à ‘éliminer’. Son fils refusait à présent de s’en séparer… L’adolescent et le Pokémon semblait lié à présent. Si le Elekid avait été arraché à sa mère quelques heures après être né,  il semble trouver un père en Idai.

Casse coup, un brin rebelle, il aime envoyer des décharges à tord et à travers. Il refuse d’avoir tord, même si la vérité semble plus qu’évidente. Fier, hautain et brutal, il gagnera par ce dernier adjectif son surnom. Il aime la baston et ne s’en cache pas. Parfois, il défit son maître et ami de ses poings et une longue lutte entre les deux commencent. C’est leur petit moment à eux.

Bruto et Idai partent souvent fouiner à l’extérieur du village en quête de Pokémon à observer. Le bloc note de idai se trouve d’ailleurs sur un sac à dos que le Pokémon électrique aime porter. Il est en quelque sorte son assistant. Il aime d’ailleurs agir comme tel.

Informations du Joueur
• Prénom/Surnom : Revan
•  Âge : 25 ans
• Comment es-tu arrivé ici ? Par le saint esprit. Par l'admin. Quoi? Elle un saint? Oh dude!
• Parrain : Cendrillon
• Avatar : Kisaragi Shintaro - Kagerou Project
• Une question ? : Vous pouvez répéter la question?!


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